«Connaître l’histoire de Philippe Maton s’avère être une - TopicsExpress



          

«Connaître l’histoire de Philippe Maton s’avère être une enquête passionnante, loin d’être terminée ! Il fallait découvrir la vérité sous la gangue de légendes et d’approximations de nombreux généalogistes américains…», sourit José Barbieux, chargé de mission archéologie à la Ville, à qui il a été demandé de faire la lumière sur ce Tourquennois parti à New York, alors Nouvelle-Amsterdam. Entre fable et réalité, roman et vérité, la prudence s’impose. Philippe Maton naît à Tourcoing en 1580 ou 1581. Protestant persécuté, il fuit et trouve refuge à Leyde (Pays-Bas), comme des centaines de Tourquennois. Teinturier reconnu bourgeois, veuf, remarié et père de cinq enfants, il signe, en 1621, une pétition (« round robin ») adressée au roi Jacques Ier pour rejoindre la Nouvelle-Angleterre. Refus anglais. Il faudra attendre 1623 (ou 1624) pour que l’aventurier gagne les Indes occidentales, sous pavillon hollandais cette fois. « La suite tient de la fable, admet José Barbieux, Philippe Maton participe à la construction de Fort Orange et de Fort William, il est tué par des Indiens. Ce qui est sûr à 99% c’est qu’il a gagné les Amériques. Il a dû participer à la colonisation hollandaise de la "Nouvelle Belgique", à l’emplacement de l’actuelle New York ». Rares sont les Tourquennois à avoir émigré vers l’Amérique. La plupart ont été poussés à l’exil au milieu du XVIe siècle. Tourcoing était alors un fief du protestantisme harcelé durant les guerres de religion. Ces calvinistes ont trouvé à Leyde ou à Canterbury (Angleterre) un havre de paix accueillant. Peu osèrent traverser l’Atlantique. Outre Philippe Maton, le plus célèbre de ces néo-américains d’origine tourquennoise fut sans aucun doute Philippe Delannoy, ancêtre direct de… Franklin Delano Roosevelt, président des USA. Mais c’est une autre histoire !" Franck leloire
Posted on: Tue, 25 Jun 2013 20:50:03 +0000

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