C’est un monde inconnu, à la fin du dedans Où s’arrêtent - TopicsExpress



          

C’est un monde inconnu, à la fin du dedans Où s’arrêtent les rues, les fleuves, l’océan. Autour d’une terre qui était bien trop plate, Avant que le dénie, au tout jeune Socrate, Parménide, disant que c’était une sphère. L’absurde inexploité construit ses frontières, Le monde du dedans a vraiment tout perdu Il rétrécit l’avis à un seul point de vue. J’ai bien les pieds dedans et l’esprit au dehors, Le sang froid des âmes y suinte de tous pores. Mais oui il existe, ce dehors imprévu, Loin d’un regard curieux, près des âmes bien plus, Immatériel endroit, précipice insondable. Sans y laisser trace d’un écrit sur le sable, S’efface les mots tus, charriés par la houle Reste les pensées qui se mêlent et se saoulent. Où le corps vit vraiment, n’a beaucoup d’importance, D’où errent les esprits, viennent les délivrances. L’essentiel est ici, surtout du tout ailleurs, Il faut y venir là, y confier ses frayeurs. Peu importe ce qui se passe sur la terre, Le pire est à venir, tout y est à défaire. Je voyais d’où j’étais cette boule en grand feu. Une planète se consumant peu à peu, Se mutile pour fuir le dictat de l’humain Quand le jour s’épuise, à quoi bon un demain. Je scrutais d’où j’étais comme une fin de vie, Une vieille histoire qui se serait mal finie. A boire la cruche, qu’elle va se vider, Il sera trop tard pour encore regretter. Il ne restera rien des pensées asphyxiées, De ceux qui gouvernent cette terre exploitée. Nous entendons dire que nos politiciens Subiraient le dictat d’un esprit plus malin, Espèce de diable qui leur dirait quoi faire, Pour que les esclaves crèvent dans la misère. Ici, je croise bien quelques fous comme moi, Mais pas un seul mouton, ni berger je ne vois. Les tarés sont si peu à s’égarer ici, Qu’ils se reconnaissent en de très vieux amis.
Posted on: Mon, 01 Jul 2013 08:58:51 +0000

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