DE GARAUDY YACIN L espoir de voir un jour un « dialogue sincère et aboutissant » face au régime a rendu l âme. Une mort prévisible, lente, crispée, mais une mort certaine. Mon pessimisme a eu raison, le blocage du dialogue rendu officielle hier par la coalition de l opposition USN a confirmé ce sentiment. Il est impensable que la dictature qui sévit en ce moment d une main de fer a Djibouti accepte une démocratie saine et sincère. Ce que je tiens et que j aimerais vous faire comprendre ,que les gens qui dirigent ce système qui se croit autarcique,n ont pas envie de négocier pour faire sortir ce pays de la crise post électorale. On a en face, un régime barbare, terroriste, répressif qui dégage une odeur nauséabonde dont l immoralité culmine à une échelle exubérante. Mais ce même régime doit confronter un peuple déterminé, assoiffé de liberté, et de justice sociale. Il est absurde de croire qu une répression prolongée du régime affaiblirait un peuple sous occupation d une dictature, bien au contraire sa ne ferait que renforcer leurs déterminations. Malgré le fait que le régime ait augmenté sa force opérationnelle sur le terrain, ils n ont fait aucun progrès pour stopper les manifestations. Des femmes et d hommes ont dépassé la peur et bravé la terreur. Chaque vendredi, des djiboutiennes et djiboutiens font entendre la voix de l aspiration humaine et universelle à la liberté, à la justice et à la dignité. Le mouvement populaire qui s est mis en branle a Djibouti est constitué de jeunes,de femmes et d hommes dont le point commun est l indignation,qui refuse la dictature,et dénonce haut et fort la pauvreté, le chômage,la corruption et le clientélisme etc.. En voyant comment a été délogé la famille MEIDAL de la maison, j ai le pressentiment que le régime prépare sa dernière carte pour réprimer violemment l opposition. Ce qui exigera de la part des militantes et militants USN une assiduité continue pour la non violence et une préparation morale afin de garder votre maîtrise. Je vous dis sa, parce que le régime s est rendu compte qu il se battait contre un peuple déterminé a mourir pour une cause juste et noble, c’est donc enrageant pour ce système mafieux. Certains pourraient se demander : « et si la résistance non violente était un échec ? » Ma réponse est la suivante : Il n y a qu une seule décision juste en histoire, a savoir résister a l oppression. La seule certitude est que les Djiboutiens n abandonneront pas et finiront en fin de compte par faire valoir leurs droits.
Posted on: Sun, 15 Sep 2013 20:06:02 +0000
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