De la noblesse à Kemet : le Chevalier. (par Amenhemhat - TopicsExpress



          

De la noblesse à Kemet : le Chevalier. (par Amenhemhat Dibombari) La plupart des ouvrages d’égyptologie affirme que le cheval fut introduit dans la vallée du Nil durant la présence Hyksos, soit vers 1600 av. l’E.E. Cette affirmation est battue en brèche depuis que nous savons qu’un cheval figure sur une pierre gravée du complexe de Saqqarah associée à la momification du roi Djoser. Le règne du Nebty Djoser précède la présence Hyksos de près d’un millénaire, en conséquence de quoi nous sommes bien obligés de reconnaître que le cheval était connu à Kemet bien avant l’irruption des peuples eurasiatiques dans la vallée du Nil. Tous les éléments de la cavalerie moderne figurent sur cette fresque. La langue pharaonique désigne le cheval par le terme « ssw ». À ce sujet, Aboubacry Moussa Lam écrit : « le cheval était appelé ssw en égyptien et si en soninké. Si l’on sait que Siisee, le nom du clan royal qui a conduit la migration de l’Égypte au Wagadu signifie cavalier (formé sur si) on a une preuve quasi incontestable du séjour nilotique des Soninké avant la fondation du Wagadu, sans même tenir compte d’autre fait très important » (La Conscience historique africaine, p. 138). Le nom Siisee aurait pu fournir une occasion de saisir le nom que portait la chevalerie au service du Nesout Bity, il s’agit là d’un travail que les linguistes africains doivent conduire à terme. Quoiqu’il en soit, nous sommes parvenus à établir avec une quasi-certitude la manière dont les Chevaliers Kémites étaient nommés. Dans le livre Nout, la Cosmogonie des Pharaons, R.S. Antelme et S. Rossini notent : « Enfin, les pâyt, ou paouty, sont les membres de la noblesse la plus ancienne, dont les quartiers remontent à la création même. Chevalerie fidèle au trône, ils constituent le support de base de la royauté. Cette structure est illustrée par un texte de la fin de la XVIIe dynastie, relatif à la victoire d’Ahmosis (sur les Hyksos) ». Sipahis Ottoman Ainsi, comme on le voit, le vocable pâyt aura désigné la noblesse, la Chevalerie fidèle au pharaon. Nous savions jusqu’à présent que le (t) suffixal était une désinence hiéroglyphique muette pour indiquer la forme du féminin. Le Professeur Bilolo, quant à lui, nous apprend que le (t) en soi n’est pas muet, mais devient un préfixe que l’on vocalise Ci- ou Ti- dans les langues bantu. C’est bien cette méthode proposée par le Professeur Bilolo qui permet d’éclairer l’énigme, car, en effet, la vocalisation du mot pâyt offrirait le terme Ci-pây ou Ti-pây; terme qui deviendra sans nul doute le Sipahi de l’empire Ottoman, le Spahi de l’armée coloniale française ou le Cipahi des armées indiennes. De la noblesse à Kemet : le Chevalier. La plupart des ouvrages d’égyptologie affirme que le cheval fut introduit dans la vallée du Nil durant la présence Hyksos, soit vers 1600 av. l’E.E. Cette... Par : Amenhemhat Dibombari
Posted on: Thu, 06 Jun 2013 16:14:36 +0000

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