Disqualification Epreuve de courage pour la CES A propos de - TopicsExpress



          

Disqualification Epreuve de courage pour la CES A propos de la publication par la CENIT des résultats provisoires de l’élection du 25 octobre 2013 : « Tout le monde il est beau, tout le monde il est content », sauf bien entendu Pety Rakotoniaina (lui au moins il a préféré jouer le rôle de râleur de service plutôt que d’être un CVP ce côtier de service corvéable à merci) et consorts. Et aussi ces citoyens de seconde zone, ces milliers de parias à qui, on ne sait qui avait refusé le droit de voter. Et dire que ce beau monde de la Communauté internationale est aux anges… Dans la longue litanie des textes visés et des attendus, la présidente de la CENIT, elle-même, en la personne d’Atallah Béatrice a eu le courage de constater et de reconnaître qu’il y avait des carences manifestes et des actes peu conformes aux lois existantes. Il ne s’agit là que d’une forme elliptique d’un véritable constat sur des cas de fraudes avérées et autres manipulations de résultats propres à certains maniaques des tricheries électorales. En citant aussi les cas de ces électeurs qui avaient purement et simplement refusé d’aller aux urnes parce que les candidats n’ont pas réussi à les joindre pour apporter leurs parts de tee-shirt portant l’effigie des candidats (à cause de l’éloignement et de l’insuffisance des moyens aussi probablement), la première responsable de l’organisation de ce processus électoral-défi a mis le doigt sur la plaie. Comment voulez-vous assurer la jonction entre des localités aussi éloignées et enclavées telles que Befotaka, Bevoalavo, Beavoha et d’autres aux accès très difficiles de l’arrière-pays. Il ne faut pas s’étonner si des candidats avaient oublié de faire des dons en nature ou en numéraires dans ces endroits perdus. On peut traduire aussi ces omissions collectives par une détermination très nette de certains citoyens à marquer d’une manière difficilement dissimulable leur choix… Non seulement, ils ont snobé le scrutin, mais ce faisant, en donnant un motif précis à leur récusation, ils dénoncent publiquement, même de manière indirecte, cette manie des politicards qui s’imaginent toujours qu’on peut acheter les électeurs avec des petits cadeaux et parfois aussi un billet de banque… Preuve a été faite que ces types de corruptions en direction des électeurs existent bel et bien…Que par ailleurs également, certains électeurs ont été écartés de fait par les conditions géographiques existantes. Et ce n’est pas avec le bref délai accordé à la CENIT depuis le début de cette solution à la sauvette que cette institution pouvait faire des miracles. Une élection présidentielle à la va vite a pris fin. Ce n’est que la clôture de la première phase… L’étape la plus cruciale reste à faire. Selon la loi, les juges électoraux disposent de 15 jours après la proclamation des résultats provisoires par la CENIT pour se prononcer sur les sorts définitifs de tous les candidats en lice. Le délai ainsi imparti à cette branche de la Haute Cour Constitutionnelle permettra à cette juridiction de décortiquer les dossiers transmis à partir des bureaux des votes et qui ont transité à Alarobia pour passer par un premier filtre. C’est aux magistrats d’Ambohidahy de décider qui seront les deux candidats que les textes des lois autoriseront à s’affronter au second tour. Plusieurs cas de figure peuvent se présenter avant qu’ils se décident sur 2 noms. Le Président de cette cour électorale déclare avoir eu connaissance de l’existence de plus d’une centaine de requêtes diverses. Mais celle qui retient l’attention de tous est la démarche qui concerne une demande de disqualification présentée par le candidat Hajo Andrianainarivelo et qui vise un concurrent suspecté de tomber sous les coups des articles 134 et 159 de la loi n°2012-05 portant Code Electoral. Aucune circonstance atténuante ne peut être évoquée. Aucune obscurité des textes ne pourra être d’un secours quelconque pour ce dossier. Il se trouve que tous les éléments constitutifs des infractions visées, semblent être réunis. Par voie de conséquence, les personnalités en cause et dénoncées risquent fort de ne pas échapper aux rigueurs de la loi qui précise bien qu’elle concerne « toute autorité politique, tout fonctionnaire d’autorité, civile ou militaire faisant de la propagande pour le compte d’une option, d’un candidat ou d’une liste de candidat… ». Sauf miracle d’une indulgence complice coupable de la part d’une juridiction réputée juste neutre et surtout légaliste. Chers lecteurs, vous suivez mon regard ? lanation.mg/article.php?id=7590
Posted on: Mon, 11 Nov 2013 22:01:12 +0000

Trending Topics



Recently Viewed Topics




© 2015