FAIRE DU HADJ LA PRIORITÉ Le Hadj est le 5ème pilier de - TopicsExpress



          

FAIRE DU HADJ LA PRIORITÉ Le Hadj est le 5ème pilier de l’Islam. Pourtant, sous nos tropiques les musulmans ont tendance à le reléguer au rang des projets à réaliser bien plus tard dans la vie ; après s’être construit une ou des maisons, s’être acheté une voiture etc. Pourtant, son rang n’en fait pas moins un pilier important. En effet, Allah nous dit dans le saint Qur’ane S3V97: « C’est un devoir envers Allah pour les gens qui en ont les moyens d’aller faire le pèlerinage de la Maison. Et quiconque ne croit pas… Allah se passe largement des mondes. » Selon les oulamas, ce verset fait du pèlerinage à la Mecque, une obligation pour tout musulman majeur, saint d’esprit, qui a les moyens d’effectuer le déplacement et de subvenir aux besoins de sa famille, le temps du voyage. En ce qui concerne la femme, en plus de ces conditions, elle doit être accompagnée de son mari ou d’un « mahram » (entendez un tuteur). Il apparaît donc que l’accomplissement du Hadj devrait être prioritaire sur tout autre projet pour un musulman, dès l’instant où il remplit les conditions de sa réalisation. A une échelle plus compréhensible, refuser d’aller accomplir son Hadj, alors qu’on y est assujetti au regard de la loi (charia), est comparable à refuser d’accomplir ses prières quotidiennes ou à jeûner le mois de ramadan. Ce qui s’apparente à la mécréance. A ce propos, Ibn Hibbân et Al Bayhaqî (qu’Allah les agrée) rapportent ce hadith Koudoussi (paroles que notre prophète (Paix et bénédictions sur lui) tient d’Allah) : « Certes, un adorateur à qui j’ai donné la santé, à qui j’ai donné l’aisance, et qui passe 5 années sans me rendre visite, est un adorateur malheureux (privé de tout bien). » Ibn Abbas (qu’Allah l’agrée) rapporte du Prophète Mouhammad (Paix et bénédictions sur lui) : « celui qui possède de l’argent lui permettant de faire le pèlerinage vers la Maison de Dieu, et qui ne l’accomplit pas, ou qui possède un bien soumis à la zakat (l’aumône purificatrice), et ne s’en acquitte pas, celui-là demandera à Dieu son retour à la vie au moment de mourir. » Cette position du Prophète Mouhammad (paix et bénédictions sur lui) a conduit ses compagnons à adopter une position extrême vis-à-vis des musulmans nantis qui négligeaient voire refusaient d’aller accomplir leur pèlerinage. Ils considéraient ceux-ci comme des mécréants. En effet, Sa’id Ibn Jubayr (qu’Allah l’agrée) a déclaré : « L’un de mes voisins, qui était fortuné, mourut sans avoir effectué le pèlerinage, si bien que je n’ai pas accompli pour lui la prière mortuaire. » Les habitudes locales qui consistent à délayer l’accomplissement du Hadj, sont en grande partie dues à l’ignorance, par la majorité des musulmans, de la législation islamique en la matière. Elles s’expliquent aussi par des pratiques ancestrales qui voulaient que l’accomplissement de ce pilier de l’Islam soit du seul ressort des personnes âgées. Ce qui pouvait se comprendre en ces temps, du fait que la capacité financière appartenait généralement aux personnes d’âges avancés. Aujourd’hui les choses ont radicalement évolué. On peut être jeune et se retrouver dans le rang des musulmans à qui s’impose le Hadj. Il est par conséquent urgent que les mentalités évoluent pour classer le Hadj dans l’ordre d’un important pilier à respecter au même titre que les 5 prières quotidiennes, le jeûne du mois de ramadan ou la zakat (l’aumône purificatrice). Le hadj ne doit donc plus être considéré comme une sorte de cerise sur un quelconque gâteau. Dieu merci, ce changement d’esprit et de comportement a commencé. Mais il mérite d’être encouragé par une meilleure sensibilisation et un accompagnement marketing. Ce travail doit être un nouveau challenge pour nos autorités religieuses et les structures en charge de l’organisation du Hadj. A ce sujet, on peut citer l’exemple de pays comme l’Indonésie ou la Malaisie. En effet, dans ces pays, l’épargne en vue d’effectuer le hadj débute dès la naissance de l’enfant. A cette fin, les parents ouvrent un compte au bénéfice du nouveau-né, que celui-ci devenu majeur et eux-mêmes, s’efforcent d’alimenter par la suite. Le hadj est devenu pour ces peuples, le premier et le majeur projet de la vie, à réaliser. C’est pourquoi, on les voit tous jeunes à la Mecque, monsieur et madame se tenant les mains. Nous pouvons à notre tour imiter cette vision de la vie. Car, au-delà de toutes les gesticulations, nous-mêmes et nos biens appartenons à Allah. Qu’Allah nous accorde la bonne compréhension. Amine.
Posted on: Thu, 26 Sep 2013 17:00:40 +0000

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