Humeur. Voici 3 avis: 1. Bilan positif des abenomics selon - TopicsExpress



          

Humeur. Voici 3 avis: 1. Bilan positif des abenomics selon Lazare Frères gestion: (AOF / Funds) - Les premiers résultats de la politique mise en oeuvre par le Premier ministre Abe et le gouverneur de la banque centrale Kuroda sont positifs, estime Lazare Frères Gestion dans son bulletin Nos analyses & nos choix de septembre. Le PIB a progressé de 3,8% en rythme annualisé sur le deuxième trimestre. Toutes les composantes sont bien orientées. Si les chiffres dactivité (consommation des ménages et exportations) ont reculé en juillet, les indices PMI ont rebondi au mois daoût. Concernant les objectifs de la politique monétaire, linflation est de 0,7 % pour lindice général des prix, soit le niveau le plus élevé depuis 2008 et les crédits bancaires sont en hausse de 2,0 % sur douze mois. (Source: Boursorama) 2. Situation économique de l’économie japonaise à l’été 2013 - Octobre 2013 04/10/2013 La nouvelle stratégie de politique économique du Premier ministre Shinzo Abe semble produire ses premiers effets positifs sur léconomie japonaise. L’activité se redresse et devrait poursuivre sa progression à court terme. Au-delà, plusieurs problèmes de fond pourraient venir freiner cet élan. Surnommée Abenomics, la feuille de route du Premier ministre japonais Shinzo Abe met l’accent sur la sortie de la déflation du Japon au moyen de trois types de mesures : • un plan de relance budgétaire de grande ampleur, • une politique monétaire ultra expansionniste, • des réformes structurelles en profondeur destinées à élever le rythme de croissance à long terme. La politique économique aux trois flèches semble produire ses premiers effets positifs : • L’activité se redresse. Au 1er semestre, le PIB en volume a presque retrouvé son niveau observé avant la crise financière de 2008. • La consommation privée est le moteur surprise de la croissance depuis le début de l’année. • Les exportations ont bénéficié des gains de compétitivité liés à la chute du yen, restaurant la confiance des entrepreneurs et stimulant leurs projets d’investissement. Quelles perspectives ? L’activité devrait poursuivre sa progression pour le reste de l’année 2013. Au-delà, plusieurs problèmes de fond demeurent en suspens et pourraient venir freiner l’élan donné par la politique économique : • La sortie de la déflation n’est pas assurée. • Le mouvement de dépréciation du yen risque de ne pas durer. • La question de l’assainissement des comptes publics devient de plus en plus aigüe. • Les réformes structurelles ne sont pas encore véritablement lancées. (Source: Centre d’observation économique et de Recherche pour l’Expansion de l’économie et le Développement des Entreprises) 3. Pour le moment, cette politique a remporté des succès incontestables : - Une forte hausse de l’indice Nikkei, qui avait gagné 50% sur les premiers mois de 2013 avant de céder la moitié de ses gains depuis un mois. - Une reprise de l’activité économique réelle, avec un PMI composite au plus haut depuis au moins six ans. - Un PIB en forte hausse de 4,1% au premier trimestre 2013 en rythme annualisé. Ces succès sont dus à trois éléments : - La baisse du yen qui a renforcé la compétitivité des produits japonais à l’export. - La demande intérieure stimulée par les dépenses publiques. - Le regain de confiance des opérateurs (Shinzo Abe dispose actuellement d’une cote de popularité de 70% dans son pays). La question est maintenant de savoir si ce succès sera durable, ou au contraire si il n’est que le chant du cygne d’une économie sur le point de sombrer sous le poids d’une montagne de dettes. John Mauldin, dans sa dernière lettre sur le Japon explique qu’une hausse des taux des emprunts d’état à un niveau modeste de 2,2% impliquerait que l’état japonais doive consacrer 80% de ses recettes au service de la dette. 2,2% est un niveau de taux pourtant très bas. Autre problème : la démographie japonaise, qui préfigure celle de beaucoup de pays occidentaux dans les décennies à venir, est en décroissance régulière : Pour obtenir de la croissance dans ce contexte, les gains de productivité doivent à la fois compenser la baisse de la population et assurer la croissance…hypothèse peu réaliste sur le long terme. Enfin, les gains à l’export assurés par la baisse du yen risquent de se heurter à l’action des autres pays, qui ne laisseront sans doute pas le Japon pratiquer des dévaluations compétitives sans réagir. On peut générer quelques trimestres de croissance en arrosant la population de billets pour déclencher une flambée de consommation, mais il n’y a aucun exemple dans l’histoire récente ou ancienne, de pays qui ait réussi à s’enrichir sur le long terme en pratiquant cette politique…Je ne vois aucune raison pour que le cas du Japon soit différent cette fois, même si on se trouve aujourd’hui dans un contexte sans précédent historique où l’ensemble des pays développés pratiquent à des degrés divers la politique japonaise associant quantitative easing et déficits publics. Loic ABADIE (Source Objectif Eco) Ma conclusion? Jignore ce que donnera, dans la durée, cette politique économique et financière japonaise appelée donc Abenomics, contraction du nom de son auteur, le Premier Ministre Shinzo Abe, et du mot Economics. Les réserves émises par certains sont sans doute recevables. Mais en attendant, une chose est sûre: cest une politique agressive et volontariste qui a été lancée il y a moins dun an et dont on tire, à lheure daujourdhui, un bilan mesurable (et accessoirement plutôt positif de lavis de tous). Les résultats sont apparus en quelques mois à peine. Jen conclus quen France, il faudrait peut-être arrêter de dire, de redire et de redire encore que, pour obtenir des résultats, il faut attendre plusieurs années, et quon ne pourra juger vraiment laction du gouvernement à la fin du quinquennat. Quand on veut prendre des mesures qui ont des effets rapides, on peut.
Posted on: Fri, 08 Nov 2013 17:55:40 +0000

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