Ils ne sont pas seulement « tous pourris », c’est encore - TopicsExpress



          

Ils ne sont pas seulement « tous pourris », c’est encore pire… Notre classe politique commence à s’inquiéter. Revenu de son Tour de France, le député MoDem Jean Lassalle a confessé avoir été terrorisé par la haine que les Français portent à leurs prétendus représentants. L’abstention et le résultat des élections législatives de Villeneuve-sur-Lot n’ont pas dû le rassurer. Désireux de conjurer cette lame de fond qui se traduit par une montée en puissance du Front national, dix députés de l’UMPS ont proposé, dans les colonnes du Nouvel Observateur, qu’il soit mis un terme aux privilèges des parlementaires afin que la confiance soit renouée entre le pays réel et la classe politique. Une telle proposition témoigne d’une profonde incompréhension des motifs de la juste colère du peuple français : si nos concitoyens éprouvent un profond ressentiment envers leur classe politique, ce n’est pas parce qu’elle dispose de privilèges, mais parce que, depuis maintenant au moins trois décennies, elle prend le cœur léger des décisions qui sont objectivement et de toute évidence contraires aux intérêts de la France. Richelieu et Mazarin se sont extrêmement enrichis lorsqu’ils avaient en main les rênes de la France. La postérité cependant ne songerait à le leur reprocher, leur politique ayant été bénéfique à notre pays. Le pays réel n’en peut plus de subir des politiques qui ont incroyablement dégradé ses conditions de vie. Le pays réel ne supporte plus ce droit européen taillé sur mesure pour l’oligarchie financière, qui a détruit l’économie française et qui lui a mis sur le dos une dette publique artificiellement créée. Le pays réel est fatigué de cette immigration de masse qu’on l’oblige à prendre en charge financièrement et dont les effets catastrophiques n’échappent qu’aux bobos. Il ne tient qu’à l’UMPS de renverser la vapeur. Mais pour cela, elle devra défaire ce qu’elle a fait en sortant la France de l’Union européenne et en arrêtant immédiatement l’immigration. Évidemment, nul ne croit un tel scénario possible. L’UMPS n’acceptera jamais de se déjuger. Elle ne se résoudra jamais à abandonner son eurobéatitude. Marine Le Pen s’en frotte les mains. Dans un tel contexte, elle peut penser avec optimisme à 2017. L’abolition des privilèges des parlementaires ne changera pas une virgule au courroux du pays réel.
Posted on: Sat, 29 Jun 2013 08:04:55 +0000

Trending Topics



Recently Viewed Topics




© 2015