Intervention en Syrie, non merci ! Le parlement est convoqué en - TopicsExpress



          

Intervention en Syrie, non merci ! Le parlement est convoqué en session extraordinaire mercredi 4 pour débattre (sans voter) sur la Syrie ! Mais assure Najat Vallaud-Belkacem, « cela ne préjuge en rien de la décision qui sera prise par les autorités françaises sur la riposte appropriée à ce qui se passe en Syrie ». Parlons clair, François Hollande prépare les esprits et l’opinion à une décision qu’il a sans doute déjà prise. Le débat ne suffit pas. Il nous fait exiger un vote le moment venu. Dans cette affaire, je ne me déterminerai pas en fonction de la position des uns et des autres y compris dans ma formation politique. Je le ferai en fonction de mes convictions et mes analyses propres que je résume ci-dessous : . lorsqu’un gouvernement, lorsqu’un pays ne sont pas capables de maintenir en progression le budget de la Défense nationale, ils ne doivent pas enchainer les opérations extérieures quelles qu’en soient les raisons, quelles qu’en soient la forme. A budget constant, elles puisent sur les capacités de modernisation de nos armées et sur leur opérationnalité demain . on ne peut pas, avec le recul, affirmer que les opérations internationales que nous connaissons depuis un quinzaine d’années aient réellement fait progresser le développement des pays au secours desquels l’occident s’est porté, qu’elles aient restauré la démocratie dans ces pays au-delà de rituels électoraux, qu’elles y aient fait progresser la liberté et la liberté de culte en particulier. La violence y a explosé et les minorités non chiites ou non sunnites selon les pays et les chrétiens dans tous les cas y sont en danger. Dans tous ces pays, on a une guerre civile larvée qui enchaine attentats quotidiens. On ne peut pas dire non plus que ces interventions aient aidé à la résolution des conflits au Moyen orient et à une meilleure protection des pays occidentaux. . une intervention par moyens aériens en Syrie même chirurgicale dans un pays en guerre civile ouverte instrumentalisée par des pays pro sunnites ou pro chiites n’aboutirait qu’à un élargissement du conflit Je suis favorable aux interventions de la France d’abord lorsque nos intérêts directs ou indirects ou ceux de nos alliés sont menacés. J’ai été très favorable à l’intervention au Mali mais je ne m’étais pas réjoui de notre initiative en Libye. Je ne suis donc pas favorable à une intervention française et plus généralement à une intervention occidentale en Syrie actuellement Seules les négociations politiques et diplomatiques sont pour moi envisageables. C’est aussi le message du secrétaire général et de l’appareil des Nations Unies qui doivent se dire qu’en Syrie comme en Irak auparavant, tant de manipulations sont possibles et tant d’intérêts économiques sont à la manœuvre au nom des droits de l’homme, bien sur !
Posted on: Wed, 28 Aug 2013 22:09:36 +0000

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