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Je viens de trouver ceci sur le Net. Croustillant. SAUVONS LE CONGO Le Congo – Brazzaville, avec aujourd’hui le Général Denis SASSOU aux commandes du Pouvoir, est un pays en péril généralisé sous l’éclairage du « Chemin d’avenir » - baptisé par les Congolais « Chemin de Croix » - ainsi que le prouvent les faits ci-après. I - DANS LE DOMAINE SOCIAL. A propos de l’eau : La Société Nationale de Distribution d’Eau (SNDE) et autres producteurs privés parrainés pour la plupart par le clan SASSOU, ne couvrent que 37% des besoins en eau potable des populations urbaines, et ce, avec des coupures sans cesse répétées allant jusqu’à des mois sans fourniture d’eau à la pompe. Donc en aucune manière, 63% des populations urbaines n’ont accès à l’eau potable, comme le vivent toutes les populations des campagnes et des quartiers périphériques des centres urbains secondaires. En ville, les gens parcourent de grandes distances pour aller acheter l’eau là où il y a des forages, en faisant la queue durant de longues heures. Dans les campagnes, les habitants sont nourris à l’eau non potable des rivières, des puits ou même simplement de la pluie. A propos de l’électricité : La fourniture de l’électricité, là où existent des installations de base, est chaotique, même en direction des usines des grandes entreprises. La Société Nationale d’Electricité (SNE) a tenté de régler la difficulté au Centre-ville de la capitale en proposant l’électricité provenant des transformateurs en activité à Bacongo, à la Cité des 17, à Djiri et à Mpila. Ce qui revient, en quelque sorte, de tuer la vie et les activités des petites unités commerciales installées dans ces espaces. Leurs propriétaires n’ont pas les moyens de se procurer ou de faire tourner en permanence un générateur d’électricité. Ailleurs, c’est-à-dire dans la grande majorité des habitations dans les centres urbains nantis des installations de base, c’est la fourniture d’électricité avec des délestages qui sont devenus la règle, quand il ne s’agit pas d’imposer aux usagers des coupures qui peuvent durer des semaines, voire des mois. Des nuits durant, les grandes villes comme Brazzaville, Pointe-Noire et Dolisie sont plongées dans l’obscurité. Où est le « Boulevard énergétique » promis par SASSOU ? Et dire que le barrage hydroélectrique d’Imboulou, inauguré en grandes pompes en 2011, ayant coûté la bagatelle de 170 milliards de FCFA. ne produit même pas la moitié de sa capacité estimée à 120MW. Le Gouvernement SASSOU affirme avoir investi au moins 1000 milliards de FCFA entre 2001 et 2011 dans les secteurs de l’eau et de l’électricité. Pour quels résultats ? A propos de la santé : Les structures de santé comme les moyens pour assurer aux populations des soins de santé de qualité sont maigres et vétustes. L’accès aux soins de santé est difficile pour les populations congolaises. On manque de tout, même pas un comprimé au CHU et dans les hôpitaux. Celui de Talangaï reste fermé depuis les événements du 04 mars 2012. D’ailleurs le manque en personnel médical est criard. Les régions septentrionales sont particulièrement mal loties à ce sujet : Sangha 1,1% de médecins ; Likouala 1,5% ; Cuvette 2,6% ; Cuvette Ouest 1,5% ; Plateaux 1,9%. Il faut ranger dans le même ordre les régions de la Bouenza, de la Lékoumou, et même du Pool à côté de Brazzaville. Commentant la situation de la santé au Congo quelqu’un a dit : « L’état de nos structures de santé n’est pas prêt à être amélioré tant que nos autorités se font soigner à l’étranger, à Marbella (Espagne) par exemple ». Alors qu’il y a trois ans, le budget de l’Etat avait dégagé une bagatelle somme de 10 milliards de FCFA pour construire une bonne clinique. Demandez où ? Dans le domaine présidentiel ! Le scandale dans le domaine de la santé est apparu au grand jour avec l’opération Mercy Ships et sa flotte de navires- hôpitaux, ses équipes de bénévoles et ses services offerts gratuitement. Depuis le mois d’août dernier, le « navire de l’Espoir » a jeté l’ancre à Pointe-Noire pour 10 mois d’activités au Congo dans des domaines variés : 1550 chirurgies, 10 000 traitements dentaires, 1900 opérations de cataractes, etc. Cette opération a été initiée par l’ONG américaine Mercy Ships, comme elle l’a déjà fait ailleurs depuis 34 ans et est présente en Afrique, particulièrement en Afrique de l’Ouest depuis 27 ans. Une responsable de Mercy Ships, devant l’affluence à Pointe-noire a dit : « Je suis surprise de rencontrer autant de patients. C’est à se demander où ils étaient avant. ! ». A l’hôpital de Loandjili, Mercy Ships a été ahurie de noter que les ascenseurs sont en panne – comme au CHU de Brazzaville d’ailleurs – et qu’on transporte les malades sur le dos pour monter aux étages. A propos de l’enseignement : L’enseignement au Congo est aussi un des secteurs sociaux les plus mal en point. A telle enseigne que la Commission Justice et Paix de l’Eglise catholique a dénoncé l’état de délabrement de l’école publique, la corruption et l’impunité qui gangrènent le secteur. Des milliards décaissés ont disparu, comme dans le cas de la réfection des soutes des munitions d’armes à Mpila. Au baccalauréat général de 2013, sur l’ensemble du territoire national, les résultats ont été catastrophiques : sur 46 096 candidats, 13 002 ont été déclarés admis. Soit 33 094 recalés, avec donc un pourcentage d’échecs de près de 72%. Au Baccalauréat technique et professionnel : sur 25 845 candidats, 592 admis, 21 088 recalés, soit 82% de taux d’échecs. Tous ces résultats sont obtenus malgré les achats de matières ou de résultats dont de nombreuses écoles privées sont devenues aujourd’hui de véritables sanctuaires en la matière. Pendant ce temps, à l’Ecole Saint François d’Assises de Mme Arlette NONAULT SOUDAN, mariée au « Chargé de communication » du Président SASSOU et Rédacteur en Chef de Jeune Afrique, et pour rentabiliser son investissement, on fait débourser 3 000 000FCFA par chaque élève interne pour l’année scolaire. Où a-t-elle eu le prêt qui lui a permis de construire son somptueux bâtiment valant plus de 3 milliards de FCFA ? L’enseignement congolais affiche un déficit criard en personnel enseignant actif sur le terrain, de plus de 14 000 postes à la rentrée de 2013 – 2014. Ce ne sont pas les vocations qui manquent pourtant. De nombreux dossiers des enseignants actifs à recruter sont en souffrance de traitement depuis trois ans. Tandis que les élèves instituteurs sortis des ENI avec leur diplôme attendent désormais des années sans savoir quand est-ce qu’ils seront recrutés. Selon les statistiques du système des Nations Unies, il y a un manuel pour 150 élèves congolais, un taux de redoublement de l’ordre de 45%, des infrastructures scolaires obsolètes et bien insuffisantes. Dans le très grand nombre des écoles, les enfants s’assoient encore à même le sol, faute de tables bancs, alors que le pays est grand producteur de bois. L’université ne déroge pas à cette situation de grande pagaille. A l’université Marien NGOUABI tout au moins, de nombreux enseignants prennent leur retraite et ne sont pas remplacés au même rythme. Les étudiants perçoivent des bourses d’études qui varient entre 30 000 à 40 000FCFA. Mais ces bourses sont payées trimestriellement. Ces étudiants sont, assez souvent, contraints de faire grève pour se les faire payer. Au cours d’une de ces manifestations, le 08 mai dernier, l’Etudiant Norbert BOUNGOU a eu sa main droite amputée en tombant sur une grenade lancée par la Police de Denis SASSOU. Les enfants n’ont pas de restaurant universitaire, et dans la cité universitaire, ils sont logés à 3 ou 4 dans les studios prévus pour un seul étudiant. Certains dorment sur des mousses posées à même le sol. A signaler : des bibliothèques universitaires ne renouvellent plus les ouvrages. Les plus récents de ces ouvrages sont vieux de plus de 10 ans. A cause du climat général délétère qui règne dans le pays, l’enseignement connaît de nombreuses anti-valeurs tels le favoritisme, le népotisme, la concussion, la corruption, le détournement des fonds et des biens matériels. Les examens et concours ne sont plus tout à fait des épreuves qui mesurent la valeur réelle du niveau des impétrants. On s’admet désormais en versant des dessous de table qui peuvent monter de 50 000F à plus de 300 000FCFA. C’est dans ces circonstances qu’il y a eu, à la proclamation du Bac 2013, des élèves décédés avant les épreuves de l’examen mais qui ont été déclarés … admis du premier coup ! Depuis quelques années, le concours d’entrée dans les Ecoles Normales d’Instituteurs semble être réservé de préférence aux filles. Sur des promotions de 50 élèves on peut compter une simple dizaine de garçons. Comment s’admettent les filles alors ?... Ailleurs, à la Faculté de Droit par exemple, dans les milieux des jeunes filles, un slogan est à la mode à l’approche des examens de fin d’année : « La réussite est au bout des fesses ! » A propos de l’habitat urbain : Il existe une loi baptisée «habitation à loyer modéré ». Tenez : les logements construits par le Gouvernement sous le label « logements sociaux » sont au prix de … 80 millions de F CFA. L’arrivée des pluies dans les habitats urbains, bien souvent mal lotis, inquiète les gens : dégâts immenses causés par des pluies diluviennes, inondations qui voient s’écrouler des maisons bâties sur des terrains inconstruisibles avec la passivité du Gouvernement, des gens portés au dos pour traverser des rues devenues impraticables. Ici et là, on crie : « quartier ékoti mayi ». Le spectacle au pont de Mikalou à Brazzaville où la terre mélangée au sable venant d’ailleurs envahit complètement la voie est d’une tristesse sans nom. Et le pont de Djiri, cassé par divers endroits, montre qu’il ne s’est agit que du bricolage par les techniciens des Grands Travaux du neveu de SASSOU, Jean-Jacques BOUYA. A Mfilou, à Pointe-Noire, à Makotipoko-où près de 90% des terres cultivables sont plongées dans l’eau c’est la même misère qui s’étale au grand jour, sans aucune réaction conséquente des Autorités gouvernementales. A propos de l’emploi et du pouvoir d’achat des populations : Le Congo est l’un des rares pays au monde où on ne peut lire une pancarte ou une annonce du style : « Ici on recrute ». Quand il y a nécessité d’un recrutement, tout est fait en catimini, comme cela a été le cas des 500 étudiants en médecine ou en infirmerie récemment envoyés à Cuba. Le chômage est élevé. Le Congo n’a pas un système de protection sociale. Seuls les mécanismes de solidarité familiale et de réseaux de solidarité traditionnelle sont fonctionnels. L’emploi des jeunes notamment est une véritable épine pour le Gouvernement SASSOU. Malgré les promesses annoncées dans chaque Message à la nation, il n’y a rien qui se fait. Comme dans son message de 2013, le Président a osé soutenir que le taux de chômage aurait baissé et se situerait aujourd’hui à hauteur de 6%, alors que la Banque Mondiale le situe à 34%, et encore. Plus de 80% des jeunes sont sans emploi. Le SMIG fixé à 90 000F comme les traitements de misère des fonctionnaires, les arriérés des pensions des retraités qui peuvent attendre, comme à la CNSS, plus de 6 mois durant sans rien percevoir, le refus de revaloriser les petites pensions, etc., tout cela engendre une paupérisation accrue des travailleurs et retraités. Où est passée la dette salariale générée par 16 ans de recrutement ou de promotion « avec suspension des effets financiers » ? Ou encore, à quand la réalisation de l’engagement mille fois répété de la « pension automatique » ? Dans le même temps, les traitements du Président de la République et des Ministres, réglés de main à la main, c’est-à-dire sans trace aucune et non soumis à l’impôt, ont fait des bonds vertigineux depuis janvier 2013 : le président de la République est passé de 50 à 75 millions mensuels, les Ministres d’État de 5 à 15 millions et les autres ministres de 3 à 10 millions. Seuls les travailleurs paient l’IRPP. A propos des sinistrés du 4 mars 2012, des familles des disparus du Beach et autres : Voici comment SASSOU entend résoudre les problèmes des sinistrés du 04 mars. Il vient de passer un accord avec l’entreprise du Président OUATARA, EMT Bâtiment dont le président est le Libanais Karim BELMAACHJ par ailleurs D.G. du Groupe Alliances. Outre la réalisation, dès début 2014, d’un programme d’envergure à exécuter en trois ans à Kintélé d’équipements comprenant un complexe sportif, 43 show, etc., il doit surtout bâtir des maisons pour le relogement de 3000 familles sinistrées après les explosions de Mpila. Le tout sans appel d’offres. Même les propriétaires délogés de force des terrains à Kintélé sur lesquels vont être construits ces bâtiments ne sont pas préalablement indemnisés. C’est vraiment du gangstérisme d’Etat. C’est que le clan SASSOU veut s’emparer tôt ou tard de tout l’espace Mpila. Il fait donc rejeter à 35 kms de Brazzaville des familles qui ont vécu des années durant dans ce quartier populaire. Elles y ont leurs habitudes, leurs repères, leurs souvenirs, etc. Jusqu’aujourd’hui, les familles qui ont perdu les êtres chers ne sont pas indemnisées, les personnes devenues handicapées ne le sont pas non plus. Et on n’a pas le chiffre exact de personnes disparues en cette circonstance parmi lesquelles des centaines de ressortissants de la R .D. Congo. En outre, le procès n’a pas dégagé les vrais responsables de ces massacres, tout en condamnant des innocents, bien qu’on ait acquitté 26 accusés sur 32, alors qu’ils avaient été torturés pendant des mois avec des commissions d’enquête illégales, car, en pareil cas, seul le Procureur de la République initie et contrôle toute l’enquête. La situation est aussi dramatique pour les familles des disparus du Beach. C’est le Président SASSOU qui avait lancé l’appel de retour au pays en direction des réfugiés congolais en RDC dans son message de fin d’année 1998. Plus de 2000 réfugiés étaient arrivés au Beach les 28 avril et 5 mai 1999. Là, des centaines de jeunes gens ont fait l’objet de rafles massives par les Services de la Présidence et depuis, ont disparu. De nombreuses familles attendent de savoir ce qui s’est passé et que le Président, auteur de l’appel au retour et dont les Services avaient envahi le Beach, leur rende au moins, les corps de leurs enfants et qu’on leur dise ce qui leur était reproché ainsi que les auteurs des crimes. Pour l’instant la saison des pluies fait des ravages humains considérables dans les populations sinistrées de Mpila, abandonnées à elles-mêmes. A côté des sinistrés du 4 mars 2012 et des familles des disparus du Beach, il faut ajouter tous les sinistrés et les familles des décédés non encore indemnisés dans diverses autres catastrophes notamment ferroviaires et aériennes en 2012 et 2013 : à Yanga à Pointe-Noire, à Makazou, à Brazzaville…. Par ailleurs, quid de la dépouille du Président Alphonse MASSAMBA DEBAT ? Et quelles explications SASSOU fournit-il du décès, par noyade, dans la nuit du 1er au 2 avril 2013, dans l’Alima, du Père Joseph PISZCZEK, de nationalité polonaise, curé de la paroisse Notre Dame de l’Assomption de Oyo, lui qui avait l’habitude de s’y baigner à cet endroit ? Son corps a été retrouvé 3 jours plus tard à Tchikampika. Les auteurs de cette noyade à première vue forcée, pensaient-ils que le corps n’allait pas remonter à la surface à quelques kilomètres seulement d’Oyo ? II - DANS LE DOMAINE ECONOMIQUE ET FINANCIER Du pétrole : Quand on examine la question du pétrole aujourd’hui, on doit s’intéresser à ce qui vient de se produire à Kimongo avec l’occupation de notre espace par l’armée angolaise. Et dans cette affaire, il y a le passé et il y a le présent. - Le passé : SASSOU revient aux affaires en 1997 grâce principalement à Jacques CHIRAC et le Président DOS SANTOS. Des combats qui ont eu lieu dans le Pool en 1998, puis dans le Niari, il ressort que de nombreux soldats angolais engagés aux côtés de SASSOU y ont laissé leur vie, car auparavant, l’émissaire de SASSOU auprès du Président angolais, Pierre OBA, y avait ramené de milliers d’hommes en treillis. Des accords alors signés entre SASSOU et DOS SANTOS portaient sur le partage de l’exploitation en commun du pétrole et des mines situées dans telle partie congolaise. SASSOU n’a plus considéré ces accords, une fois installé au pouvoir. Le présent : le fond du problème est le nouveau puits de pétrole LIYANDJI situé dans le Kouilou. Car ce puits aurait sa source en Angola. SASSOU voulait se l’approprier tout seul. Le déplacement de Laurent FABIUS, le 8 novembre dernier à Luanda et le ballet diplomatique et sécurocratique des Congolais à Luanda conduit par Pierre OBA ont abouti à la conclusion d’un accord à hauteur de 50 – 50. La part congolaise sera traitée par l’entreprise américaine CHEVRON. Toujours dans le domaine du pétrole, l’année 2013 est l’année de plusieurs découvertes de gisements: - MOHO Nord est un gisement important pour lequel Total a signé un accord avec l’Etat congolais pour 10 milliards de dollars d’investissement. - NENE est une récente découverte de l’entreprise ENI. Il serait 10 fois plus important que MOHO Nord, toujours dans le Kouilou - Sans compter d’autres gisements découverts par les Chinois. Tout cela fait tourner la tête de Denis SASSOU, qui a d’ailleurs, des puits personnels dans le Kouilou qu’il fait exploiter pour son propre compte. Comme hier Mamadou TANDJA du Niger avait eu des vertiges devant l’ampleur des découvertes d’uranium- ce qui avait motivé sa tentative de maintien au pouvoir –SASSOU se comporte comme son émule. Christel SASSOU, chargé de la commercialisation du pétrole congolais est le véritable Trésorier du Congo. C’est le financier du PCT qui va avancer les 4 milliards nécessaires pour la construction du siège du PCT. Récemment en février 2013, il avait détourné 18 bateaux de pétrole depuis Pointe-Noire et tout le monde sait que la SNPC a une filiale non déclarée en France qui s’occupe de la commercialisation du pétrole provenant des cargaisons personnelles ou volées. Des prêts et dons financiers de SASSOU : Le Congo de SASSOU est devenu la Banque africaine des prêts. Les crédits accordés tous azimuts par SASSOU sont révélateurs du pillage organisé et de la gestion calamiteuse de la recette congolaise ; les derniers prêts accordés par SASSOU sont les suivants : 100 milliards de FCFA à Alassane OUATARA de Côte-d’Ivoire ; 50 milliards à Alpha CONDE de Guinée - Conakry ; 50 milliards à Mamadou ISSOUFOU du Niger ; 50 milliards à Michel DJOTODIA de la R.C.A. ; 50 milliards à la BDEAC (Banque de Développement des Etats d’Afrique Centrale). Ici, c’est vraiment le bouquet : ce n’est pas la banque qui prête mais l’individu SASSOU qui prête à la banque. SASSOU a aussi financé la campagne électorale de IBRAHIM BOUBACAR KEITA au Mali et de son adversaire Ismaël CISSE. Grand maître de la Grande Loge nationale du Congo, SASSOU finance tous ses réseaux maçonniques du Congo qui jouent également le rôle d’informateurs policiers. Il finance par ailleurs la loge centrafricaine de son « frère de lumière » TIANGAYE, comme la Grande Loge du Bénin et celle du Burkina de son ami DJIBRIL BASSOLE. « La lettre du continent » nous a appris que c’est SASSOU qui a « financé l’intronisation fin 2012 d’ABDOUL KABELE CAMARA à la tête de la Grande Loge de Guinée ». Une autre de ses relations est à la tête de la Grande Loge du Mali, le nommé SADIO LAMINE SOW. Dans les chancelleries africaines, le sujet des prêts de SASSOU est au centre des conversations et tout le monde se met à rêver d’obtenir un prêt de la République de SASSOU NGUESSO. « Qui cherche des milliards, se rend à OYO », tel est le refrain entonné partout en Afrique dans les palais présidentiels. Et dire que tous ces prêts ne sont pas budgétisés, n’intègrent ni les règles, ni les techniques et les mécanismes de l’économie d’endettement, ni ceux des marchés financiers. Le montage et le bouclage de ces opérations financières échappent aux directeurs de la Banque Centrale, du Trésor public et aux Commissions de Finances du Parlement. Et pourtant, le Congo de SASSOU qui dispose à la BEAC de plus de 3000 milliards de réserve, est, de toute la sous – région, après la Centrafrique, le pays le moins loti en infrastructures routières, universitaires, cinématographiques, hospitalières, scolaires, hydroélectriques, portuaires, hydrauliques, aéroportuaires. Le Congo est même 185e sur 189 pays dans le classement Doing Business 2014. Du blanchiment d’argent : l’exemple du siège de l’ARPCE : Le 22 novembre 2013, a été inauguré le bâtiment de l’Agence de Régulation des Postes et Communications Electroniques (ARPCE). Les travaux ont été effectués pendant 30 mois pour un coup officiellement annoncé de 10 984 304 FCFA, prétendument venant de deux prêts bancaires. Travaux attribués à l’entreprise GTA (Générale des Travaux d’Aménagement), une société à capitaux mixtes. Comme bien souvent, dans ce cas, il y a toujours une main d’Allassane OUATARA. Ainsi l’œuvre d’architecture a été confiée à un Cabinet ivoirien : Cabinet Fusion – Architecture – Urbanisme de Côte-d’Ivoire. Le tout « sous la bénédiction du Chef de l’Etat » d’après son DG et bien sûr sans appel d’offres. Selon des architectes approchés, pour 10 milliards, on peut réaliser 4 immeubles de même standing, avec règlement des salaires des travailleurs pendant de nombreuses années. Soulignons que le DG de ARPCE, Yves CASTANOU, est un neveu direct de Mme Antoinette TCHIBOTA, épouse SASSOU. En fait, cette affaire n’est qu’un exemple type de blanchiment d’argent. D’ailleurs, les ressources provenant des impôts et taxes versés par les opérateurs téléphoniques ne sont versés au Trésor qu’à un niveau négligeable. Municipalisation accélérée = Puissante pompe à finances : L’analyse fine de la manière dont sont menées les opérations du fameux programme de « municipalisation accélérée » fait ressortir de nombreux faits scandaleux et contestables. D’abord, l’idée de débloquer d’énormes sommes d’argent pour des projets à réaliser en des délais très courts, expose les départements bénéficiaires à terminer les festivités avec ce qu’on a appelé des « éléphants blancs », c’est-à-dire, des ouvrages non terminés, alors que les financements sont épuisés. Toute cette opération n’est d’ailleurs qu’une puissante pompe à finances confiée à Monsieur Jean Jacques BOUYA des « Grands Travaux », pour renflouer les caisses personnelles de SASSOU d’abord, s’enrichir lui-même et arroser le lobby du clan SASSOU. Chaque fois qu’il a été question de choisir des opérateurs pour exécuter les différents projets, Monsieur Jean Jacques BOUYA, à quelques exceptions près, a toujours pris les entrepreneurs proches du clan. Sauf à trouver des Chinois, des Indonésiens ou des Malaisiens. Certaines sources font état de ce que les puissants du pouvoir sont associés à ces entrepreneurs étrangers. Depuis la première municipalisation, l’enveloppe n’a pas cessé de gonfler : 30 Milliards pour Pointe-Noire ; 100 Milliards pour la Sangha ; 150 Milliards pour la Cuvette ; 80 Milliards pour le Niari ; 525 Milliards pour le Pool ; 450 Milliards pour les Plateaux. Chaque fois, le bilan des réalisations effectives est un sujet de scandale : on n’arrive pas à la moitié de ce qui devrait être fait. Non pas que les ambitions eussent été exagérées, mais tout bonnement parce que monsieur Jean Jacques BOUYA des « Grands Travaux » et les « entrepreneurs » qu’il choisit se mettent impunément un bon pactole de côté. Il est significatif, par ailleurs, que la fameuse « municipalisation accélérée » commence chaque fois par la construction du palais présidentiel dans le Chef-lieu du Département à l’honneur. C’est le premier ouvrage livré à temps, en compagnie de l’aire aménagée pour le défilé et du stade de football. Monsieur Denis SASSOU NGUESSO s’octroie un palais dans chacun des douze départements du Congo. Curieuse conception de l’émergence du pays ! La résidence préfectorale réaménagée ou reconstruite ne lui suffit pas. A propos de l’industrie : L’extraction des ressources minières et ligneuses est pratiquement la seule activité industrielle encouragée par le pouvoir congolais. Et pour cause ? Ce pouvoir en tire des royalties pour confectionner en grande partie son budget. L’industrie de transformation est laissée à la débrouillardise de quelques expatriés désireux de se procurer très vite un magot de FCFA. Le pouvoir de SASSOU pérennise ainsi une économie basée sur l’extraction des ressources naturelles, comme au bon vieux temps du Moyen Congo français. Avec la différence que désormais les trusts français n’ont plus le monopole de cette exploitation. A l’exception de l’année et demi de Transition en 91-92 et des 5 années du Pouvoir LISSOUBA, SASSOU, est à la tête de l’État depuis le 5 février 1979, sans compter les 2 années précédentes (1977-79) où il était n°2 du C.M.P. Alors, durant toutes ces années, qu’a –t-il fait de nos industries et autres fleurons: usine ya Mokalou ya Mossaka, usine des cahiers, chacona, Sotexco, Impreco, IAD, Cidolou, Socavilou, SUCO, tous les offices dans le commerce, les cinémas, Lina - Congo, STB, etc… ? De l’exploitation du bois : Il faut faire une mention spéciale à propos du bois congolais exploité par les compagnies étrangères. Jadis première ressource, sous les régimes de Fulbert YOULOU et Alphonse MASSAMBA DEBAT, le bois occupe désormais la deuxième place après le pétrole. Mais SASSOU ne fait pas entrer dans les caisses de l’Etat les revenus rapportés par l’exploitation du bois. Ils sont discrétionnairement gérés par lui et son ministre des Eaux et Forêts, DJOMBO Henri, SASSOU lui-même dispose d’une scierie industrielle personnelle dans la Cuvette. Avec son allié DJOMBO Henri et les Allemands, SASSOU, a travers la Société IFOS, procède quotidiennement à des coupes massives de bois d’une ampleur inouïe dans la SANGHA, par exemple à Ngombé : par jour, au moins 10 véhicules de grumiers prennent le chemin de Douala, via Ouesso et Sokambo. Donc, sans trace aucune dans les livres des Impôts et du Trésor congolais. A propos de l’agriculture : Malgré tout le tapage que mène le pouvoir à propos d’un certain fonds pour aider au développement de l’agriculture et de l’élevage, les résultats sur le terrain sont à chercher à la loupe. Le pouvoir distribue cet argent aux affidés qui en font un tout autre usage que l’agriculture et l’élevage. Les paysans qui parfois se rassemblent en groupements pré coopératifs ont toutes les peines du monde pour obtenir ne fût-ce qu’un prêt modeste, encore moins une subvention. Le Congo importe à plus de 75% soit = 130 millions de FCFA les produits de première nécessité que sont : la viande de bœuf et de mouton, les légumes (venant surtout de la RDC et du Cameroun), les huiles alimentaires, les œufs… Ayant compris l’intérêt qu’ils peuvent tirer des exploitations agricoles, les dignitaires du pouvoir se mettent désormais à s’intégrer dans le capital de consortiums agricoles étrangers pour s’accaparer des plus belles terres cultivables. Par exemple, un consortium fermier sud-africain a été crédité dans la région du Niari de 17 000 ha arables. Dans la Sangha et la Cuvette ce sont les Malaisiens qui ont obtenu également d’énormes étendues de terre. Pour produire quoi ? Des produits surtout promus à l’exportation, comme l’huile de palme, le maïs, le soja, etc. III - DANS LE DOMAINE POLITIQUE ET DES LIBERTES FONDAMENTALES : Des élections : Les élections législatives de 2012 ont été, chacun le sait, chaotiques : à peine 8% de taux de participation, et dans l’ensemble les députés sont nommés par SASSOU. Sur les élections législatives de 2012, un membre du Comité Central du PCT, GOMEZ De MAKANDA a dit : « Jamais une élection n’aura été aussi sale, dégoûtante que celle du 15 juillet… » : achat de consciences, distribution de monnaie à la porte même des bureaux de vote, des militaires emmenés par camion pour aller voter là où ils ne sont même pas inscrits, manipulation du corps électoral : dans la circonscription de Madibou par exemple on est passé de 7.706 électeurs au 1er tour à… 45942 au 2e tour. Et le scrutin des élections locales qui devait avoir lieu en juin 2013 a été d’abord repoussé pour être par la suite mis en stand by pour on ne sait quand. C’est que le recensement qui devait précéder ce scrutin a été un fiasco total, malgré d’énormes sommes d’argent décaissées à cet effet, on parle de 10 milliards. De la liquidation des partis de l’opposition La volonté bien affirmée de SASSOU est de revenir au système monopartiste. C’est pourquoi il s’emploie à liquider tous les autres partis et associations politiques, particulièrement ceux de l’opposition, étouffés dans toutes leurs tentatives d’organisation de leurs activités publiques. Les zizanies que traversent aujourd’hui l’UPADS et le MCDDI en particulier, c’est SASSOU qui en est l’auteur souterrain et sous-marin. Des détentions illégales et arbitraires, des tortures et des déportations : Les Commissariats de Police et la DGST sont réputés pour leur cruauté dans le domaine du traitement des personnes qui leur sont transférées. Les tortures de tout genre, à l’électricité, ou par injections intramusculaires sont monnaie courante. On enregistre fréquemment des décès dans les Commissariats suite aux coups mortels. Comme dans les deux cas suivants : D’abord le cas de l’inoffensif unijambiste extropié Lambert EWAMBONIO, alias MAO, qui a été interpellé et arrêté en plein jour un midi de février 2013, à côté du magasin diplomatique « Alima » au centre ville par Jean-François NDENGUE en personne, puis jeté par lui dans les geôles du commissariat de police de Ouenzé Madzandza. Garçon paisible, mais NDENGUE l’a traité de « braqueur ». Puis le 23 février 2013, le corps sans vie de « Mao » a été déposé à la morgue municipale de Brazzaville par une Toyota de marque BJ dans laquelle se trouvaient des éléments du Groupe de Répression du Banditisme (GRB) ! Aucune poursuite n’a été diligentée jusqu’à ce jour. Quelques mois auparavant, plus précisément le 05 octobre 2012, le corps inanimé du jeune NDAKAZOU SONGO Jean Marie, âgé de 26 ans, technicien de surface de son vivant, a été déposé à la morgue de Brazzaville avec la mention « corps ramassé » par les policiers du commissariat de Plateau des 15 ans où SONGO était gardé à vue depuis le 28 septembre. Battu à mort dans ces locaux, de jour comme de nuit, le jeune NDAKAZOU a eu le dos fracassé, les côtes gauches cassées. Des faits similaires se déroulent dans tous les Commissariats : Dans toutes ces affaires de tortures et décès, il n’y a jamais eu de poursuites des auteurs de ces crimes d’une gravité inouïe ! Le procès sur les explosions du 04 mars et diverses autres affaires qui ont défrayé la chronique cette année ont fait étalage aussi des traitements inhumains à la DGST. Des personnes sont placées dans les maisons d’arrêt sans dossier ni procédure aucune. Tout récemment, SASSOU vient de renouer avec une pratique coloniale : la déportation. Même à l’encontre des personnes illégalement détenues et non jugées. Des libertés syndicales La liberté syndicale au Congo n’est qu’un vieux souvenir. Les directions des confédérations syndicales sont aux abonnés absents là où il y a les luttes des travailleurs. La CSTC elle-même a comme Secrétaire Général un membre du Comité Central du PCT. Lorsque les syndicalistes dignes de ce nom déclenchent une grève légale pour de justes motifs, ils sont jetés dans les cachots de la Direction Générale de la Surveillance du Territoire (DGST), comme l’ont été, des semaines entières en avril et en juin 2013, les dirigeants de la Concertation pour la Revalorisation de la Profession d’Enseignant (CRPE). De la liberté de presse : Le Conseil Supérieur de la Liberté de la Communication protège tout, sauf les journalistes. Cet organe qui existe depuis près de 10 ans n’a pu obtenir les 300 millions de la subvention de l’Etat à la Presse qu’une seule fois. Pas de maison de la Presse, pas non plus de centre de formation. La dépénalisation du délit de presse n’est qu’un leurre au Congo, comme l’a soutenu tout récemment le commissaire de police BOUITI : « Tant que la loi ne spécifie pas cette dépénalisation, j’appliquerai la loi et je conduirai les journalistes en prison ». C’est le sort qui vient d’être réservé au Directeur de Sel-Piment Raymond MALONGA gardé à vue pendant 10 jours dans un commissariat pour « délit de presse ». En attendant, les suspensions par le CSLC, de nombreux titres privés indépendants pleuvent. Les toutes dernières sanctions : - La Voix du peuple et Le glaive suspendus pour 9 mois en septembre 2012 ; - Radio forum des Droits de l’Homme ; suspendu 3 mois en mai 2010 - La Vérité, suspendu pour 6 mois à la même période ; - Le Trottoir, le Glaive, Thalassa et l’Observateur, suspendus de 4 à 6 mois en juin 2013 ; - Sel Piment, le Glaive et La Voix du Peuple, suspendus pour 9 mois en novembre 2013. Parmi les motifs de ces suspensions, on note le grief ‘d’atteinte à l’honneur des fonctionnaires de l’État, pour avoir jugé ahurissante la nomination par le Gouvernement d’un incompétent notoirement connu comme tel. La Voix du Peuple est par ailleurs traduit en justice avec la complicité du pouvoir, pour diffamation, pour avoir réalisé une interview d’un détenu. Et le Tribunal refuse obstinément d’entendre l’interviewé ! La décision de condamnation est-elle déjà arrêtée ? Au Congo, selon le Conseil supérieur de la Liberté de communication, il est interdit pour la presse d’écrire par exemple que tel fonctionnaire, nommé par le Gouvernement à un poste sensible, est incompétent ou corrompu. Enquêter sur le trafic de passeports diplomatiques est aussi interdit. Surtout ne pas soutenir que « pas grand chose ne fonctionne au Congo ». L’opposition comme les formations politiques et les groupes sociaux non acquis au PCT et au Gouvernement de SASSOU sont interdits d’antenne et de colonne dans les médias d’État, même et surtout durant les périodes de campagnes électorales. De la tentative de l’instrumentalisation des magistrats : Au Congo de SASSOU, c’est pire que sous le mono. Les magistrats doivent être aux ordres. Tout récemment, de hauts magistrats se sont vu confisquer leur passeport avec assignation à résidence de fait. Motif ? Ne pas avoir requis ou condamné comme l’avait prescrit Denis SASSOU dans le procès sur les explosions de Mpila. La situation d’acharnement sans fin du juge béninois Angelo OUSSOU qui a rendu à Cotonou, des décisions de non lieu dans une affaire politique montée de toutes pièces rappelle ce que vivent aujourd’hui des magistrats congolais ayant officié dans l’affaire du 04 mars. Du refus d’exécuter une décision de justice : La Cour criminelle de Brazzaville, dans l’affaire des explosions de Mpila, a rendu un certain nombre de décisions, dont les condamnations à des peines d’emprisonnement avec sursis. Ce qui restitue à ces citoyens leur liberté de mouvement, une fois sorties de prison. Mais SASSOU, qui s’attendait à une sanction ferme, a décidé de clouer les sursitaires à leur domicile. Il cherche aujourd’hui comment faire triompher sa hantise haineuse. Il a même fait faire un pourvoi en cassation par le parquet général dans cette affaire, cest-à-dire par le même parquet général qui avait requis les acquittements au procès. Du jamais vu en droit. IV- DE QUELQUES SITUATIONS PARTICULIÈRES : De l’échec de toutes les médiations SASSOU Pour se donner une certaine étoffe de partenaire nécessaire et indispensable, SASSOU s’est proposé médiateur tous azimuts : concertation RDC, négociations de paix à l’Est de la RDC, situation en RCA. Malgré de milliards engloutis à cet effet, SASSOU a essuyé des échecs partout. Celui-là même qui a été humilié à Kimongo, par un petit contingent angolais, le voilà qui dépêche 500 policiers et militaires congolais en RCA. Mais quoi faire ? Et avec quel équipement ? La nomination du Général Jean Marie Michel MOKOKO à la tête de la Mission Internationale de soutien à la Centrafrique (MISCA) a été faite sans que SASSOU ait été consulté le moins du monde ! Tous ces échecs n’empêchent pas SASSOU de payer un espace publicitaire à TELESUD dans lequel « les congolais sont invités à aller accueillir le 5 décembre à Paris et en masse le médiateur international ». Vraiment le ridicule ne tue pas chez SASSOU. Combien va-t-il dépenser pour acheter des soutiens à sa descente d’avion à Paris ? Oyo, nouvelle capitale du Congo, à la Gbadolité ! Dans cette localité, il n’y a pas de Secrétariat Général du Gouvernement ni aucune autre structure administrative permanente chargée du suivi de l’action gouvernementale. Mais, désormais, tout l’essentiel se passe là-bas. L’opacité est le maître mot de la gestion des grands dossiers dans la chambre à coucher du Président SASSOU à Oyo. Comment comprendre que pour entreprendre des négociations qui sont de l’ordre de 10 milliards de dollars US, Christophe de MARGERIE, le PDG de TOTAL soit reçu à Oyo – le Gbadolité de SASSOU ? De même, c’est à Oyo que le Président SASSOU a traité avec la délégation du Qatar pour l’établissement de contrats pétroliers. Là-bas aussi, à Oyo, le Président a reçu le 3 novembre dernier, Faure GNASSIMBE, le Togolais, pour la signature d’un contrat de 17 milliards de FCFA. Le calendrier des réceptions officielles à Oyo depuis un an seulement est sidérant. Qu’on en juge : 17 septembre 2012 : le Président KABILA ; 18 février 2013 : le Président KAGAME ; 24 mars 2013 : les Présidents KABILA, KAGAME et MUSEVENI ; 12 JUIN 2013 les Présidents KAGAME et KABILA ; 24 juillet 2013 le Président Alpha CONDE ; 22 octobre 2013 : Monsieur de MARGERIE, PDG de TOTAL ET 50 autres personnalités étrangères 7 novembre 2013 : le Président de la Transition en RCA, DJOTODJA ; 8 novembre 2013 : le Président GNASIMBE 11 novembre 2013 : le Président de ENI. Le comble, c’est que pour SASSOU, Oyo est au moins chef-lieu de Département. Ainsi par exemple, dans le cadre de l’opération Mercy Ships, la sélection des patients à soigner gratuitement devant se faire sur l’ensemble du territoire national, le chronogramme ci-après a été établi par SASSOU : - Pointe-Noire et Kouilou : le 28 août 2013 ; - Brazzaville, le 6 novembre 2013 ; - Oyo : le 2 décembre 2013 ; - Ouesso : le 5 décembre 2013 - Impfondo : le 10 décembre 2013 ; - Dolisie : janvier 2014. Seul Oyo n’est pas Chef-lieu départemental. Pourquoi pas Owando ou Ewo à sa place comme ailleurs ? Des liens de SASSOU avec le Qatar : La Grande Mosquée d’Afrique Centrale : L’opinion s’étonne de l’engouement soudain de SASSOU pour le Qatar. Il semble qu’il s’agit pour lui d’envoyer un message à F. HOLLANDE : « Si vous continuez à me traiter comme vous le faites, je donne tout au Qatar ! » SASSOU avait déjà passé ce message à COPÉ et DATI lorsqu’ils étaient venus à Brazzaville percevoir des fonds, notamment à travers le Forum Forbes, pour renflouer les caisses vides de l’UMP. Et SASSOU s’empresse à offrir au Qatar de construire la Grande Mosquée de l’Afrique Centrale à Brazzaville, à l’espace de l’ex UAPT (Union Africaine des Postes et Télécommunications) dans l’Arrondissement de Bacongo ; avec école coranique et services sociaux, s’il vous plait ! Ce qui ouvrira Bacongo aux pèlerinages d’Africains à l’instar de la Mecque. Ce n’est pas par hasard. Les autorités étatiques et religieuses du Qatar visent, comme partout ailleurs, les quartiers pauvres et peuplés – Brazzaville Sud et Bacongo offrent cette opportunité – là où la paupérisation est entretenue. Au fond, il s’agit d’une porte d’entrée dans le Golf de Guinée. Depuis un certain temps, les mosquées poussent à l’envi sur tout le territoire congolais, aujourd’hui au nombre de 192. A Brazzaville, une trentaine ; à Pointe-Noire, plus de 20, à Dolisie plus de 5. Bientôt les minarets seront des éléments du paysage architectural des deux villes principales. Le 9 novembre 2011, une délégation du Wani, une organisation islamique internationale basée en Arabie Saoudite a posé à Poto-Poto la première pierre pour la construction d’une mosquée à l’Institut islamique Paul KAMBA, alors qu’il y a déjà une mosquée dans cet arrondissement. Le 3 juin 2011, une 2e mosquée a été inaugurée à Ouenze avec en annexe, une école coranique. D’autres mosquées viennent d’être construites à Ouesso et à Pokola dans la Sangha. Comme par hasard, les islamistes ont commencé à procéder aux enlèvements au Nord Cameroun, pays frontalier du Congo du côté justement de la Sangha. Dans tout cela, le Congo ne compte que 1,6% de musulmans ! Où SASSOU veut-il nous amener ? N’oublions pas que c’est le Qatar qui finance AQMI au Mali et BOKO Haram au Nigéria. Des procès en cascade à l’étranger et des biens mal acquis. En matière de procédures et procès SASSOU et ses proches sont incontestablement les seuls en Afrique qui sont habitués des Palais de justice étrangers sur le banc des accusés : - Poursuivis pour crimes contre l’humanité dan l’affaire des disparus du Beach en France ; - Poursuivi pour infractions de biens mal acquis en France ; - Traduit personnellement et lui seul en justice en France par les héritiers de la famille De BRAZZA. Dans le premier cas, SASSOU a déjà perdu une étape importante à l’occasion de la procédure qu’il avait initiée à La Haye devant la Cour Internationale de justice pour tenter de faire dessaisir les Tribunaux français dans l’affaire des disparus du Beach. Telle que se déroule aujourd’hui la procédure de cette affaire en France avec les interpellations multiples de proches de SASSOU, tout indique que c’est lui-même qui est visé par la justice française. SASSOU a aussi perdu dans la procédure intentée par la famille De BRAZZA. Les investigations musclées de la police française dans l’affaire des Biens mal acquis, indique que c’est le même sort qui l’attend. Est-ce parce qu’il redoute les effets de ces procédures que SASSOU a dépêché son Conseiller juridique à La Haye pour négocier – en vain – le retrait du Congo de SASSOU de la CPI ? A propos des Biens mal acquis Il ya bien mal acquis lorsqu’on s’est procuré la propriété d’un bien par des moyens frauduleux, au détriment des finances publiques, c’est-à-dire bien au-delà des capacités financières que l’on peut obtenir de ses activités professionnelles propres. S’agissant de SASSOU qui « justifie » sa colossale richesse par le fait qu’il a longtemps été officier, puis occupé diverses fonctions ministérielles, enfin Président de la République, on peut facilement lui objecter qu’il n’est pas seul dans ce cas. Pourquoi tous ces prédécesseurs, y compris Marien NGOUABI, YOMBHY OPANGAULT et Pascal LISSOUBA, ne l’approchent même pas du genou ? L’immensité de son parc immobilier en France et au Congo, ses comptes bancaires dans les paradis fiscaux, ses usines et scieries à Oyo et ses environs, ses amplettes et vacances dorées à l’étranger d’un niveau ahurissant, ses véhicules bolides,, ses fêtes et anniversaires qui vont de scandale financier à scandale financier, etc… ne peuvent trouver leur origine dans ses émoluments de Président de la République, même depuis 30 ans. Et que dire de cette information rendu publique et particulièrement choquante selon laquelle la fille de SASSOU, Julienne et son marie Togolais Johnson « ont acheté un hôtel particulier de Neuilly d’une valeur de 5,57 milliards de F.CFA » !!! Quelle activité professionnelle exercent ces enfants pour avoir sur eux une somme qui s’approche du montant mensuel des salaires de tous les fonctionnaires congolais il y a encore quelque temps. Que dire aussi de cette information de l’hebdomadaire français Charlie Hebdo, parution du 26 décembre 2012, selon laquelle Christel SASSOU a souscrit 3 contrats, d’assurance-vie pour ses 3 enfants âgés de 8, 6 et 4 ans pour un montant total de 695 millions de F. CFA.Il a aussi, entre autres, construit à Brazzaville au centre-ville, un hôtel 5 étoiles à plusieurs niveaux. Il est temps que la Déclaration du Patrimoine, pourtant prévue dans la Constitution Sassouiste devienne réalité. V- De la révision de la Constitution et des préparatifs guerriers de SASSOU : Allergique à l’idée de se voir poursuivi en justice en laissant le Pouvoir en 2016, et, surexcité par tous les nouveaux grands gisements de pétrole découverts dans le Kouilou et la production des mines et du bois, Denis SASSOU tient à s’incruster au Pouvoir, en dépit de sa propre constitution taillée sur mesure mais qui ne lui accorde pas plus de deux mandats présidentiels. C’est dans cette perspective qu’il s’est nommé, en 2007, 2008 et 2012 un parlement à 95% composés des membres du PCT et apparentés. Le moment venu, il leur demandera de l’aider à réviser la Constitution. A défaut, SASSOU est prêt à créer une quelconque situation de troubles dans le pays afin de quérir une nouvelle transition post-crise que lui SASSOU va encore conduire. Dans les milieux bien informés, on parle du rapprochement SASSOU-YIMBA TONDELE, alias Pasteur FINITION. Ce dernier se chargerait alors de créer des troubles dans le Pool en allant provoquer les hommes du Pasteur NTUMI. Il sera alors aisé pour SASSOU de proposer une nouvelle Constitution qui lui confiera à nouveau les rennes du pays ad vitam æternam. Dans cette perspective, il n’a de cesse d’acheter des armes par vagues successives. Cette fois-ci, les caches d’armes ne sont plus dans des conteneurs depuis que cette planque a été découverte, mais dans les sous-sols des maisons des dignitaires du clan SASSOU. On apprend par ailleurs que SASSOU vient de négocier l’achat de 2 patrouilleurs super Dvora avec un courtier israélien auprès de qui SASSOU avait déjà versé 22 milliards de F.CFA en 2008, toujours pour achat d’armes de guerre sophistiquées. Le peuple congolais veut par ailleurs savoir le contenu des « Accords stratégiques » passés par SASSOU avec le Président chinois lors de son passage à Brazzaville. Est-ce lié à la fourniture d’autres armes de guerre ou à l’exploitation tous azimuts des richesses du sous-sol congolais ? Congolaise, Congolais ! De tout ce qui précède, il apparaît que la gestion républicaine des affaires de l’Etat n’existe pas au Congo. Pas de bonne gouvernance. La vie politique est en panne. SASSOU n’a pas le moindre souci de garantir la réalisation de l’alternance démocratique. Seuls le préoccupent les milliards qu’il tire de l’exploitation des richesses nationales, pendant que toute la population du pays croupit dans la misère. LE PAYS PROFOND EST PLACE SOUS PERFUSION ET EST EN DANGER DE MORT ! TOUS ENSEMBLE, SAUVONS – LE. Alors, dès-à-présent, où que tu te trouves, renforce ou crée une section du COLLECTIF SAUVONS LE CONGO, Pour un changement de qualité et pour le Renouveau démocratique, Grâce à la survenance de deux moments majeurs : - l’arrivée du terme légalement échu en 2016, après les 5 années de Transition flexible, des 2 mandats de 7 ans chacun de SASSOU avec, dans la foulée, l’enterrement de sa Constitution ; - le retour à la Constitution du 15 mars 1992 votée démocratiquement par l’ensemble du peuple congolais à plus de 95%, ainsi que par tous les leaders politiques et la société civile. Fait à Paris, le 03 décembre 2013 Le Bureau Central du Collectif SAUVONS LE CONGO.
Posted on: Wed, 04 Dec 2013 17:26:46 +0000

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