LA RÉVOLUTION? QUELLE SOIT SAGE ET UNISSE LES FILS ET FILLES DE NOTRE PAYS. OUI, CEST PÉNIBLE. MAIS ENTRONS EN NOUS ET TROUVONS LA MEILLEURE VOIE. ENCORE UN MESSAGE Si vous êtes nés princes parce que nobles desprit, réappropriez vous ce message et vivez. Si vous êtes nés esclaves parce quappréciant foncièrement le chant lugubre des oiseaux de malheur, fermez vos oreilles et attendez la place qui vous sera réservée de lautre côté du voile. « Koulou diam, Koulou diam ! Koulou diam, ma Gueno ! Gloire à toi, gloire à toi ! Gloire à toi, Eternel ! » Nous voudrions avant de nous exprimer, remercier le divin créateur, Dieu Tout-puissant, de nous avoir donné en héritage comme tout homme, une parcelle de la puissance créatrice divine : le don de lEsprit et la parole. Ce verbe que nos ancêtres ont porté ; ce verbe quils ont conservé de génération en génération jusquà nous. Ainsi, nous ne pouvons nous empêcher de rendre hommage aux poètes traditionnels africains appelés communément griots dans le mandingue et chansonniers dans notre culture Gouro. Nous saluons la mémoire des hommes de lart et de la culture qui aujourdhui sont de lautre côté du voile. En occurrence Dieudonné Niangoran Porquet qui a affermi nos pieds de biche avec sa science : la griotique qui est passée sans doute inaperçue mais attendait peut-être la bonne pluie pour porter du fruit. Alors, une œuvre de lesprit nest jamais inutile : Cest une semence que le vent emporte, que les insectes transportent jusquà la bonne terre afin quelle y soit plantée pour ensuite donner vie. Oui, nous navions fait aucune école de la griotique mais par la révélation de lesprit, nous portons ce titre de grioticien ( cf les écrits de la page Seinabou, la conquête de la liberté : Pourquoi Benjamin Irié est un grioticien). Un titre que l’école de la vie nous a décerné par simple réclamation du destin. Lexpérience est plus âgée que tout homme sur la terre. Un homme avertit ne va jamais se prendre pour le plus sage. Lhomme intelligent est plutôt celui qui,à ses yeux, se voit le moins instruit que les autres. Celui-là, le Dieu suprême laidera-t-il à chacun de ses pas et la nature tout entière se mettra-t-elle à son service. Notre intervention nest ni fondée sur notre intelligence ni sur notre sagesse personnelle qui dailleurs nexistent pas. La portion de lumière habitant tout homme provient du savoir divin. Il faut plutôt rendre gloire à la source. Leffort de lHomme cest simplement de se rendre aux bons puits de Dieu. Nous nous sommes par conséquent abreuvé à une des sources deau vive. Celle de AMADOU Hampâté Bâ. Alors, dans une position de « Komian » ou du « Djinantanzan », envoûté par la puissance qui se dégage de son conte initiatique NJEDDO DEWAL Mère de la calamité, nous allons vous faire part dune révélation. Lhistoire se répète et les hommes sages sen inspirent pour vivre un présent heureux et bâtir un avenir prometteur. Le sage avant daborder le conte, avant de saisir en nous la mauvaise herbe et larracher avait dit : « MA PAROLE INTÉRESSERA TOUS LES DOUÉS DINTELLIGENCE, TOUS CEUX QUI MÉDITENT ET RÉFLÉCHISSENT » Ecoutez donc fils et filles dEburnie encore pourvus de bon sens. Nos propos fortement empruntés de la mémoire du sage nont pas pour but de donner raison à lun ou lautre des camps qui sont en conflit en Côte dIvoire dans notre pays. De toute façon, « mille et mille personnes diraient-elles que le mensonge est vérité, le mensonge restera le mensonge ! Mille et mille diraient-elles que la vérité est mensonge, la vérité restera la vérité. » Lattitude et la vision des hommes ne peuvent changer la destinée de lhumanité : Elle est intraitable. Il est donc bon de comprendre et saccorder avec la volonté du Tout-puissant. Ecoutez donc lhistoire des peuls que nous a relevée le sage AMADOU Hampâté Bâ à travers son œuvre NJEDDO DEWAL Mère de la calamité. Les peuls ne sont pas nés nomades et apatrides. Ils habitaient dans les temps immémoriaux un paradis terrestre nommé Heli et Yoyo. Dans ce pays-là, en un mot « rien ne pouvait causer de mal. Ni venin de scorpion ni venin de serpent ny tuèrent jamais, pas même ni provoquèrent la moindre enflure. Le ciel du pays de Heli et Yoyo était semblable à la première salive de lindigo, du bleu le plus tendre. La brise y était douce, Le cheval magnifique, Et la fille bien belle. .. Les tornades ne provoquaient pas de coups de tonnerre. Jamais la foudre ny avait gâté quoi que ce soit : elle navait pas brûlé larbre, encore moins incendié la maison. En ce pays, tout mal était inconnu.» La paix régnait. Durant un temps si long, quon ne saurait en dénombrer les jours, les peuls vécurent heureux au pays de Heli et Yoyo. Mais à la longue, ils se rassasièrent tant de ce bonheur quils en devinrent orgueilleux et se perdirent eux-mêmes. Ils en vinrent à se conduire de très mauvaise manière. Certains ne respectaient plus rien, au point de se torcher avec des épis de céréales. Des femmes ségayaient avec des animaux mâles. Dautres, délaissant leau , se baignaient dans du lait. Elles sen servaient même pour laver leur linge et faire la toilette de leurs enfants, laver leurs moutons de case ou étalons à robe blanche de leur époux. Nallèrent-elles pas jusquà utiliser de la farine de riz délayée pour badigeonner leurs maisons ? Parfois, lenvie les prenant, elles sortaient nues dans la rue, balançant leur croupe pour bien montrer leurs avantages. Des hommes les imitèrent et se mirent tout nus. Ils rencontraient les femmes dans la brousse pour sy comporter comme des bêtes. Peu à peu hommes et femmes refusèrent le mariage et sen firent une gloire. Etre célibataire devint un état normal. Ainsi vécurent le plus grand nombre des peuls, sans quaucun avertisseur vînt les mettre en garde. Quand cet état de chose eut duré trop longtemps, Dieu se fâcha. Ayant décidé que le malheur recouvrirait les peuls pervers, il entreprit de créer lêtre qui serait lagent de ce malheur. Ainsi naquit NJEDDO DEWAL Mère de la calamité. Quand elle toussait, des étincelles jaillissaient de ses poumons. Quand elle se grattait, des abeilles sortaient de son corps. Si elle respirait face à un arbre, il se desséchait. Si elle criait sur une montagne, la montagne sécroulait, se brisait et devenait farine de terre. Ainsi tapie dans son abri, dans lombre, elle opérait ses sortilèges, lesquels répandaient leurs néfastes effets sur tout le pays de Heli et Yoyo. O Frères et sœurs bien-aimés ! Pourquoi nous combattre les uns et les autres ? NJEDDO DEWAL Mère de la calamité nest pas un être humain. Il est un instrument de la colère divine. Aux hommes sages de décoder l’énigme. Aux hommes intelligents de capter la voix du salut. Comme avait dit le sage à travers ce conte : « Les choses ne redeviendront normales qu à la mort de NJEDDO DEWAL, la Mère de la calamité. Mais hélas ! La grande nocturne vivra longtemps, car elle est dun métal solide et difficile à fondre. » Mais il faut un sacrifice. Dun homme de Bien viendra notre secours. Ce nest certes pas facile de trouver cet type dhomme mais quand les prières sont exaucées, les choses les plus rares peuvent venir à portée de la main car le ciel y est pour quelque chose. Cet homme ne cherche jamais à minimiser qui que ce soit. Il nest pas superbe ; il considère les gens et à lesprit ouvert. Il se conduit comme un homme qui cherche à sinstruire. Il possède lhumilité, la bienveillance, la droiture, le respect des autres et par-dessus tout, la charité. Tel est lhomme énigmatique de notre délivrance. QUE LES HOMMES SPIRITUELS, NON DES RELIGIEUX MONDAINS, ÉLÈVENT LA VOIX VERS LE TOUT-PUISSANT ; QUILS MÉDITENT ET DÉCOUVRENT CET HOMME QUI VA AGIR AFIN QUADVIENNE LA PAIX DE NOTRE NATION.
Posted on: Mon, 25 Nov 2013 10:21:14 +0000