Le Coran Le Coran est le livre le plus sacré . Cest le - TopicsExpress



          

Le Coran Le Coran est le livre le plus sacré . Cest le premier livre connu à avoir été écrit en arabe, quil a contribué à fixer[réf. nécessaire]. Cest la parole de Dieu, transmise à Mahomet. Étant illettré, ce sont certains de ces compagnons lettrés par exemple Zaid ibn Thabit, qui ont mis par écrit les versets du Coran au fur et à mesure des révélations queut Mahomet. Ces versets étaient écrits sur des feuillets, pièces de cuir, os plats prélevés de carcasses danimaux. En somme, tout support sur lequel les scribes pouvaient écrire les versets que Mahomet dictait26,27. Cest le calife et ami de Mahomet, Abou Bakr As-Siddiq, qui, peu après la mort du prophète de lislam, met Zayd ibn Thâbit à la tête dun comité ayant pour but de réunir tous les versets écrits de son vivant pour en faire un seul ouvrage. Afin déliminer tous risques derreurs, le comité naccepta que les écrits qui avaient été rédigés en présence de Mahomet et exigea deux témoins fiables à l’appui, qui avaient réellement entendu Mahomet réciter les versets en question. Cest le troisième calife également ami de Mahomet, Outhman (calife entre l’an 23 et l’an 35 de l’Hégire) qui demanda qu’on en fasse plusieurs copies reliées. Selon le récit religieux musulman, cette transmission de larchange Gabriel à Mahomet aurait eu lieu de manière fragmentaire par voie auditive, par la voie du rêve prophétique ou par la voie de linspiration divine (wahy), durant une période de vingt-trois ans. Après des débats houleux, le calife al-Mamum à Bagdad, vers 820 proclame le Coran, manifestation de lattribut de Allah appeléKalâm28 de Allah, par dogme, incréé, éternel et inimitable. Le débat se prolongera jusquau IXe siècle. Ahmad Ibn Hanbal, aux prises avec une véritable inquisition musulmane, ayant assigné le rôle des autres écrits - hadîth, sunna — déclare finalement le Coran incréé de la première à la dernière page. Il ne peut donc pas avoir été écrit, précédé, ni prolongé. Son origine nest pas humaine. La seule étude du texte se résume à lapprendre par cœur et à en rechercher le sens transmis, et à le mettre en pratique. Il est au cœur de la pratique religieuse de chaque musulman. Pour celui-ci, le Coran est un livre saint qui na pas subi daltération après sa révélation, car Dieu a promis que ce livre durerait jusquà la fin des temps : le texte ainsi que sa signification sont préservés sur Terre, cest-à-dire quils existent et sont détenus par la majorité selon un hadith de Mahomet, mais cela nempêche en rien lexistence de mauvaises interprétations chez ceux qui ne sont pas versés dans la science. Le Coran est divisé en cent quatorze chapitres nommés sourates, de longueurs variables. Ces sourates sont elles-mêmes composées de versets nommés âyât (pluriel de larabe âyah, « preuve », « révélation »). Lordre des versets et sourates tel quon le connaît a été dicté par Mahomet. La plupart des musulmans ont un grand respect pour le Coran et font les ablutions, cest-à-dire se lavent comme pour faire les prières, avant de le lire. Les vieux exemplaires sont brûlés, et non détruits comme du vieux papier. Le statut théologique du texte le met en effet à lécart de toute autre chose : le texte contenu dans le livre est censé être une manifestation de la puissance de Dieu et est considéré par les musulmans comme un miracle accordé à leur prophète. La plupart mémorisent au moins une partie du Coran dans sa langue originale, l’arabe. Cette partie correspond aux versets nécessaires pour faire les prières quotidiennes. Ceux qui ont mémorisé le Coran en entier sont connus sous le nom de hāfiz. Il existe plusieurs traductions du Coran de l’arabe en langues étrangères. Certains musulmans pensent que le Coran nexiste que dans sa version originale en langue arabe et que les traductions étant d’origine humaine sont imparfaites et faillibles et aussi en raison de caractéristiques polysémiques proprement intraduisibles de l’arabe, et enfin parce que le contenu aurait été inspiré juste dans cette langue. Ils considèrent donc les traductions comme des commentaires ou des interprétations de sa signification, et non comme le Coran lui-même. De nombreuses versions modernes présentent le texte arabe sur une page et la traduction sur la page lui faisant face. Selon certains enseignants de luniversité Al-Azhar du Caire[réf. nécessaire], penser à reproduire le Coran dans une langue autre que l’arabe est en soi un péché, mais l’explication et l’explicitation du livre dans toute autre langue que l’arabe ou en arabe (afin de faire comprendre le texte original) sont permis s’il est réalisé par quelqu’un comprenant non pas les mots selon la langue mais selon les règles de la religion
Posted on: Wed, 06 Nov 2013 18:41:16 +0000

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