Les pillards SELEKA de Boy- Rabe devant la barre sans défense - TopicsExpress



          

Les pillards SELEKA de Boy- Rabe devant la barre sans défense Pour une première fois, dans l’histoire de la justice, les avocats du Barreau de Bangui refusent à l’unanimité de plaider en faveur des criminels dans l’affaire Boy-Rabe. Pourtant, en matière des personnes voire indigentes ne disposant de moyens nécessaires de s’offrir les services d’un avocat défenseur, la loi autorise le parquet à commettre d’office un des leurs. Mais cette fois-ci par pur nationalisme, ils déclinent cette offre par devoir de conscience et de solidarité avec le peuple centrafricain meurtri qui subit l’humiliation, la terreur et le martyre des éléments Séléka depuis leur entrée à Bangui, le 24 mars dernier. Les éléments Séléka à l’origine des actes de pillages, de vols, des exécutions sommaires et des exactions de tous genres arrêtés et écroués à la maison centrale de Ngaragba au lendemain des tristes et douloureux événements de Boy-Rabe sont traduits en juste pour répondre de leurs actes odieux contre la population centrafricaine. Ils sont au nombre de 8 soldats à se retrouver dans le box du tribunal correctionnel de Bangui. Un nombre infime nombre de personnes appréhendées qui intrigue l’opinion nationale vu l’étendue des dégâts causés par des contingents d’hommes en treillis lourdement armés déployés, apparemment, par l’ancien ministre de la sécurité , de l’émigration-immigration et de l’ordre public, le « Général » Nourreldine Adam. Selon les habitants de ce quartier, ces hommes sans foi ni loi bondés dans au moins une quarantaine de BJ 75 ont fait irruption et commençaient à tirer des coups de feu, de toutes parts et à ras le sol. En un laps de temps, ils ont investi le quartier et faisaient du porte à porte à la recherche, dit-on, des caches d’armes sous prétexte de procéder à un insolite désarmement des ex-éléments de la garde présidentielle de Bozizé. Il nous parait que ça soit la séléka qui s’occupe du désarmement des FACA qui n’existent plus de fait. Puisque le chef de l’Etat de transition Michel Djotodia s’est montré intransigeant à ce sujet estimant la nécessité de refonder l’armée nationale qui manquerait de sa crédibilité. A ce moment là, il appartiendrait au processus DDR d’enclencher les opérations. D’aucuns s’interrogent de savoir depuis quand des rebelles, forces non conventionnelles désarment des forces régulières de formation ? En agissant de la sorte, les Séléka auraient une idée belliqueuse derrière la tête. Pendant les opérations de ratissage à Boy-Rabe, ils ont utilisé la manière forte. En réalité, ils étaient à la recherche effrénée des jeunes gens habitant ce quartier qui, eux, comprenant l’enjeu ont préféré détaler bien avant. Passant de maison en maison dont les occupants ont abandonnés quelques instants plus tôt, ils emportent les mobiliers, ustensiles de cuisine, balais et tout ce qui s’y trouve. Les petits pousseurs et conducteurs de taxis motos sont réquisitionnés pour convoyer le butin vers une destination inconnue. Selon les sources concordantes c’est le Général Nourreldine qui aurait commandité et donné l’assaut contre la paisible population de Boy-Rabe qui n’aspire qu’à vivre en paix. Maintenant, le vin amer est tiré et l’on a bu. Comment expliquer que sur une quarantaine de véhicules qui était en activité sur le terrain, seulement 8 assaillants qui sont appréhendés et présentés à la justice ? Pis encore, ce sont tous des centrafricains considérés comme des éléments incontrôlés qui n’ont rejoint la rébellion qu’à Bangui. Selon les témoignages, ceux qui ont pillé ne savent parler ni sango ni français. Ce sont sans doute des sujets tchadiens et soudanais. Les dirigeants de la séléka se disculpent en trouvant des boucs émissaires mais où sont donc passés les véritables pillards ? Franchement, puisque nous vivons dans un Etat d’exception où la justice fait défaut, il n’ya que la politique de deux poids deux mesures qui est de règle. Ni plus ni moins cela est une parodie de procès pour divertir le public et donner l’impression à la communauté internationale que les auteurs des crimes sont en train d’être punis. D’ailleurs, lors de son passage devant les conseillers nationaux, le vendredi dernier, le ministre de la sécurité, Josué Binoua était revenu de loin. Sans passer par des détours, on lui a dit crument que les ennemis des centrafricains ne sont autres que Tchadiens et Soudanais pourquoi chercher les causes de nos malheurs ailleurs ? Il faut atterrir de la planète Mars pour ne pas comprendre les malheurs qui s’abattent sur le pays. La justice sera-t-elle capable de rechercher les auteurs des crimes perpétrés sur l’ensemble du pays et les juger ? Ou alors faille-t-il attendre la mise en place du comité de dédommagement des victimes annoncé par Michel Djotodia ? En attendant le sentiment général est à un soulèvement populaire pour exprimer un désarroi et un ras-le-bol. lepays
Posted on: Sun, 01 Sep 2013 07:08:09 +0000

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