L’une des choses qu’il faut commencer à se dire, je crois, - TopicsExpress



          

L’une des choses qu’il faut commencer à se dire, je crois, c’est que si le (ou la) pervers s’est emparé de nous, c’est parce que nous en valions la peine. Ce n’est pas un être médiocre ni apathique dont il a besoin, mais de quelqu’un de bon, de brillant, rempli de tout ce que le pervers n’a pas justement. Comme un parasite, il pompe nos qualités en tentant de faire croire à la ronde qu’elles sont siennes et surtout nous laisser penser au fil du temps que nous en sommes démuni(e)s. J’ai eu personnellement la chance d’avoir eu des enfants qui m’ont toujours rassurée, toujours valorisée. Combien de fois suis-je allée les voir pour leur demander : Est-ce vrai que je suis hystérique ? Est-ce que réellement vous avez peur de moi ? Est-ce que je suis vide ? Creuse ? minable ? Et à chaque fois ils me renvoyaient l’image de mon humanité, de ma volonté d’être juste et bonne. A chaque fois leur amour pour moi me ramenait à plus d’estime envers moi-même. Je sais que tout le monde n’a pas cette chance et j’en suis vraiment triste pour eux(elles). L’estime de nous, c’est bien sûr la première chose que le pervers va piétiner parce que justement,si on s’estimait, on ne supporterait pas d’être traité(e)s de la sorte !! Une fois qu’on est parvenu à se soustraire des griffes de notre bourreau, il faut se dire qu’on vaut la peine, qu’on a vaincu le monstre, qu’on l’a fait sans devenir un monstre à notre tour. Il faut s’aimer comme on aimerait sa (son) meilleur(e) ami(e)… Il faut être bon(n)e avec soi-même. Nous méritons d’être heureux, sans autre raison que ce droit fondamental au bonheur que nous devrions tous avoir.
Posted on: Thu, 28 Nov 2013 18:05:05 +0000

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