Ma Solitude : je la subis et je l’ai choisis Je la revendique - TopicsExpress



          

Ma Solitude : je la subis et je l’ai choisis Je la revendique et je ne la regrette pas………puisque je l’ai choisi……. je l’aime et n’en souffre pas…….parfois je souhaite la rompre mais je crains les rencontres… Dans tous les cas, je vis ma solitude comme une pause imposée par la vie, une plongée en soi. Qu’il faut mettre à profit pour plonger au fond de soi. C’est quoi la Solitude ? C’est quoi un homme ou une femme seule ? Un ou une célibataire ? Et les amants et les maîtresses d’hommes ou de femme mariés ? Et les divorcées qui vivent avec leurs enfants ? Et ceux ou celles qui sont amoureux (ses), mais qui vivent chacun chez soi ? D’un côté de la table, les « en couple » ; de l’autre, les « tous(es) seul(e) ». Qui refusent parfois l’expression : « Je ne me sens pas seul(e). Ce n’est pas parce que je n’ai pas d’homme ou de femme dans ma vie que je suis isolée. Ou qui acceptent la contradiction : « Oui, j’ai envie d’un homme ou d’une femme dans ma vie, seulement, je n’en ai pas besoin. Oui, c’est parfois une souffrance, mais c’est une souffrance mesurée……. Et la différence avec moi c’est que je n’en souffre pas donc je ne peux pas mesurer cette « souffrance » J’aime ce débat passionné, à la mesure des préjugés et des fantasmes que l’on plaque sur les êtres seuls. Aujourd’hui, ils sont devenus un phénomène de société en évolution. A ce titre, ils échappent aux caricatures qu’ils suscitaient auparavant. Finis les vieux garçons et les vieilles filles handicapées du cœur et des sens. Actuellement, rares sont ceux ou celles dont la solitude est un choix de vie. Et beaucoup pressentent qu’ils peuvent être amenées à la vivre, un jour ou l’autre, comme une pause entre deux histoires d’amour, un temps de calme avant que le cœur ne se remette à battre……. Mon cœur bat…..mais pas pour les même raison….. il bat parce que je suis en vie…. et que je profite pleinement de cette vie…… Ma solitude refuge Ma solitude peut même être un soulagement, pour ceux qui apprennent à vivre seul ou seule, après des batailles d’amour perdus ou dans des divorces douloureux…… J’ai tellement évité de sortir de ces incessants conflits que je savoure ma solitude…… bien sûr, elle est peuplée, puisque j’ai trois enfants……mais elle est parfois angoissante parce que je dois brutalement faire face, seul, à des soucis matériels et pratiques…… mais que l’on ne me parle plus d’une femme….pour l’instant……. dans ma vie……car je viens de me prendre une grosse claque de chez « maison »……peut être que cela viendra sans doute un jour, mais, pour l’instant, je suis dans le rejet…..de toute autre relation….. Je vis cette « claque » comme un deuil à faire d’une histoire d’amour, la solitude des désaimées est souvent douloureuse. Lorsque, après 15 ans de solitude, dans l’espoir de pouvoir la rompre…….car un peu las de rentrer chez moi et me retrouver seul face à mon assiette quand je dîne à la maison……alors dans l’attente……de pouvoir rompre cette solitude…..sans vraiment espérer……je ne rends de comptes à personne. Pour un homme…..enfin un beau jeune homme…… de mon âge, j’ai appris à vivre seul, c’est une renaissance et une rééducation en même temps….. La solitude souffrance Qui dit rééducation dit souffrance, combat contre des inhibitions profondes…….moi Michel 53 ans, seul depuis quinze ans, je me souviens de l’angoisse qui me saisissait, les premiers temps, à ma table du petit déjeuner……me lever seul, me retrouver seul devant mon bol de café…..allumer ma première cigarette……..à l’époque je fumais……beaucoup même……ne parler à personne avant d’aller au boulot, ça fait peur……. parfois, on se sent prêt à tout pour que ça cesse……et puis, on s’habitue……le premier resto, le premier ciné, les premières vacances tout seul… autant de victoires acquises sur des murs que l’on pensait infranchissables…… lentement, la vie se structure autour de cette solitude….. on apprend à trouver le juste équilibre…….. un équilibre parfois précaire…… cette solitude que je vis avec sérénité la plupart du temps m’a été renvoyée à la figure quand je suis tombé amoureux d’une femme et que ce sentiment n’a pas été réciproque………on m’admire……on me respecte…..on me place sur la première marche du « podium »…..pour ce que je fais……mais je m’en fiche de ça……dans ces moments-là, les inquiétudes sur l’avenir reviennent avec violence. Suis-je seul ad vitam aeternam ? Et pourquoi suis-je tout seul ? Ces rencontres qui n’aboutissent pas……me renvoient brutalement à la faille, au manque…… On peut aller chercher la réponse au « pourquoi suis-je seul ? » dans les injonctions de l’entourage, des parents ou des copains….des copines…… Et faire sien des remarques comme : « Tu es sur que tu n’es pas trop exigeant ? », « Evidemment, tu ne sors jamais ! »……alors que je sors……même trop parfois…..« Pourquoi tu n’essayes pas les petites annonces ? » Et la culpabilité s’installe, accentuée par cette culpabilité qu’on nous impose……..appelle « les humiliations sournoises »…….nous sommes coincées entre le regard étonné de nos proches et le leurre entretenu par les médias sur la bonne humeur sans faille de ces jeunes hommes ou femme seul….jolis……jolies….intelligents……intelligentes cultivés…..cultivées….hyperactifs……hyperactives…….libres de notre temps…..épris….. éprises de notre indépendance et au top niveau de notre profession… Le célibat a un poids, celui de la solitude et de l’injustice. Car l’homme ou la femme seule…….sont ceux qui contrarie les plans de table, menace la paix des ménages, paye au prix fort leur vacances, se voit reléguée à la plus mauvaise table au restaurant, et se doit d’être disponible en famille pour s’occuper des vieux parents et au travail pour pallier les imprévus. Et, à l’âge de la carte Vermeil, si le “vieux” possède encore certains attraits, la “vieille” devient transparente. » Sans compter que les premiers cheveux blancs annoncent l’emballement de l’horloge biologique. « Soyons honnêtes, Jusqu’à un certain âge, c’est sympa le célibat entrecoupé de relations dites “passionnelles”, mais dans les années qui suivent se pose la question de savoir si je vais vieillir seul……... je vire à l’obsession parce que, parti d’une solitude voulue, j’arrive devant un choix à faire……finir seul…….ou prendre le risque de me « caser »……avec les contraintes que ça implique………c’est souvent le moment où je comprends qu’il est temps de faire le point sur moi-même……..mais je n’ai pas le temps…….. Ma recherche de cette « rencontre »………a toujours retardé la formation d’une vie de couple………car peut être trop exigeant…….. Je rechute régulièrement dans le besoin, du manque de lautre, pour remplir ce vide…….et ce malgré plus de dix ans de cette solitude choisi……... Javance, mais à mon rythme…….le plus difficile, cest dêtre parfois le seul à avancer et de devoir laisser tant de gens derrière soi……… La solitude est parfois mon amie, mais jai envie de pouvoir un jour partager de bons moments avec quelquun qui aurait choisi aussi davancer, ou au moins tenter de le faire. Quelquun qui maccepterait tel que je suis, avec mes zones dombre et de lumière... Je pratique assidûment la méditation……..cela me porte et maide à supporter ce qui est parfois……insupportable……. limpression parfois dêtre là, sans un véritable sens à ma vie……….je répugne à faire du remplissage, mais parfois cela pourrait être une solution de facilité. Je sais que cela ne me correspond pas du tout…….jaime le silence……. le calme et ma………. solitude... voilà……merci à tous ceux qui arriveront jusqu’au bout de cette « connerie »……..mais j’avais envie de vider ce sac « poubelle »……..Alors comme le dit le proverbe : « Il ny a pas de chemin qui mène au bonheur. Le bonheur est sur le chemin.
Posted on: Thu, 21 Nov 2013 23:50:55 +0000

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