Mais outre cette réforme de la police qui s’avère urgente, la commission préconise d’inscrire les évènements de Siliana dans un cadre plus large; celui de la justice transitionnelle. Les exactions infligées aux habitants de la ville ne sont en effet qu’une répétition des exactions de l’ancien régime. Et des exactions similaires continueraient éventuellement à se reproduire, tant que les réformes institutionnelles ne seront pas mises en place. Dans ce contexte, la commission a appelé à inclure ces blessés dans la liste des blessés de révolution. Ils auraient droit de ce fait à la prise en charge médicale et aux dédommagements. Mais avant tout, l’Etat devra leur garantir la vérité, la poursuite des « bourreaux », la réhabilitation et une reconnaissance morale. Une réhabilitation sur ce qui s’est passé en novembre 2012 certes, mais aussi des excuses pour des décennies entières de mépris et de paupérisation endurées par le gouvernorat de Siliana et les gouvernorats limitrophes. leconomistemaghrebin/2013/03/19/les-plaies-sont-encore-beantes/#sthash.D6skl24Q.dpuf
Posted on: Sun, 24 Nov 2013 19:46:42 +0000
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