Mwenze Nkongolo quitte les concertations nationales! Radio Okapi, - TopicsExpress



          

Mwenze Nkongolo quitte les concertations nationales! Radio Okapi, le 26 septembre 2013 Mwenze Kongolo. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo L’ancien ministre congolais de Justice, Mwenze Nkongolo, se retire des concertations nationales. L’ancien collaborateur de l’ex-président Laurent Désiré Kabila a déclaré le jeudi 26 septembre que les problèmes de fond n’étaient pas évoqués au cours de ces assises convoquées pour consolider la cohésion nationale afin de mettre fin à la guerre dans l’Est du pays. Le président du parti des patriotes Kabilistes a regretté que « l’amnistie promise par le chef de l’Etat » à l’ouverture des concertations nationales ne soit toujours pas accordée alors qu’« on tend vers la fin » de ces assises. Ce forum doit se clôturer le samedi 28 septembre prochain. « Ça nous révolte parce que c’est une promesse d’un président de la République. S’il ne peut pas tenir ces paroles qu’il a solennellement prononcées, attendez-vous à ce que la fin [des concertations nationales, ndlr] puisse être mauvaise », a affirmé Mwenze Kongolo. Dans son discours inaugurant les concertations nationales, Joseph Kabila, avait promis « des mises en liberté conditionnelle de certains prisonniers » pour « permettre une décrispation de la situation ». Il avait également annoncé, sans en préciser les bénéficiaires, qu’une grâce présidentielle est en étude en attendant le vote par le Parlement d’une loi d’amnistie. Pour Mwenze Kongolo, cette amnistie devrait être accordée aux « prisonniers politiques » et « aux gens qui ont été mal jugés dans des contextes très difficiles et à qui on a donné des sentences qui me semblent exagérées ». « C’est le cas de ceux qui ont été mis en prison lors du procès de l’assassinat de Laurent Désiré Kabila », a-t-il précisé. Un autre concertateur avait claqué la porte de ces assises quatre jours après leur ouverture. Clément Kanku, président du parti d’opposition Mouvement pour le Renouveau (MR), avait également demandé au chef de l’Etat de ne pas se contenter de faire des promesses mais de gracier les prisonniers politiques. Concertations Nationales : La CPR dénonce le flou entretenu sur la finalité des conclusions ! Jeudi, 26 Septembre 2013 La Coalition des Patriotes pour la République (CPR), une plate-forme de l’Opposition, qui participe aux Concertations Nationales dénonce le flou entretenu sur la finalité des conclusions de ces Concertations en l’absence de leur caractère contraignant. Dans une déclaration faite hier, mardi 25 septembre 2013, à l’issue d’une session extraordinaire de l’Assemblée Générale, la CPR a indiqué que si elle avait accepté de participer à ce forum, c’est pour la simple raison d’assumer ses responsabilités républicaines et patriotiques, c’est-à-dire, de faire entendre et partager ses idées sur diverses questions importantes, qui bloquent la marche du pays, en vue de contribuer à la cohésion nationale. Mais hélas, s’exclame-t-on dans une déclaration politique signée François-Xavier Belcthika Kalubye, président du Bureau Exécutif. Selon la Coalition des patriotes républicains, l’organisation et le déroulement des travaux de ces concertations ont affiché, un constat malheureux tant sur l’organisation générale, que sur la conduite des travaux. Concernant l’organisation des travaux, la CPR déplore l’absence dans l’Ordonnance des références au Facilitateur et au Représentant du Secrétaire Général de l’ONU, ainsi que celle de la définition claire de leur rôle respectif au regard de la Résolution 2098 du Conseil de Sécurité des Nations Unies et de l’Accord-Cadre d’Addis-Abeba, de même que la non prise en compte des observations pertinentes faites pour la requalification de l’Ordonnance concernant les concertations. La CPR dénonce ce qu’elle appelle ‘‘le flou’’ entretenu sur la finalité des conclusions de ces Concertations en l’absence de leur caractère contraignant, et même l’absence de la parité entre composantes au profit du camp du pouvoir. Elle ajoute aussi, l’indescriptible désorganisation dans l’établissement des listes des participants, au niveau de leur origine, leur constitution, leur communication, et leur nombre, et l’établissement de la liste des délégués de la diaspora d’une manière tendancieuse et clientéliste. De la conduite des travaux Pour ce qui concerne la conduite des travaux, la CPR déplore l’imposition du Règlement Intérieur à la Plénière, sans débat, au prétexte que ce dernier a été examiné par une commission mixte d’experts, privant ainsi ledit règlement de la caution politique de légitimité que confère le débat de la plénière. Elle dénonce le non-respect d’une manière générale, des choix de participation des Etats Généraux exprimés par les délégués en fonction de leur préparation, limitant ainsi l’efficacité de leur participation surtout en l’absence d’une plénière générale où ils pouvaient apporter leur contribution sur le dossier dont ils ont la maîtrise. Ce n’est pas tout ! La CPR fustige également l’absence d’un débat général d’orientation en plénière avec l’apport des contributions des divers participants sur diverses questions soulevées. Qu’à cela ne tienne, la CPR reste convaincue comme elle a toujours déclaré que, les Concertations-dialogue, restent la voie pacifique obligée de restaurer la cohésion nationale. Mais pour ce faire, dit-on au CPR, les principes d’impersonnalité, de la primauté de l’intérêt général, d’inclusivité, et de la parité entre composantes, doivent être de mise dans l’organisation et le fonctionnement desdites assises. D’après la CPR, les concertations en cours risquent de conduire à l’aggravation de la crise congolaise nécessitant recours à la tenue d’un autre forum qui réunirait, dans sa préparation et son déroulement, les conditions qui relativiseraient les préjugés, rapprocheraient les protagonistes et faciliteraient la cohésion nationale. En tout cas, la CRP insiste sur la tenue d’un forum crédible, dont les résultats favoriseraient la cohésion nationale souhaitée par tous les congolais. Cependant, elle reste catégorique à la révision des dispositions intangibles de la Constitution, spécialement, son article 220, et l’intégration des éléments quelconque du M23 dans l’armée nationale. Guy Elongo Concertations nationales : le gouvernement d’union nationale divise. Le Phare, le 26 septembre 2013 Contrairement à l’optimisme affiché mardi par le co-modérateur des Etats généraux chargés de la « Bonne gouvernance et Réforme institutionnelle », Michel Bongongo, pour la finalisation des rapports dans le délai de 48 heures convenu avec le présidium, le décor semble planté pour une nouvelle prolongation de ces assises nationales, après celle annoncée en fin de week-end dernier. Le blocage était perceptible hier mercredi 25 septembre dans les différents Etats généraux, notamment à l’hôtel Le Royal où est basée la thématique « Economie et Secteurs productifs ». Ici, certains participants sont montés au créneau pour dénoncer le fait que leurs propositions sur la situation économique du pays ont été éludées dans le rapport final. Une situation similaire a été fustigée par Delly Sessanga dans les Etas généraux de la « Décentralisation et Renforcement de l’autorité de l’Etat ». Par ailleurs, les deux co-modérateurs des Etats généraux de « Economie et secteurs productifs », Gilbert kiakwama et Olivier Kamitatu, ont fait le déplacement du Palais du peuple pour faire part au présidium de la tension qui monte à l’hôtel Le Royal suite aux divergences entre membres. Dans les Etats généraux de la « Bonne gouvernance et Réforme institutionnelle », la plénière prévue hier mercredi n’a pas eu lieu. D’après Zacharie Bababaswe, la divergence persiste sur le partage du pouvoir. Il a fait remarquer que la proposition du partage du pouvoir formulée par l’Opposition est irréaliste, d’autant plus qu’il existe une majorité qui a gagné les élections du novembre 2011 en République Démocratique du Congo. Ce député a suggéré, au nom de la cohésion nationale, un gouvernement de large ouverture qui comprendrait certains acteurs de l’Opposition à désigner selon le pouvoir discrétionnaire du chef de l’Etat, conformément à la Constitution. Un acteur de la Majorité s’exprimant sous le sceau de l’anonymat a accusé les acteurs de l’Opposition de faire monter les enchères dans les Etats généraux en fonction de leurs ambitions politiques. De leur côté, plusieurs acteurs de l’Opposition pensent que la gestion consensuelle du pays est devenue irréversible, suite à l’incapacité des animateurs des institutions en place de relever le défi de la survie de la RDC en tant que Nation en mettant fin à la guerre de l’Est, en boostant la décentralisation ou l’économie pour le bien-être social de la communauté. Pour Serge Mayamba, la convocation des Concertations nationales par le chef de l’Etat est un aveu d’échec de la Majorité actuelle au pouvoir. La proposition de l’Opposition sur la gestion consensuelle de l’institution Sénat qui souffre d’une crise de légitimité depuis 2 ans ainsi que des Assemblées provinciales et des entités de base comme les mairies, les communes, les secteurs, faute d’ élections dans le délai constitutionnel, est au centre de la controverse dans les Etats généraux de la « Bonne gouvernance et Réforme institutionnelle ». A l’hôtel Invest, dans les Etats généraux de la thématique « Démobilisation et Rapatriement des groupes armés », les travaux sont bloqués suite au boycott du groupe de Lisanga Bonganga qui continue à réclamer la présence des groupes armés actifs à l’Est. Lisanga estime que les groupes armés qui se sont mués en partis politiques à l’issue de l’Accord du 23 mars 2009 ne peuvent plus parler au nom de cette sous-composante,à l’instar du MLC, du RCD et d’autres partis politiques répertoriés autrefois comme mouvements politico-militaires. Face à toutes ces divergences, il est à craindre que les Concertations nationales ne s’enlisent dans une nouvelle prolongation, fort préjudiciable à la Nation politiquement et financièrement. ERIC WEMBA Concertations nationales : les attentes des Katangais Le Phare, le 26 septembre 2013 A quelques jours de la fin des Concertations nationales, le Cadre de Concertation de la Société Civile du Katanga a élevé la voix pour exprimer les attentes de ses populations sur les Concertations nationales. Mardi 24 septembre 2013 à Kabinda Center, son Coordonnateur et porte-parole, Jean-Pierre Muteba Luhunga, a souligné que ses congénères réclament la prise en compte de leurs revendications légitimes. Dans le lot, il y a la retenue à la source de 40% et le découpage immédiat du Katanga en 4 provinces constitutionnelles pour « booster son développement ». En effet, a souligné Jean-Pierre Muteba, qui a lu publiquement une déclaration exposant ces perspectives, déjà en 2008 au mois de mai, les populations de 4 futures provinces avaient organisé des marches pour revendiquer l’érection de leurs provinces. « Depuis lors, elles organisent des marches, encadrées par les organisations de la Société civile, pour obtenir des provinces et accéder à un développement éventuel » a-t-il expliqué. Autres attentes, c’est l’amnistie à tous ceux qui sont en prison. Parmi eux, le Cadre de concertation cite madame Kainda, Tshinja Tshinja et les nombreux Kata Katanga dont le seul tord a été, selon lui, d’avoir accepté d’adhérer à la demande de Mzee Kabila de s’organiser pour défendre la patrie. « Leur patriotisme a été mal, très mal récompensé différemment que dans les autres provinces du pays » ont fait noter ces activistes. Il convient de rappeler que le chef Maï Maï Tshinja Tshinja est aux arrêts pour s’être illustré dans plusieurs actions négatives, alors que, pour leur part, les Kata Katanga se sont rendus célèbres à cause des incursions spectaculaires, armes en main, en plein cœur de Lubumbashi, bravant ainsi l’autorité de l’Etat. Toujours dans ce registre des attentes, la Société civile du Katanga réclame la prise en compte dans tous les programmes des problèmes des éléments des Forces d’Autodéfense Populaires (FAP) dont la frustration a abouti à la création de plusieurs groupes armés dont « la seule revendication légitime du reste est la non intégration, la prise en compte dans le DDRRR et la non affectation des plusieurs d’entre eux qui ont été intégrés. Conflit autour du district de Kolwezi Le Katanga possédant actuellement 5 districts au lieu de 4, le district urbano-rural de Kolwezi qui comprend les territoires de Lubudi, de Mutshatsha et la ville de Kolwezi n’a pas été transformé en province. Sans chercher à réviser la Constitution, a fait remarquer Jean-Pierre Muteba, nous proposons de repartir les territoires de ce district entre les deux provinces voisines. Ainsi, le territoire de Lubudi serait annexé à la province du Haut-Katanga et le territoire de Mutshatsha qui en son sein la ville de Kolwezi serait lui annexé à la province du Lualaba. « En conséquence, le fleuve Lualaba sera la limite naturelle de ces deux provinces au niveau du pont notamment à la rive gauche, la province du Lualaba et la rive droite la province du Haut Katanga » a-t-il dit. En définitive, cette répartition résoudrait, selon lui, deux problèmes fondamentaux : d’abord, la production minière actuelle serait repartie de manière équitable entre les deux provinces ; ensuite, les affinités socioculturelles des peuples Sangaphones, proches des Bembas et celles des peuples Ndembu proches des Tshokwe et Lunda, seraient également pris en compte. Tshieke Bukasa Concertations : les « groupes armés » retardent la clôture. LE POTENTIEL , 27 September 2013
Posted on: Wed, 02 Oct 2013 15:20:23 +0000

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