Non à une architecture à deux vitesses ! 6 leviers pour - TopicsExpress



          

Non à une architecture à deux vitesses ! 6 leviers pour engager les actions ordinales Notre profession est à la croisée des chemins. La participation inaccoutumée des architectes aux élections régionales a démontré leur capacité à se fédérer et la confiance quils accordent désormais à linstitution. Demain nous devrons, par delà les différences, être plus soudés avec les régions et davantage présents sur la scène publique. Il nous faudra mieux organiser la solidarité, communiquer encore pour que lordre soit véritablement représentatif de tous les architectes. Transformer lessai de la mobilisation régionale Les élections régionales de l’institution se sont déroulées en un ou deux tours de début septembre à fin octobre. Les suffrages de tous les architectes inscrits à l’ordre ont défini la composition des nouvelles équipes ordinales territoriales. Le taux de participation a battu des records dans les régions (hors Ile de France) ce qui démontre les capacités des architectes à se mobiliser auprès de leurs représentants ordinaux. Ces conseils régionaux renouvelés par moitié sont déjà en marche, propulsés dans un plan d’actions sur une période de 3 ans. Garants des missions régaliennes, les conseils sont également, et plus que jamais, acteurs de l’avenir de la profession dans une société en pleine mutation. L’ensemble des architectes se réjouit de ces actions de proximité qui inscrivent durablement la profession dans une dynamique de projets. Cette force motrice des conseils régionaux est aujourd’hui sollicitée pour les élections nationales qui se jouent jusqu’au 21 novembre. Cette fois, les élections seront organisées en un seul tour. Le choix de l’équipe porteuse des ambitions de la profession, de l’échelle régionale aux échelles nationale et internationale est donc déterminant. Il en va de l’avenir de la FORMATION initiale et continue des architectes, NÉCESSAIREMENT PROSPECTIVE, de la DIVERSIFICATION DES MÉTIERS issus de l’architecture et du cadre de vie, INSCRITE DANS LA SOCIÉTÉ DE DEMAIN, des MODES D’EXERCICE de la profession REFLÉTANT NOTRE PLURALITÉ… Etre un ordre vraiment représentatif de tous les architectes Le projet est ambitieux, les changements de paradigmes incontournables, l’unité de la profession indispensable… Il n’y a pas de petite région qui ne soit digne d’intérêt, pas de petite structure ou de petit architecte qui ne soit en capacité d’agir sur son territoire. Par une occupation quotidienne et sans relâche du terrain, chacun rend la profession plus présente et plus audible. L’équité territoriale de lensemble des 26 régions et la représentativité de tous les types de structures et pratiques professionnelles sont des ambitions réalistes et stratégiques pour la visibilité des métiers de larchitecture et du cadre de vie. La contribution de chacune et chacun est indispensable à la cohésion de la profession et contribue à son impact sur la place publique. La force significative des régions se distingue par leurs capacités dengagement dans la promotion de larchitecture, loffre de formation continue, les débats sur la commande publique. Nous, acteurs du cadre de vie, avons su démontrer notre implication lors des Journées Portes Ouvertes nationales déclinées en région, en faisant preuve dune nouvelle ingéniosité dans notre communication, de la ville jusquà la campagne. Comment imaginer que larchitecture et laménagement du territoire ne tirent pas parti de ce potentiel de créativité ? Nous ne pouvons pas réduire nos ambitions à la seule vision dune élite autoproclamée et prétendument représentative. Simpliquer dans lévolution de la société Depuis trois ans, les conseillers nationaux se sont ouverts aux débats qui traversent notre société et ont mis en œuvre le changement structurel de l’institution avec pragmatisme et esprit constructif. Les acteurs politiques et institutionnels ont répondu présents aux sollicitations, intégrant les propositions de Lionel CARLI et de ceux qui le soutenaient : Matinales du CNOA, lieux de co-production de propositions avec les acteurs concepteurs, politiques, experts… / véritables think tanks sur lenseignement, le logement, les villes et territoires ; rapport Vincent FELTESSE avec la coopération des ENSAP ; charte et observatoire accessibilité avec lappui de Marie PROST COLETTA (MEDDE) et des associations nationales représentant toutes les formes de handicaps ; Club des Elus associant les parlementaires à nos débats ; Loi ALUR pour les articles portant sur le logement et lurbanisme rénové… Enfin et surtout, nous allons obtenir labolition du décret scélérat. En effet, linspection conjointe diligentée sur ce sujet par la Culture et lEgalité des Territoires, vient de conclure sans ambigüité au retour à un seuil de recours à larchitecte dès 150m2 de surface de plancher, . Cette victoire peut paraître partielle, mais elle traduit lécoute significative des attentes de la profession par nos interlocuteurs et apporte des résultats tangibles. Le CNOA a prouvé concrètement sa capacité daction. Nous devons poursuivre nos initiatives avec cette même volonté dexigence, de générosité et avec davantage dopiniâtreté encore… Garder le sens des responsabilités Dans un contexte européen très défavorable aux monopoles des professions réglementées, l’ordre des architectes a su maintenir son statut et ses prérogatives. La Loi de 1977 est son principal atout : a minima, tous les élus ordinaux responsables le savent. Il serait suicidaire, par simple méconnaissance des enjeux, d’ouvrir la brèche dans cette loi irremplaçable pour lindépendance de larchitecte et naïf d’engager la profession dans un combat avec les instances européennes, seule contre tous… Depuis plusieurs années, le Conseil National de lOrdre organise la mobilisation de tous les acteurs, pour construire une image forte de la profession, ferme dans ses positions et ses revendications. Ses contributions à léchelle nationale sont efficientes : nous avons obtenu des avancées significatives avec les pouvoirs institutionnels et privés sur des sujets aussi variés que lenseignement de larchitecture réinventé, la formation continue structurée, la commande publique mieux contrôlée, la commande privée accompagnée, laccessibilité reconsidérée à laune de la valeur dusage, lurbanisme concerté… Mais ces engagements ne sauraient se limiter à un exercice des métiers sur le territoire national. La reconnaissance des savoir faire des professionnels français au-delà des frontières reste un combat à mener, notre profession doit savoir vivre avec son siècle. Enfin, les enjeux environnementaux participant au renouveau de nos métiers doivent mettre en lumière limportance existentielle de lespace construit ou aménagé. Faire la synthèse Les contributions de lensemble des acteurs ordinaux, des experts sollicités, les témoignages recueillis auprès des architectes et des publics, pour lesquels linstitution garantit les compétences et responsabilités de la profession, sont riches et divers. Ils nécessitent un travail découte, de hiérarchisation, de reformulation. Cette nécessaire synthèse requiert une volonté dorganisation des élus, un engagement dans les actions, un implication désintéressée pour le bien commun de la profession. Cest à cette condition que les dossiers avancent, en saffranchissant des intérêts partisans qui occultent les vrais débats, avec lindispensable critique dun système sclérosant de mandarinat dont linstitution vient à peine de se libérer. Conforter la transparence Lordre sattache depuis plusieurs années à communiquer davantage et mieux. La structuration de linformation dans le Bloc-Net hebdomadaire, lamélioration du site ordinal, lespace conseillers et ses outils revisités sont autant de projets aboutis ou en cours damélioration. La relation rapprochée avec les régions et la mutualisation des dispositifs conçus pour une meilleure identification de la profession ont été introduites durant ce mandat. Là aussi, les contributions des régions sont précieuses et garantissent le succès des pistes de développement et de lisibilité de linstitution. Cette communication ouverte, à lusage de la profession, est gage de la transparence et de la volonté ordinale dassocier tous les architectes à linformation, indispensable à la qualité de leurs exercices. Pour être efficace vis a vis dun public élargi, il ne nous apparait pas suffisant de communiquer pour communiquer ou dafficher une communication restreinte aux seuls projets de prestige. Il relève de lintérêt public de larchitecture de valoriser l’originalité des nombreuses réalisations trop peu médiatisées qui constituent lessentiel de la production architecturale. Les réflexions renouvelées sur la politique de communication ordinale sorientent vers une co-production créative entre le conseil national et les conseils régionaux. Les objectifs pourraient se résumer en trois points : convaincre, agir et partager ! Travail coopératif de la liste 1CAP pour un mandat. La seule liste réellement représentative de la profession et à lécoute des architectes de tous les territoires.
Posted on: Sat, 16 Nov 2013 14:40:45 +0000

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