PDCI-RDA: Quel changement peut-on attendre de Bédié encore - TopicsExpress



          

PDCI-RDA: Quel changement peut-on attendre de Bédié encore Président? Nous sommes en pleine préparation du 12ème congrès du PDCI-RDA, et Comité ad hoc mis en place veut tout verrouiller pour maintenir Bédié, si possible l’imposer et interdire d’autres candidatures. Le signe d’une possible main mise sur le PDCI-RDA par ceux qui refusent le respect des textes. Mais selon vous quel changement peut-on attendre de Bédié dans la réalité ? Les membres du comité ad hoc sont à pied d’œuvre pour l’organisation du 12ème congrès du parti fondé par Félix Houphouët-Boigny sans tenir compte du Secrétariat Général du parti, ce qui en dit long sur l’espoir de changement nourri par la majorité des militants qui supporte de plus en plus difficilement les comportements du clan autour du Président Bédié qui veulent mettre la main sur le PDCI-RDA. A leur tour, les légalistes refusent ces vieilles manières de faire la politique, le signe d’une impossibilité d’opérer ce changement tant attendu par la jeunesse du parti. Ce changement tant désiré risque de ne jamais aboutir à cause des relations conflictuelles qu’entretient ce comité ad hoc. Mais que peut encore faire Bédié pour le parti et pour la jeunesse ? Pour évaluer les enjeux politiques de son maintien à la tête du PDCI-RDA après 20 ans de gestion, il nous semble important d’essayer de répondre à cinq questions. 1. Que peut encore faire Bédié pour le PDCI-RDA et pour la jeunesse de notre parti ? Certes, Henri Konan Bédié se distingue des autres militants du PDCI-RDA par son apport financier dans la gestion quotidienne du parti et il n’a jamais hésité à mettre la main dans la poche pour financer les activités du parti. Mais entre l’apport financier qu’il apporte et sa politique en faveur de la jeunesse il y a un fossé qu’il ne faut pas négliger. D’abord, Bédié ne fait pas la promotion des jeunes qui représentent les « réformateurs » et qui appellent à une réforme profonde du PDCI-RDA. Bédié a créé un clan au sein du parti et il appartient à ce clan de « conservateurs ». C’est parce qu’ils veulent continuer à avoir la main mise sur le parti qu’ils encouragent encore Bédié à se maintenir à la tête du parti en violation des textes et de sa parole donnée. Par ailleurs, les membres de ce fameux comité ad hoc mis en place n’a pas reçu l’aval du Bureau Politique comme ils veulent faire croire aux militants de base. C’est dire que ce comité ad hoc mandaté pour réfléchir sur les thèmes à traiter au 12ème congrès et qui a fini par devenir le comité d’organisation a outrepassé les limites de sa mission qui fait de ce comité un groupe de personnes subordonnées au président sortant Bédié. Ce comité ne peut pas représenter le PDCI-RDA mais plutôt un clan. 2. Quel changement peut-il, ce comité ad hoc, opérer pour le PDCI-RDA en organisant ce 12ème congrès ? Le fait que ce comité ad hoc « les conservateurs » soit imposé par Bédié, sans tenir compte du Bureau politique et du Secrétariat général du parti, montre à l’évidence que l’espoir du changement tant attendu par les militants, par les jeunes au sein du parti qui ont soif de se prendre en charge ne pourra jamais s’opérer, car ce comité a d’ oc veut célébrer Bédié comme « le Roi » absolu du PDCI-RDA et limiter les espaces de liberté pour les jeunes, notamment pour tous ceux (les réformateurs) qui demandent le respect des textes. Si à la fin du 12ème congrès, Bédié est imposé aux militants, en violation des textes du parti, cela confirmera que le PDCI-RDA signe sa disparition en tant que parti politique, ce serait vraiment regrettable pour la Cote d’Ivoire. Ce n’est pas une exagération. Tant que la colonne vertébrale du PDCI-RDA restera dans les mains de Bédié et de son clan, il sera difficile d’envisager un véritable changement démocratique dans le parti. En effet, et contrairement à ce qu’ils veulent faire savoir, les conservateurs qui composent ce comité ad hoc ne sont pas mandaté par le Bureau politique et les membres qui composent ce comité n’aiment pas la légalité. Il s’agit d’un véritable clan dans le PDCI-RDA, avec pour intention morceler encore une fois le parti fondé pour Félix Houphouët-Boigny. C’est cette donne qui nous pousse à dire que ce comité ad hoc veut instaurer une vraie politique « clanique » plutôt qu’opérer à un vrai changement au sein du parti. Le fait que les membres de ce comité refusent que le Secrétariat général du parti apporte des modifications et des ajustements dans les commissions, ils ne font qu’alimenter la division et renforcer leur désir de contrôler tout le système du PDCI-RDA. D’autre part, introduire d’autres de militants qu’ils ne contrôlent pas dans les commissions qui organiseront le 12ème congrès pourrait pousser le parti à un véritable changement dans le parti, et c’est ce qu’ils refusent. Ils ont peur du changement. Seule la présence d’un nombre élevé de jeunes à ce congrès pourrait permettre au PDCI-RDA de s’atteler à un programme de réformes qui tiendra compte de leur avenir. D’où l’importance et l’urgence de refuser qu’on viole les textes du parti. Il faut que tous ceux qui souhaitent un vrai changement ne doivent plus croiser les bras pour laisser ce comité ad hoc co agir sans rien dire. 3. Le comité ad hoc mis en place va-t-il encore une fois morceler le PDCI-RDA pour imposer Bédié ? Dès que Djédjé Mady avait initié une série de rencontres pour discuter avec les instances du parti, les membres de ce comité ad hoc mandaté par Bédié ont déclaré que c’était illégal. Mais en quoi rencontrer les membres des instances du parti pour faire d’autres propositions et des ajustements en vue d’enrichir les commissions constitue-t-il un danger pour les conservateurs de ce fameux comité ad hoc? Pour eux, c’est une démarche qu’ils n’approuvent pas et pour cela ils font la guerre au Secrétaire Général Mady. Mais les militants de base du parti savent-ils vraiment les véritables raisons qui poussent Niamien N’goran, Guikahué et Michel Benoit Coffi à vouloir coûte que coûte refuser un ajustement des commissions qu’ils ont mis en place ? Niamien N’goran devenu le guide suprême de ce comité ad hoc, veut imposer son oncle Bédié et comme toujours, ils mentent aux militants. Ils vont même tirer les textes de Marcoussis pour justifier la candidature de Bédié à 80 ans. Et ils sont prêts à faire des compromis avec le Satan et ses alliés pour imposer N’zueba ; même s’il faut morceler le PDCI. Bien entendu, les légalistes ne reculeront pas devant ce qu’ils considèrent comme étant une violation des textes du parti au profit d’un seul homme et de son clan. En 1993, à la mort du père fondateur de la Cote d’Ivoire moderne, quand il était le Président de l’Assemblée Nationale, c’est par le respect des textes de la Constitution que Bédié était devenu président de la république. C’est encore lui qui avait fait adopter par le congrès la limitation d’âge pour la présidence du parti et ce pour rajeunir les membres des instances du PDCI-RDA. Les jeunes qui constituent aujourd’hui un peu plus 75 % de la population Ivoirienne sont au chômage par la faute des « conservateurs » qui ont peur de faire la place à la jeunesse du pays. Pour ce 12ème congrès, les jeunes sont-ils prêts à accepter que leur avenir soit encore dans les mains des conservateurs qui ne veulent aucun changement au sein du parti ? 4. Le président Bédié va-t-il respecter sa parole et les textes du parti ? Dans la vie d’un homme politique, il y a des choix à faire qui dépassent les clivages politiques et qui tiennent compte de l’intérêt général plutôt que des intérêts du clan. La candidature de Bédié pour diriger encore le PDCI-RDA, à 80 ans, en violation des textes du parti, fait partie de ces dossiers que nous considérons comme étant un facteur de division car cela viole les textes. C’est pour cette raison que nous voulons lancer un vibrant appel au président Bédié, que nous respectons, pour qu’il reconsidère sa position afin qu’il continu d’être respecté pour tous. Savoir sortir de la scène politique, à un moment donné de sa vie est signe de sagesse. Etre président à vie du PDCI-RDA n’est pas une bonne leçon à donner aux monde entier et cela n’arrange personne sauf cette minorité que compose le comité ad hoc qui semble voir dans la candidature du président Bédié leurs intérêts perfides. En effet, le refus des membres du comité ad’ oc d’un ajustement des commissions proposé par le SG Mady, pour introduire des militants ignorés, pour des raisons de calculs politiques, a pour résultat objectif de diviser le PDCI-RDA. – ce qui semble arranger au premier chef les membres de ce comité qui espèrent avant toute chose que le parti s’en sorte à moitié détruite de ce 12èmecongrès et ce, quel que soit par ailleurs celui qui sortira vainqueur de l’élection du président du parti. Bien entendu, le président Bédié, lui-même, pourrait inviter les membres de son comité ad hoc de tenir compte des propositions du Secrétariat Général, qui représente une instance statutaire du parti afin de collaborer ensemble pour plus d’ouverture, ce qui serait sans doute accepté sans trop de difficultés par les jeunes et les légalistes… En effet, les membres du comité ad’ oc savent pertinemment que les textes du parti doivent être respectés et que plus rien ne sera comme avant après ce qui s’est passé à notre pays où Gbagbo refusait de partir du pouvoir après avoir perdu l’élection présidentielle, en voulant trop écouter les membres de son clan qui ne voyait que ses intérêts. Ce qu’il ne faut pas faire en 2013 au sein du PDCI-RDA. Paradoxalement et contrairement aux refondateurs, le président Bédié devrait se méfier plus des Club de soutien qui ne comptent que deux individus qui s’étalent sur le Nouveau réveil, journal salafiste, qui manque souvent de rationalité et d’objectivité dans sa manière d’analyser les faits. Je ne serai pas surpris si ce journal nous accusera demain de rouler pour tel ou tel membre du PDCI-RDA. 5. Le président Bédié peut-il encore diriger le parti et améliorer les relations entre les militants, vu que son comité ad hoc mis en place divise les militants ? Le comité ad hoc mis en place par Bédié est en campagne électorale pour son maintien à la tête du parti et pour atteindre son objectif, il provoque des frictions avec les instances statutaires du parti et des membres du Bureau politique qui n’acceptent pas leur dictat et cela constitue une source d’instabilité au sein du parti. Sur cette question, il serait malhonnête de ne pas rappeler que le problème ne vient pas exclusivement de ceux qui critiquent ce comité ad hoc, qui n’est pas une instance statutaire du PDCI-RDA, mais est un simple comité « ad hoc », qui ne saurait se substituer au Secrétariat général ni au Bureau politique. Ce comité ad hoc, a à sa tête Niamien N’goran, qui portent une lourde responsabilité dans le climat malsain qui règne en ce moment au PDCI-RDA et qui constitue un bon prétexte pour KKB, (qui a toujours appelé un chat par son nom) de réclamer partout le respect des textes du parti. Malheureusement les « salafistes » qui travaillent pour le Nouveau Réveil ne font que soutenir ce comité ad hoc feignent d’oublier qu’un comité ad hoc n’est pas une instance statutaire du parti. Leurs écrits provoquent de beaucoup de frictions au sein du parti et cela risque de compliquer d’avantage l’organisation du 12ème congrès. Les Légalistes du PDCI-RDA…
Posted on: Tue, 25 Jun 2013 21:19:37 +0000

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