Procès verbal de l’assemblée générale ordinaire annuelle de - TopicsExpress



          

Procès verbal de l’assemblée générale ordinaire annuelle de l’Association des Innovateurs pour le Conseil au Développement (AICD) L’an deux mille douze et le Samedi VINGT-NEUF Décembre à 09 heures s’est tenu dans la salle de conférence du Centre d’Information et de Gestion des Migrations (CIGEM) à l’ACI 2000 Hamdallaye Bamako, l’assemblée générale de l’Association des Innovateurs pour le Conseil au Développement (AICD). Cette assemblée a connu la participation de plusieurs délégués de ses membres venu du district de Bamako et de Cinq (05) régions du Mali : Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou et Mopti, et : - des membres fondateurs de l’Association ; - des représentants des producteurs Agricoles ; - des représentants des autorités compétentes de l’Etat : Assemblée Nationale du Mali, Ministère de l’Agriculture, Ministère de l’Elevage et de la Pêche, Ministère délégué chargé de la décentralisation et de l’aménagement du territoire, CSLP, APCAM, Mairie de la commune rurale de Sibirila, ORTM , et ; - des invités. La séance était présidée par monsieur le président de l’AICD promoteur des centres communaux de développement intégré Agricole CDIA (Centre de prestations de services intégrés) Moussa KANE. Le présidium était composé comme suit : 1 - du président fondateur de l’AICD promoteur des centres communaux de développement intégré Agricole CDIA (Centres de prestations de services intégrés) Moussa KANE ; 2 - de l’Honorable Monsieur le Président de la commission du développement rural de l’assemblée nationale du Mali, Mohamed Adideye Maiga ; 3 - de Monsieur Evariste Fousseni Camara Conseiller technique au Ministère de l’Elevage et de la Pêche ; 4 - de Madame Haidara Djènèbou Diakité Chargé de Mission au Ministère de l’Agriculture ; 5 - de Monsieur Baba Traoré Conseiller technique au Ministère chargé de la décentralisation et de l’aménagement du territoire, et ; 6 – de Madame Coulibaly Djènèbou Traoré Conseillère technique à l’Assemblée Permanente des Chambres d’Agriculture du Mali (APCAM). Ordre du jour : il a porté sur trois points. 1- la restitution des activités de l’Association (AICD) au titre de l’année 2011 et 2012 ; 2- l’adoption du Programme Spécial de Développement Rural (PSDR) ; 3- Divers. Programme des travaux : 1 – de 09h00 à 10h30 : Accueil, installation et inscription des participants ; 2 – de 10h30 à 10h45 : Mot de bienvenue du représentant des autorités ; 3 – de 10h45 à 11h05 : Explication technique du projet (CDIA) par le président de l’AICD; 4 – de 11h05 à 11h40 : Questions et réponses ; 5 – de 11h40 à 12h00 : Restitution du rapport d’activité de 2011 et 2012 ; 6 – de 12h00 à 12h30 : l’intervention des invitées officielles ; 7 – de 12h30 à 12h45 : Suspension et retrait des invités; 8 – de 12h45 à 13h10 : Présentation du Programme Spécial de Développement Rural (PSDR); 9 – de 13h10 à 13h40 : Pause déjeuner ; 10 – de 13h40 à 14h00 : L’adoption du PSDR ; 11 – de 14h00 à 14h30 : Divers ; 12 – 14h30 : Fin des travaux. L’ouverture de l’assemblée a été faite par la représentante du Ministère de l’Agriculture, Madame Haidara Djènèbou Diakité qui a souhaité la bienvenue aux participants qui n’ont ménagé aucun effort pour leur participation à cette assemblée. Une mention spéciale a été faite à tous les représentants des producteurs Agricoles. De vifs remerciements ont été adressés aussi aux représentants des autorités, à tous les invités et aux délégués des membres de l’AICD venus des régions de : Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou et Mopti pour participer à l’assemblée générale. Après cette phase de remerciement et d’encouragement, Mr Moussa KANE a ensuite invité chaque membre du présidium et également les autres participants à se présenter en faisant un tour de table pour que chacun puisse décliner son identité. Après cette présentation, Mr Moussa KANE a parlé des réalités que vivent les producteurs agricoles du Mali. Ces réalités se caractérisent par des maux et des contraintes tels que la démographique galopante, le phénomène de migration, et d’exode rural, le manque de bras valides malgré le nombre d’enfants du producteur, le problème d’accès au crédit, et aux soins vétérinaires pour les animaux, les prix exorbitant des équipements et intrants agricoles malgré les subventions, et le paradoxe de l’importation des produits agricoles que le pays devrait pouvoir exporter. C’est dans un tel contexte que les concertations ont été entreprises dans différentes localités afin de sortir le producteur agricole de la dépendance vis-à-vis des besoins financiers et des équipements. C’est ainsi qu’est née l’idée de la création de centres communaux de développement intégré agricole CDIA (Centres de prestations de services intégrés). Le CDIA est un centre qui comprend des infrastructures composées d’un bureau, une banque d’intrants, une caisse communautaire, une pharmacie vétérinaire, des salles d’alphabétisations une boutique d’équipements agricoles, magasin de stockage des produits Agricoles, etc. Le CDIA est géré par les producteurs et pour les producteurs. Les produits et services du CDIA sont essentiellement, l’orientation des producteurs, l’information, la formation, l’encadrement pour la conception de microprojets, les accompagnements administratif et commercial, les démarches et garanties bancaires, la vente et la location du matériel agricole tels que les tracteurs, les charrues, les motoculteurs, la mise à disposition du personnel technique et de la main d’œuvre. Le CDIA est un outil aux mains des paysans organisés en Union de 198 Sociétés coopératives de 50 personnes chacune soit au total 9900 membres par Union. Chaque personne membre d’un coopératif membre de l’Union peut adhérer aux services et produits du CDIA. L’adhésion donne droit à une carte informatisée délivrée sur la base d’un dossier complet sur la situation familiale et les activités génératrices de revenu du paysan et toute personne détentrice de la carte doit payer une cotisation mensuelle de 1250 FCFA. Les organes de l’Union, par ordre hiérarchique, sont : - L’assemblée générale (organes suprême) composé de 198 paysans délégués de 198 coopératifs membres de l’Union à l’échelle d’une commune ou plus ; - Le conseil d’administration composé de 10 paysans ; - Les contrôleurs (comité de survenance) composé de 05 paysans mandatés par l’AG pour suivre et évaluer le mandat du conseil d’administration ; - Et les agents de gestion du CDIA (salariés) chargés de l’appui conseil et de l’accompagnement des producteurs. A l’issue de ces explications techniques sur le projet (CDIA), la parole fut donnée aux invités et aux participants qui n’ont pas hésité de poser des questions de compréhension. Toutes les questions ont reçu des réponses que les participants eux même ont jugé satisfaisantes. Mais la plupart des questions, ont été posées par les invités et non les producteurs car, ceux-ci semblent êtres bien informés par plusieurs différents canaux d’informations sur le mode de fonctionnement du CDIA. Les lignes qui suivent font cas des questions réponses. Questions et réponses Question 1 : Quelle est la date de création de l’AICD ? Réponse 1 : Depuis 1997 je fais cette activité mais, l’AICD a été créée en 2004, c’est en 2007 que nous avons eu le Récépissé. Question 2 : Est-ce que l’AICD se trouve partout au Mali ? Réponse 2 : Actuellement l’ACD se trouve dans Six (6) régions du Mali : Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou, Mopti et Tombouctou. Question 3 : Quelles sont les difficultés rencontrées ? Réponse 3 : En raison de la méconnaissance des textes en vigueurs et de l’exercice de telle activité de la part d’une association à but non lucratif il va de soit qu’il ne va pas sans difficultés de tous ordres : - problème de financement de nos activités ; - problème de piratage ; - manque de moyens financiers pour réaliser nos programmes et projets ; - problème d’accès aux médias de façon large et régulière ; - le manque des mécanismes appropriés pour faciliter l’autopromotion des populations locales en raison de la méconnaissance par les partenaires techniques et financiers les réalités du terrain pour, la mise en place des procédures adaptées pour faciliter l’accès du plus grand nombre des populations pauvres au financement ; - dans le cadre de la réalisation de nos programmes et projets, nous signalons la lenteur administrative et le manque de franche collaboration de certains acteurs. Question 4 : De sa création à nos jours quelles sont les changements survenus ? Réponse 4 : Nos différentes activités ont contribués: - à enrichir le débat sur l’autopromotion des populations locales ; - à enrichir le débat sur le développement rural et en particulier sur l’importance de la modernisation de l’agriculture familiale ; - à aider des milliers de paysans pour faciliter le bon fonctionnement de leurs différentes organisations aux niveaux des communes ; - à mettre en évidence des voies et moyens permettant la création d’emploi formels en milieux ruraux ; - à mettre en évidence des voies et moyens permettant d’assurer l’équilibre dans l’approvisionnement des zones en biens de consommations ; - à relancer le débat sur le génie créateur de nos chercheurs ; - à faire comprendre au maximum de la population que des lendemains meilleurs sont possibles et cela à travers plusieurs canaux d’informations et de sensibilisations des populations à savoir : les TIC, les séminaires, les réunions, les assemblées générales, les conférences, les documents, les cassettes audio, les débats télévisés et radiodiffusés ; - à combler un vide dans les différents domaines en question. - Tous les acteurs et services touchés ont montré un intérêt particulier pour les idées en question et cela à travers des audiences, des coups de fil et même des écrits ; - à travers nos activités nous avons pu orienter les médias à connaître leur rôle dans le processus du développement de la nation ; - malgré que nos idées soient piratées elles arrivent à être toujours une solution pour remédier à la pauvreté et le chômage ; - à travers nos activités les étudiants se servent de nos idées pour l’élaboration de leur mémoire de fin d’étude ; - les différentes idées ont montré au gouvernement qu’il existe des voies et moyens leur permettant d’atteindre les objectifs politiques agricoles fixés ; - à travers nos activités des pistes de développement rural sont ouverts pour le gouvernement. Question 5 : Le volet Elevage et Pêche sont moins visibles dans le document du PSDR, pourquoi ? Réponse 5 : Le Programme Spécial de Développement Rural (PSDR) couvre l’ensemble des sous secteurs Agricoles au Mali (agriculture, Elevage, Pêche, Foresterie et Péri agricoles). C’est un document standard de l’étude de faisabilité pour la mise en place à Bamako d’une coordination du PSDR pour 2013-2014-2015et la mise en place aux niveaux des communes rurales des Projets permanents de Centres Communaux de Développement Intégré Agricole CDIA (Centres de prestations de services intégrés) pour faciliter : l’autopromotion des populations locales, l’organisation et le bon fonctionnement des organisations des producteurs à la base. Question 6 : Combien de coopératives doivent constituées une Union au niveau de la commune ? Réponse 6 : Cent Quatre Vingt Dix Huit (198) coopératives de Cinquante (50) sociétaires chacune doivent constituées une Union au niveau d’une commune ou plus. Question 7 : Pourquoi 50 sociétaires par coopérative ? Réponse 7 : C’est pour faciliter la gestion du programme de cours d’alphabétisations du CDIA et avoir une structure économique solide et permanente au niveau de la commune à travers la participation active du plus grand nombre de la population locale. Question 8 : Quelles sont les différentes ressources du CDIA pour assurer sont système d’auto financement ? Réponse 8 : Certains services du CDIA sont vendus et d’autres sont rendus à ses membres (adhérents). C’est ainsi que les services qui sont vendus, sont accessibles à tous ceux qui ont le pouvoir d’achat alors que les services gratuits sont uniquement réservés aux adhérents. Les charges annuelles du CDIA y compris les salaires s’élève environs à 75 000 000 FCFA (Soixante Quinze Million FCFA). Le montant total annuel des cotisations de 9 900 producteurs s’élève environs à 148 500 000 FCFA (Cent Quarante Huit Million Cinq Cent Mille FCFA), et ; Les services et produits gratuits sont les suivants : 1 – Carte d’adhérent informatisée ; 2 – L’orientation et l’information utile ; 3 –Alphabétisation, formation théorique et pratique ; 4 – Les études de faisabilité des microprojets Agricoles ; 5 – Les démarches et garanties Bancaires ; 6 - L’accompagnement administratif et commercial ; 7 – Facilitation des échanges entrent producteurs : chercheurs, acheteurs, transformateurs, distributeurs, exportateurs, fabricants et distributeurs d’équipement et intrants Agricoles; 8 – La mise à disposition du personnel technique et de la main d’œuvre ; 9 – Suivi sanitaire des animaux, et ; 10 – La prévention du VIH et d’autres maladies grave dans la commune. Les services et produits à vendre sont les suivants : 1 – Travaux Agricoles ; 2 – Représentation commerciale pour les industries agroalimentaires et les compagnies étrangères importatrices des produits Agricoles; 3 – Transport des produits Agricoles ; 4 – Magasinage des produits Agricoles ; 5 – Les intrants Agricoles : engrais, semences, pesticides et herbicides ; 6 – Location et vente, entretien et réparation des équipements Agricoles ; 7 – Les produits vétérinaires et aliments bétails ; 8 Les micros crédits, etc. Question 9 : La cotisation de 1 250 FCFA par mois est permanente ou non ? Réponse 9 : La cotisation de 1 250 F est mensuelle et obligatoire, Une fois qu’un adhérent détient sa carte, il doit payer la cotisation de 1250 FCFA / mois. Cette obligation reste jusqu’à ce que l’adhérent démissionne ou décède. Les cotisations servent au fonctionnement du CDIA (Téléphone, facture d’électricité, Carburant, les salaires, entretiens, les fonds de garantis, etc.) Question 10 : Quel est le montant total pour la mise en place d’un seul centre (CDIA) dans une commune rurale ? Réponse 10 : Coûts maximum d’investissements et de fonctionnements des trois premières années d’un seul centre (CDIA) s’élève environs à quatre cent cinquante six million (456 000 000 FCFA) dont la première année à 305 282 500 FCFA, la deuxième année à 75 358 750 FCFA et la troisième année à 75 358 750 FCFA. Ce montant (456 000 000 FCFA) va permettre : - De financer la viabilisation (forage moderne, château d’eau et ses équipements et un groupe électrogène de grande capacité) ; - De financer la construction du CDIA avec le logement de son administrateur général ; - De financer l’équipement total du CDIA (équipements bureautique et informatique) ; - De financer l’achat des machines Agricoles, une camionnette pour le transport des produits Agricoles et un véhicule de liaison ; - De financer le budget total de fonctionnements des trois premières années y compris les salaires, et ; - La mise en place des fonds de roulement, etc. Question 11 : Les producteurs n’ont pas le bénéfice à cause des intermédiaires. Pour la commercialisation, est-ce que le CDIA prévoie des solutions à ces différentes difficultés ? Réponse 11 : La solution à ces différentes difficultés est la modernisation de l’agriculture Malienne. Si les paysans sont économiquement bien organisés, facilitera cette modernisation. Le CDIA facilite la bonne organisation et le bon fonctionnement des organisations des producteurs à la base. Question 12 : Est-ce un champ correspond à une carte d’adhésion ? Réponse 12 : Chaque carte correspond à une personne avec l’ensemble de parcelles et champs lui appartenant. Cette carte permet au centre de mieux cerner les difficultés pour apporter des solutions. Question 13 : Quel partenariat entre l’AICD et les Agriculteurs ? Réponse 13 : Il existe un partenariat technique entre les Agriculteurs et l’AICD à travers un programme bien précis (Programme Spécial de Développement Rural PSDR). Question 14 : Il y a-t-il un lien de collaboration avec d’autres structures et l’AICD ? Réponse 14 : Nous collaborons techniquement avec plusieurs structures publiques, parapubliques, organisations internationales, ONG et universités. Question 15 : Pourquoi les femmes ne sont pas représentées de façon massive à l’assemblée générale ? Réponse 15 : Les 2/3 des membres de l’AICD sont des femmes mais, vous devez comprendre qu’il n’est pas facile souvent de faire déplacer des Femmes mariés dans les zones rurales pour venir participer à une assemblée générale à Bamako. Question 16 : Est-il possible d’avoir des financements ? Réponse 16 : Oui, il est possible d’avoir des financements car, c’est un projet de développement rural qui est techniquement et juridiquement faisable, économiquement viable et financièrement rentable. Il dispose aussi d’un mécanisme de suivi rapproché permettant de lutter efficacement contre la pauvreté et le chômage des jeunes, il assure également l’autosuffisance alimentaire durable et de façon régulière. Question 17 : Quel est l’encrage institutionnel du projet ? Réponse 17 : C’est un projet de développement rural, son encrage institutionnel doit être les Ministères de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche ou celui de l’Environnement. Question 18 : Vous organiser souvent des débats ? Réponse 18 : Oui, nous organisons des débats à travers : les conférences, les séminaires, les réunions, les assemblées générales et les débats radiotélévisés. Le rapport d’activité de 2011 et 2012 a été restitué de façons détaillées. Les représentants des autorités compétentes de l’Etat ont fait quelques contributions: La Cellule technique du cadre stratégique de lutte contre la pauvreté (CSLCP), Le Ministère de L’Agriculture, Le Ministère de l’Elevage et de la Pêche, Assemblée Permanente des Chambres d’Agriculture du Mali (APCAM) : - leurs portes reste ouvertes ; - ils sont près à accompagner le projet et à le protégé ; - Honorable Monsieur le député était très content du projet et près à le défendre au niveau de l’Assemblée Nationale du Mali. Les invités se s’ont retirés. Le Programme (PSDR) a été présenté de façons détaillées et adopter à 100% par les membres présent et les délégués des membres de l’Association. Rapporteur : Modératrice : Président de la séance : Monsieur Madame Touré Monsieur Kané Sangaré Adama Djenebou Sidibé Moussa Télephone : 76 17 44 23. Téléphone : 66 72 09 10. Téléphone : +223 66 73 35 74.E-mail: [email protected]
Posted on: Fri, 21 Jun 2013 15:22:59 +0000

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