Propos racistes : Taubira en fait insultée par une foule Par - TopicsExpress



          

Propos racistes : Taubira en fait insultée par une foule Par Europe1.fr Publié le 2 novembre 2013 à 14h14Mis à jour le 2 novembre 2013 à 14h56 europe1.fr/Politique/Propos-racistes-Taubira-en-fait-insultee-par-une-foule-1695481/ Le milieu incident de l’apprentissage 55icones/blogue/apprentissage/le-milieu-incident-de-lapprentissage/ 06.02.2011 0 Dans un apprentissage, il faut intégrer, d’une façon intellectuelle, plusieurs composantes dans un espace / temps déterminé. Nous parlons de transfert et d’organisation de l’information, mais il s’agit au final d’acquérir des connaissances et un savoir. Comment se représenter mentalement ce processus complexe d’apprentissage ? Par exemple, en utilisant la métaphore de la diffraction de la lumière blanche en couleurs. Dans la section libre opinion de LA PRESSE du 21 février en 1992, Lucien Bonnet fait remarquer que Newton n’avait pas considéré, lors de son expérience sur la diffraction de la lumière blanche en 1665, que son rayon lumineux passait à travers un milieu sombre (une boîte noire) pour ensuite traverser un prisme afin d’être décomposé ou réfracté en différentes couleurs. Le savant anglais n’avait pas remarqué que la lumière blanche, une fois entrée dans son milieu sombre, n’était plus blanche mais grise. «Ainsi donc, écrit-il, nous constatons que la «gamme continue» de couleurs telle que nous la connaissons, constitue la décomposition non pas de la lumière blanche mais d’un mélange de lumière blanche et d’obscurité, c’est-à-dire d’un gris». Ce commentaire d’un lecteur me pousse à faire une analogie dans laquelle la «lumière blanche» représente la chose à apprendre et la boîte noire, le milieu incident qui réunit toutes les composantes d’un apprentissage dans un espace / temps prédéterminé. Ce milieu incident de l’apprentissage, dans la réalité, n’est pas nécessairement sombre et fermé, mais a la particularité de contenir des composantes en interraction dans un espace physique qui encadre l’exercice intellectuel. Plus précisément, cette «lumière blanche» devenue grise doit traverser un prisme et se retransformer en une gamme de couleurs continue. Le milieu réfringeant (le prisme) à l’intérieur du milieu incident (la boîte) symbolise l’apprenant et son effort intellectuel pour organiser les différents transferts d’information. Cette analogie avec la source lumineuse influencée par le milieu incident peut aider à visualiser certaines étapes clés pour retenir un enseignement. Visualiser un processus d’apprentissage oblige de tenir compte de ce fameux milieu incident (la boîte noire) qui transforme dès le départ l’action d’apprendre. On parle d’ambiance, de lieu physique, d’interaction avec des collègues, de contact personnel avec l’enseignant, d’état d’esprit et même de la combinaison de tous ces éléments à la fois. Faites vous-mêmes l’expérience de lire dans différents endroits pendant des périodes plus ou moins longues avec des personnes autour de vous pour réaliser que le milieu incident influence la qualité de votre concentration. Le milieu de l’apprentissage en est donc une composante importante. Plus nous sommes soucieux de la qualité de ce milieu incident, plus notre apprentissage sera une expérience réussie. Dans l’exemple de Newton, si la lumière blanche doit absolument traverser une chambre obscure pour dévoiler la gamme continue de couleurs, c’est que l’on présuppose que le milieu incident doit être une espace contraire à la source lumineuse. Dans un apprentissage, le milieu incident n’a pas à s’opposer à l’enseignement, mais plustôt à être complémentaire. Certains apprentissages demandent un cadre physique déterminé (une école, une classe, une chambre), d’autres, un espace imaginaire dont une photo, un film ou un dessin peuvent devenir le rappel. Certains disposent la photo de leur enfant sur leur bureau de travail sans doute parce que c’est une composante essentielle de leur milieu incident. D’autres préférent sentir la présence humaine autour d’eux quand ils font un travail intellectuel parce que le milieu, «réchauffé» par la présence humaine, procure ainsi une ambiance plus agréable que la froideur de la solitude. Ainsi, on peut dire que le milieu incident de notre apprentissage aide au transfert, voire à la réalisation de cette «gamme continue de couleurs» que l’on peut appeler la connaissance. Michel Delage 55icones/blogue/apprentissage/le-milieu-incident-de-lapprentissage/ contact-canadahaiti.ca Le problème du racisme anti noir est aussi en fait la conséquence d’un problème encore beaucoup plus vaste et profond qui conditionne l’ensemble des attitudes conscientes et inconscientes de l’Occident, dit chrétien, face au Monde noir. La grande dichotomie chrétienne, écrit à ce propos un savant français, Roger Bastide, c’est celle du blanc et du noir. Le blanc, expression de la pureté et le noir du diabolique. Ce qui fait que l’opposition du Christ et de Satan, de la vie spirituelle et de la vie charnelle, du bien et du mal, se traduit finalement par cette opposition de la blancheur et de la noirceur qui subsume toutes les autres. Même chez l’aveugle qui ne connaît que la nuit : mais les mots prononcés, ou entendus, suffisent chez lui comme chez le voyant à entraîner la ronde des anges et des diables : « une âme noire », « la noirceur d’une action », ou « une sombre action », « la blancheur innocente du lys », « la candeur d’un enfant », « se blanchir d’un crime³… Ce ne sont pas simples substantifs ou adjectifs. La blancheur se réfère à la lumière, à l’ascension dans la clarté, à la neige vierge et immaculée, au vol des colombes du Saint-Esprit, à la transparence limpide, tandis que la noirceur reste le paysage de l’Enfer, la couleur du Diable, comme celle des entrailles de la terre, des laves infernales… Ce jeu d’associations d’idées fonctionne automatiquement, tant notre pensée est esclave de notre langage, lorsque « l’homme blanc » se trouve en contact avec un Noir. Mario de Andrade a dénoncé, avec juste raison, les méfaits de ce symbolisme chrétien, aux origines même du préjugé de couleur. Et, en Amérique, rappelle-t-on, lorsque un nègre est accepté, pour le détacher du reste de sa race, on disait de lui : « C’est un nègre, oui, mais à l’âme blanche ». Nous connaissons aujourd’hui fort bien les mécanismes avec lesquels l’Occident dit chrétien a véhiculé et justifié les préjugés anti-noirs. De nombreux savants occidentaux ont même eu le courage de dénoncer un tel état de choses. Parmi eux, citons encore l’anthropologue français Roger Bastide qui explique comment, chose à première vue inoffensive, le christianisme apporte avec lui une certaine symbolique des couleurs. Il souligne également qu’il y a dans le racisme anti-noir infiniment plus que l’effet de ce symbolisme. En particulier des racines économiques. Ainsi, écrit-il : « Lorsque des chrétiens ont voulu justifier l’esclavage, en faisant remonter la noirceur de la peau à une punition de Dieu, soit l’anathème jeté sur Caïn, meurtrier de son frère, soit celui jeté sur Cham, fils de Noé, qui avait découvert la nudité de son père, ils utilisaient sans doute le symbolisme de la noirceur, mais en deçà de ce symbolisme, ils inventaient des contes éthologiques, destinés à justifier à leurs propres yeux un mode de production fondé sur l’exploitation des travailleurs Noirs « importés » d’Afrique ». La notion de couleur issue d’expérimentation à caractère scientifique découle, en Occident, de la fameuse démonstration à laquelle se livra, en 1665, le célèbre savant anglais Isaac Newton. Cette expérience consiste à faire passer un rayon lumineux visible, appelé « lumière blanche » à travers un prisme dans une chambre noire, et provoquer la décomposition de cette lumière en un spectre continu de toutes les couleurs. Il est aisé de constater que cette expérience et les conséquences qui en ont découlé sont loin d’être scientifiques ou concluantes. Wolfgang Gœthe, le plus illustre des écrivains allemands et savant de grande valeur, a d’ailleurs mené, en son temps, un âpre combat sur ce qu’il appelle « l’erreur de Newton ». Selon lui, « cette clarté transparente qui paraît devant l’obscurité c’est la preuve de la loi selon laquelle la lumière n’est qu’un mélange de lumière et de ténèbres, à des degrés divers ». Le célèbre professeur américain Carl Sagan abonde dans son sens. Les ténèbres de l’espace, à son avis, cachent jalousement d’incroyables ressources bénéfiques à la Science. Or, il décèle dans la recherche de pointe telle la recherche astrophysique un ensemble de préjugés anti-noirs qui, selon lui, sont autant de freins pour l’avancement des découvertes de l’ère spatiale : « Après Apollo, dit-il, les savants ont été découragés ? Vous savez pourquoi ils ont été découragés ? Parce que le ciel sur la Lune est noir. Ça les a déprimés. Vous croyez qu’il s’agit d’une blague ? Pas du tout. Les savants sont plus fragiles qu’il n’y paraît. Or le ciel de Mars est rose. Les voilà qui reprennent espoir. Aujourd’hui, quelques savants, après avoir constaté « cette obscure clarté qui tombe des étoiles », suggèrent qu’il faut redéfinir le mot « lumière », c’est-à-dire rejeter la loi de Newton sur la couleur. Car il devient de plus en plus évident qu’à l’échelle cosmique comme à l’échelle terrestre, l’obscurité ou la noirceur fait partie intégrante du processus de la lumière et de la couleur. Ainsi, il appert que les préjugés anti-noirs profondément ancrés dans la culture occidentale, compromettent sérieusement la marche naturelle du progrès. Ils constituent également un handicap jusque-là insurmontable dans les relations Occident-Monde noir. La véritable solution du problème relève donc du long terme. La quête « de liberté, d’égalité et de fraternité », source de vérité ou de « lumière », nécessite de constants efforts. Lucien Bonnet contact-canadahaiti.ca bombardopolis.ca Article publié dans le Journal montréalais « Le Devoir » en date du 26 février 1986. L’auteur, Montréalais d’origine haïtienne, a réalisé un film intitulé « Où vas-tu Haïti ? »
Posted on: Sun, 03 Nov 2013 05:18:47 +0000

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