QUI VEUT LE LIEN?? Les battements de son coeur, les miens, en parfait accord. Ma jambe glisse, il passe sa main dans mon dos, et me relève, dune poignée forte, me collant à son torse musclé, brutalement. Le claquement de ses chaussures, sur le parquet, ne prenant pas le temps de reprendre ma respiration, je tourne sur moi même, et reprend ses mains dans les miennes, un frisson de délice me parcours le corps. Une mèche de cheveux noir, séchappant, vint se plaquer contre son front. Les volants de ma robe, qui ne cessaient de virevolter. Son regard sombre, mystérieux, accroché au mien. Le tempo ralentis, il empoigna ma main, et nous restâmes ainsi, à patienter quelques secondes, jusquà ce que la musique ne devienne plus quun bruit sourd, lointain. De son sourire en coin, le plus charmeur, de cet air malicieux, il me dit, avec cet accent, toujours aussi irrésistible : On reprend? --------------------------------------------------------------------- Je mappelle Lyanna, et aujourdhui, jai 18 ans. Je suis espagnole, et vis en La Corogne, en Espagne. Physiquement, il nya pas grand chose à dire, une beauté espagnole, les cheveux noir corbeau, ondulé, long, je ne les ai jamais coupé, des yeux vert foncé, et une peau claire, je suis moyenne de taille, et fine. Jusquà mes 13 ans, je vivais à Madrid, avec mon père, et ma mère. Mais ils ont disparu. Ou? Comment? Pourquoi? Des questions sans réponses. Je nai réussis à verser aucune larmes. Jusquà mes 14 ans, jai vécu en foyer daccueil, pour cause, la seule famille que javais, était la soeur de ma mère, Katya, mais elle vivait au Mexique, cétait beaucoup trop loin, et jétais scolarisée. A mes 14 ans, on me plaça chez une tante, qui métait encore inconnu avant ce jour, Adriana. Jétais heureuse de ne pas quitter lEspagne, mais mon rêve vira très vite au cauchemars. Depuis lâge de mes 8 ans, je suis une passionnée de la danse, du hip-hop, plus précisément, je ne mintéresse pas vraiment aux autres style. Mais Adriana jugea la danse inutile. Daprès elle, ce nest pas la danse qui va me trouver un mari et me faire des enfants ! Puis la vrai misère. Elle menlève de mon école, et nous déménageons en campagne, là, je suis obligée de travailler dur, dans les champs, moccuper des animaux, en plus de ça, Adriana me battait, minsulter de bonne à rien, et se moquait constamment de mes parents, et de leurs disparition, me répétait sans cesse que, si je ne serai pas née, mes parents seront toujours de ce monde, et même très heureux, à force, jai finis par y croire, et je men voulais, men voulais à mort. Puis viens mes 16 ans, je ne supportai plus la façon dont Adriana me traitait, jétais devenue une esclave, je tentai de fuir, mais rien y fait, elle me récupérait toujours, en garde à vue, ou errante dans les rues. De plus, à lâge de mes 17 ans, jétais déjà promise à un homme, notre voisin, il avait 24 ans, et était horriblement vulgaire. Son haleine empestait lalcool, et ses yeux, rouges de fatigue. Son nom? Je préfère loublier. Mais tout ça est finis, aujourdhui, jai 18 ans, il est 05:00 du matin, et depuis lâge de mes 16 ans, jattend ce jours avec impatience, avec excitation. Mon plan allait marcher, cest sur et certain. Je sortis mes multiples billets de sous mon armoire, et fit le compte. 1200 euros, je devais avoir assez, je navais pas le choix, il le fallait. Je mempare de mon sac à dos, et sans bruit, me précipite jusquà la porte, sans laisser de mot, de trace de vie. Ou vais-je? Une nouvelle destination, loin de cette misérable vie, loin de ces 4 ans desclavage, loin dAdriana, et de ce miséreux voisin, loin de ce destin de merde. Katya, jarrive.
Posted on: Fri, 18 Oct 2013 21:51:34 +0000
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