Tout se déplie C’est facile tu te lèves et tu poétises, Tu - TopicsExpress



          

Tout se déplie C’est facile tu te lèves et tu poétises, Tu te couches avec des images précises Tu joues avec le temps qui s’étire Illimité, en un éclair de Shakespeare. Tu as un autre rythme de la pendule À l’heure d’une vaste et noble amplitude A l’approche d’un être bien particulier Écoutant les bruits de la rue, du palier. Il n’y a qu’à te laisser doucement vivre Dans cette extase où le soir tu t’’enivres, Et n’ayant plus ici bas beaucoup de joie, Tu vas stoïque où le démiurge t’envoies. Parmi les myriades d’êtres humains, Tu perçois la façon de taper ton coussin. La société de mon époque est passée Le mariage pour tous aussi est voté. Cela n’est en rien inquiétant pour toi, Tu es lâchée aux communications, vois ! Moins que la recherche de l’intelligence Tandis que la bio fait des progrès immenses La société évolue vite et parfois vacille Pendant que tu prévois lasse la faucille, Dieu j’aimerai rester loin de ta face Je ne suis qu’une femme qui passe. Puisqu’il faut vivifier le feu sans cesse J’aimerai qu’à la retraite on me laisse, À l’étonnante acuité de ta perception Formée par une seule personne d’ion Tu as détourné ainsi l’eau avec ta main Et as suivi heureuse un étroit chemin L’harmonie en écrivant avec toi-même Et le monde que tu vois est presque parfait Puisqu’ à l’ombre qui m’empli le cœur Il faut vivre son temps avec bonheur ! Tu as pris conscience de ta nature Vague et brumeuse pleine de sédiments, Pleine de doute, de belles phrases en vain Et de notes à inscrire sur des calepins. Une passion qui en remplace une autre Tels les plis du rideau se figent au repos. 15 juin 2013
Posted on: Mon, 30 Sep 2013 03:56:20 +0000

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