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Voila pk nout zistoir t pa dan programm lekol la réunion!!!! Le Code Noir La traite atlantique Les puissances européennes (Espagne, Portugal, Pays-Bas, Angleterre, France) furent très tôt colonisatrices, et très tôt, dès le XVle siècle, elles inventèrent la traite, appelée pudiquement « commerce triangulaire ». Des navires européens partaient des ports de Liverpool, Nantes, Bordeaux, La Rochelle, chargés d’armes ou de babioles - tissus, verroterie... - qu’ils échangeaient tout le long des côtes africaines contre des prisonniers noirs qu’ils déportaient comme esclaves dans leurs colonies en Amérique tropicale en particulier. Ce commerce devait aboutir à la déportation de plus de 10 millions d’Africains entre le XVIIe et le XIXe siècle . Le Code noir, édicté sous Louis XIV par Seignelay (fils de Colbert), en 1685, considérait les esclaves noirs comme des biens meubles . Par exemple, les enfants qui naissent des mariages entre des esclaves seront esclaves et appartiennent aux maîtres des femmes esclaves... Le commerce triangulaire ldh-toulon.net/article.php3?id_article=528 Le Code Noir est l’édit de Louis XIV sur la police de l’Amérique Française, préparé par Jean Baptiste Colbert (le grand Colbert) à partir de 1681, et signé par son fils Jean-Baptiste Colbert en mars 1685. Le 16 pluviose an II : première abolition française de l’esclavage ldh-toulon.net/article.php3?id_article=1158 Il a fallu attendre près de 5 ans après la Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen pour que l’esclavage soit déclaré aboli. Mais ce n’est qu’en 1848 qu’il le sera effectivement. « Tous les hommes blancs naissent libres et égaux en droits, donner une méthode pour déterminer le degré de blancheur nécessaire » [Boutade amère attribuée à Condorcet en 1791] A la veille de la Révolution, l’abolitionnisme est défendu en France par la Société des Amis des Noirs, fondée en février 1788 par Brissot. Elle compte parmi ses 130 ou 140 membres, l’abbé Grégoire et Condorcet, rejoints en 1789 par La Fayette, Mirabeau, le duc de la Rochefoucauld, le comte de Clermont-Tonnerre et le juriste Sonthonax. Les Amis des Noirs prônent un abolitionnisme timoré et progressif, peut-être persuadés, comme Voltaire, que les noirs sont inférieurs aux blancs. En août 1789, la Constituante abolit les privilèges et proclame les Droits de l’Homme et du Citoyen le 26 août. Mais l’abolition de l’esclavage ne sera proclamée qu’en février 1794. Les représentants des planteurs et les assemblées coloniales s’y étaient opposés en menaçant de proclamer leur indépendance. Des esclaves s’étaient révoltés aux Antilles dès 1789. A Saint-Domingue (Haïti), la principale et la plus riche de toutes les colonies françaises, la révolte des Noirs débute en août 1791 ; ils se soulèvent sous le commandement d’un chef nommé Toussaint Louverture [1]. Devant ce soulèvement et les menaces d’invasion anglaise et espagnole, les commissaires de la République française à Saint-Domingue, Sonthonax et Polverel, proclamèrent la liberté générale des esclaves, en août et septembre 1793. Trois députés élus à Saint-Domingue sont envoyés à Paris : Jean-Baptiste Belley, un noir, Louis-Pierre Dufay, un blanc, et Jean-Baptiste Mills, un mulâtre. Après un beau discours de Belley, la Convention vote par acclamation l’abolition de l’esclavage, le 16 pluviôse an II (4 février 1794) [2]. La Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1793 est complétée en conséquence : • Art. 18 - Tout homme peut engager ses services, son temps ; mais il ne peut se vendre, ni être vendu ; sa personne n’est pas une propriété aliénable. La loi ne reconnaît point de domesticité ; il ne peut exister qu’un engagement de soins et de reconnaissance, entre l’homme qui travaille et celui qui l’emploie. Cette première abolition fut sans effet réel dans les colonies, si ce n’est à la Guadeloupe, où la décision de 1794 trouva un début d’application. En mai 1802 (27 Floréal an X), Bonaparte rétablissait la traite et l’esclavage conformément aux dispositions antérieures à 1789 [3]. Il faudra attendre 1848 pour que la France abolisse définitivement l’esclavage [4]. [1] C’était le début de la longue guerre de libération de Haïti qui ne devait se terminer qu’en janvier 1804 par la proclamation de l’indépendance de Haïti. Lire : la bataille de Vertières (18 novembre 1803) : ldh-toulon.net/imprimer.php3?id_article=953 [2] La transcription intégrale des débats de la Convention, et notamment le discours de Belley, figure sur le site: royet.org/nea1789-1794/archives/journal_debats/an/1794/convention_1794_02_04.htm [3] Voir : esclavage et la traite atlantique: ldh-toulon.net/imprimer.php3?id_article=261 [4] Vous trouverez un exposé beaucoup plus détaillé de l’histoire des abolitions françaises de l’esclavage sur la Abolition de lesclavage a) Le 4 février 1794 (16 pluviôse an II), Le 4 février 1794 (16 pluviôse an II), la Convention adoptait sans débat un décret abolissant l’esclavage, sur la proposition du député Levasseur de la Sarthe : « Je demande que la Convention, ne cédant pas à un mouvement d’enthousiasme, mais aux principes de la justice, fidèle à la Déclaration des droits de l’homme, décrète dès ce moment que l’esclavage est aboli sur tout le territoire de la République. » La Convention énonçait là un grand principe ; surtout elle tentait d’endiguer ainsi les mouvements de révoltes qui s’étaient déclenchés à travers toutes les colonies, dès l’annonce de la Révolution. Les colons, quelle que fût leur appartenance politique, firent tout pour s’y opposer. Des révoltes d’esclaves éclatèrent partout, bientôt réprimées dans le sang. Cette première abolition fut sans effet réel dans les colonies, si ce n’est à la Guadeloupe, où la décision de 1794 trouva un début d’application, vite réprimée et par les colons et par Bonaparte. En 1802 (27 Floréal an X), Bonaparte rétablit l’esclavage « conformément aux lois et règlements antérieurs à 1789 ». L’esclavage reprend force et vigueur, la traite recommence. Mais les Anglais avaient fait voter en 1807 un bill d’interdiction de la traite, interdiction qui sera étendue à l’ensemble des nations par le Congrès de Vienne, en 1815. À partir de cette date, la traite, assimilée à de la contrebande interdite, devait être supprimée ; nombre de négriers français continuaient pourtant de la pratiquer. Le meilleur apôtre de l’abolitionnisme resta, en métropole, Victor Schoelcher, qui pourfend l’esclavage depuis 1840. Républicain, il est nommé, au lendemain de la révolution de février 1848, sous-secrétaire d’État aux Colonies et signe, à ce titre, le décret du 27 avri1 1848. Il sera élu député de la Martinique et de la Guadeloupe (de 1848 à 1851 ), partira en exil en Angleterre sous le Second Empire, sera réélu député de la Martinique en 1871. Nommé sénateur inamovible de la Martinique en 1875, il mourra en 1893 et ses cendres seront transférées au Panthéon en 1949. b) Le décret du 27 avril 1848 Au nom du peuple français, le Gouvernement provisoire, Considérant que l’esclavage est un attentat contre la dignité humaine ; Qu’en détruisant le libre arbitre de l’homme, il supprime le principe naturel du droit et du devoir ; Qu’il est une violation flagrante du dogme républicain : Liberté, Égalité, Fraternité ; Considérant que, si des mesures effectives ne suivaient pas de très près la proclamation déjà faite du principe de l’abolition, il en pourrait résulter dans les colonies les plus déplorables désordres ; Décrète : Art. 1 - L’esclavage sera entièrement aboli dans toutes les colonies et possessions françaises, deux mois après la promulgation du présent décret dans chacune d’elles. À partir de la promulgation du présent décret dans les colonies, tout châtiment corporel, toute vente de personnes non libres, seront interdits. ********** 1681 : décision de Colbert, secrétaire d’Etat à la Marine, de rédiger le Code Noir. 1683 : décès de Jean Baptiste Colbert, père. Son fils Jean-Baptiste Colbert Marquis de Seignelay lui succède. 1685 : Seignelay, le Tellier et le Roi signent le Code Noir. (1) 1704 : enregistrement du Code Noir à Cayenne. 1723 : le Code Noir est applicable à Bourbon (La Réunion) et à l’ïle de France (Maurice). 1724 : le Code Noir est applicable à la Louisiane. Il est actualisé. Fin XVIIIe : renforcement des mesures discriminatoires à l’égard des libres. 1793 : abolition à Saint-Domingue. 1794 : abolition de l’esclavage par la Convention. 1802 : Rétablissement de l’esclavage par Napoléon Bonaparte. 1803 : Les dispositions du Code Noir sont intégrées au Code Civil. (2) 1848 : abolition de l’esclavage, à l’initiative de Victor Schœlcher : Nulle terre française ne peut plus porter d’esclaves. 21 mai 2001 : adoption de la loi, dite loi Taubira, par laquelle “La République française reconnaît que la traite négrière transatlantique ainsi que la traite dans l’océan Indien d’une part, et l’esclavage d’autre part, perpétrés à partir du xve siècle, aux Amériques et aux Caraïbes, dans l’océan Indien et en Europe contre les populations africaines, amérindiennes, malgaches et indiennes constituent un crime contre l’humanité.” Le Code Noir [3] comporte 60 articles. En voici quatre : • 2 - Tous les esclaves, qui seront dans nos îles, seront baptisés et instruits dans la religion C. A. et R. [4]. [...] • 12 - Les enfants qui naîtront des mariages entre les esclaves seront esclaves et appartiendront aux maîtres des femmes esclaves, et non à ceux de leurs maris, si le mari et la femme ont des maîtres différents. • 33 - L’esclave qui aura frappé son maître, sa maîtresse ou le mari de sa maîtresse ou leurs enfants avec confusion ou effusion de sang, ou au visage, sera puni de mort. • 38 - L’esclave fugitif qui aura été en fuite pendant un mois, à compter du jour que son maître l’aura dénoncé en justice, aura les oreilles coupées et sera marqué d’une fleur de lys sur une épaule ; et s’il récidive une autre fois à compter pareillement du jour de la dénonciation, aura le jarret coupé et il sera marqué d’une fleur de lys sur l’autre épaule ; et la troisième fois il sera puni de mort. 1 Faut-il le souligner, 1685 est également l’année de révocation de l’Édit de Nantes. 2 Normal ! Pour le Code Noir, les esclaves noirs sont des biens meubles. 3 Attention ! Le Code Noir ne correspond pas à ce que vivaient réellement les esclaves mais à ce que la législation royale prévoyait pour eux. Considérant que l’esclavage était acceptable, cette loi prétendait en limiter les abus. Les peines ne doivent donc pas faire oublier l’essentiel : le Code Noir a existé et, pour un homme du XXe, l’aberration n’est pas tant dans le contenu que dans l’existence d’un tel texte. (Dominique Chathuant) 4 C. A. et R. = Catholique, Apostolique et Romaine. • LAssemblée nationale et labolition de lesclavage: assemblee-nationale.fr/histoire/esclavage/abolition.asp • Esclavage, esclavagisme, traite des negres, code noir, abolition : histoire des droits de lhomme à loccasion du bicentenaire de Victor Schoelcher: victor.schoelcher.houilles.fr/ • La traite et le système esclavagiste: perso.orange.fr/manioc.guadeloupe/esclavag.htm • Lesclavage: perso.orange.fr/manioc.guadeloupe/esclavageinfos/esclavage/Le%20commerce%20triangulaire.htm • Le commerce triangulaire: perso.orange.fr/manioc.guadeloupe/commerce%20.htm • Le code noir: perso.orange.fr/manioc.guadeloupe/code.htm • Les martyrs de la liberté: perso.orange.fr/manioc.guadeloupe/les.htm • Les hommes de labolition de lesclagave: perso.orange.fr/manioc.guadeloupe/hommesde.htm • Decret de labolition de lesclagave: perso.orange.fr/manioc.guadeloupe/decret.htm
Posted on: Sun, 24 Nov 2013 07:17:16 +0000

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