bonne fête de la Toussaint à tous Parmi tous les chemins, il - TopicsExpress



          

bonne fête de la Toussaint à tous Parmi tous les chemins, il en est un que Jésus-Christ propose depuis 2000 ans. Heureux, heureux, heureux ….huit fois heureux. Alors un autre chemin vers le bonheur ? Un autre cul de sac comme les autres ? Non pas comme les autres parce que dés l’abord, il semble plus dur, plus étroit, plus escarpé, plus exigeant. Engageons nous quand même pour voir. Ouh là, manifestement ce bonheur que nous promet le Christ ne ressemble pas du tout à l’idée que nous nous en faisons : un bonheur tranquille, Jésus il est gentil, il vivait il y a 2000 milles ans. Les choses ont bien changée depuis et son bonheur il ne tient plus dans notre monde de brute. Écoutez-le : Heureux les pauvres de cœurs, aujourd’hui cela sonne comme une insulte de prôner la pauvreté dans une société où le bonheur s’achète. On a beau répéter « l’argent ne fait pas le bonheur », qui le croit encore ? Et tant pis si ce n’est pas de cette pauvreté là dont nous parle Jésus. Heureux les doux. Autant dire « heureux les agneaux dans un monde de loup ». Qui est ce qui gagne aujourd’hui ? C’est les forts, les doux on ne les entend même pas, on ne leur accorde même pas attention. Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice : « Ecoutez j’ai déjà tellement à faire à m’occuper de moi que vous savez, les problèmes des autres, on verra plus tard ». Heureux les cœurs purs : « non mais je rêve ! C’est quoi la pureté, un truc de catholique de l’autre siècle, c’est périmé. C’est quoi ? C’est pas coucher avant le mariage, pas dire de gros mots, être gentil avec la dame ?… » « Oui c’est ça mais c’est beaucoup plus, c’est être limpide, clair, franc, droit, être pur c’est le coté écolo de Dieu » Heureux les artisans de paix. « Eh oui mais que voulez-vous, on vit dans une société de concurrence, où il faut gagner sa place. Si je ne la prends pas, un autre la prendra ; c’est la guerre, c’est comme ça » et on nous éduque à ça depuis tout petit : mes jeux de rôles, c’est la guerre ; sur ma console, c’est la guerre ; à la télé, c’est la guerre ; à l’école, c’est la guerre et après on voudrait que je sois en paix ! Alors vous comprenez que le message du Christ aujourd’hui, il est grave périmé ? Non justement, c’est aujourd’hui peut-être plus que jamais que ce message doit résonner parce que ces huit paroles sont intemporelles. Parce que ce dont il nous parle, c’est de notre cœur et le cœur de l’Homme, il ne change pas, que nous soyons noir ou blanc, que nous soyons gros ou chauve, que nous soyons riche ou pauvre, que nous habitions ici ou là bas, le cœur de l’Homme est le même : c’est à lui que Jésus s’adresse. C’est à notre pauvreté qu’il s’adresse. Si vous vous croyez riches, tant pis pour vous, Jésus ne peut rien pour vous et d’ailleurs vous n’avez pas besoin de lui, vous êtes riches vous avez tout ce qu’il vous faut. Mais si vous éprouvez votre pauvreté, si comme le dit Sophonie dans la première lecture vous êtes « de ces pauvres, de ces humbles du pays qui cherchez le Seigneur », si vous sentez qu’il vous manque quelque chose, quelque chose que le monde ne peut pas vous donner alors là vous êtes sauvé, c’est à vous que le Christ dit aujourd’hui « heureux les pauvres de cœurs », c’est vous « les affamés à qui il donne le pain » et ce pain là, il tient au corps, il tient au cœur, il tient à l’âme. Mais ce bonheur, il ne s’achète pas, il se reçoit et il se reçoit si on le demande, si on sait l’accueillir. Tant que nous le voudrons à notre taille nous l’aurons à notre taille : petit, voir mesquin (oui parce qu’à force de se contenter de bonheur frelaté, on finit par croire que nous sommes fait pour ce genre de bonheur, on s’y habitue). Mais regardez bien votre cœur, entrez en vous-même, visitez le ce cœur, il est beaucoup plus grand que vous ne croyez, il est même immense. Vous voulez que je vous dise il est à la taille de celui qui l’a fait, à la taille de Dieu. Et si vous l’accueillez ce bonheur, Dieu vous donnera un bonheur non pas à votre taille mais à sa taille, immense. Jésus Christ n’est pas venu changer ce que nous avons mais ce que nous sommes, il n’est pas venu changer votre télé, mais votre cœur. Il y a bien assez de bonheur à la télé et trop peu dans le cœur de l’Homme. Chacun son job : Jésus, lui a choisit, c’est un cardiologue (un spécialiste du cœur). Eteignez votre télé ouvrez votre cœur, écoutez les béatitudes, écoutez la voix du Seigneur, qui vous indique le chemin du bonheur. C’est simple et exigeant, ça tient en quelques mots : aimer la pauvreté, la douceur, la justice, le pardon, la pureté, la paix, et le combat, en un mot : aimer le Christ et vouloir l’imiter. Voilà notre chemin vers le bonheur Voilà notre règle de vie à nous, chrétiens. Elle est à contre courant, tant mieux, ça nous musclera ! Et puis ne craignez rien sur ce chemin nous ne sommes pas seul, le Christ nous ouvre la route.
Posted on: Sun, 03 Nov 2013 07:05:14 +0000

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