criblé de dettes, il se met à braquer " HEUREUSEMENT QUE - TopicsExpress



          

criblé de dettes, il se met à braquer " HEUREUSEMENT QUE TOUTES LES PERSONNES ENDETTÉES NE FONT PAS DES BRAQUAGES A MAIN ARMÉE" Ghallamallah Belaïd avait commis quatre vols à main armée en 2009, à Saint-Avold et L’Hôpital. Il est jugé en appel à Nancy. Le home-jacking consiste à braquer des particuliers chez eux et à les dépouiller. De leur liquide, de leurs bijoux et, le plus souvent, de leur voiture de forte cylindrée. Le 3 juillet 2009, deux individus cagoulés ont ainsi fait main basse sur une Audi A8, à Saint-Avold, n’hésitant pas à rouer l’homme de coups et à poser leur arme de poing sur la tempe de son épouse. Le véhicule a été retrouvé trois semaines plus tard, à Freyming-Merlebach. Sur le volant, un ADN inconnu et qui ne « matche » pas avec le FNAEG. Les enquêteurs sont cependant vernis : un témoin a aperçu un certain Ghallamallah Belaid au volant de la puissante berline. Le 8 septembre 2009, alors qu’ils sont sur le point de l’interpeller, les policiers sont appelés sur un braquage au magasin Norma de L’Hôpital. Trois hommes cagoulés et armés ont menacé deux employées, canon sur la nuque, les ont ligotées avec du scotch comme des saucissons et sont partis avec leur butin : 5.300 €. Deux d’entre eux sont interpellés au terme d’une course-poursuite de deux kilomètres : Haouri Guittoune et… Belaïd. Placé en garde à vue, ce dernier reconnaît tout de suite les faits. Prélevé, son ADN correspond à celui découvert dans l’Audi. Une confirmation… Mieux, l’empreinte génétique de Belaïd est recensée sur deux autres vols à main armée. Le 2 janvier 2009, deux hommes, toujours cagoulés, avaient braqué la caissière de la Poste, à L’Hôpital, et s’étaient évaporés avec 4.100 €. La police scientifique avait retrouvé, dans la salle des coffres, une fibre noire issue d’une cagoule. L’ADN relevé sur ce brin de laine est celui de Belaïd. Tout comme celui retrouvé sur le volant d’un Pajero découvert à quelques mètres de cette même agence de la Poste, braquée une seconde fois le 29 juillet 2009 ! Le profil rêvé par tous les avocats de la défense Guignarde, cette même caissière, cette fois menacée avec un pistolet, a expliqué hier à la barre que, recluse chez elle, volets fermés, elle avalait anxiolytiques et somnifères par pleines poignées : « Je suis suivie psychiatriquement, je vis dans une peur perpétuelle. Je n’ai plus de vie sociale ». Véritable pied nickelé du vol à main armée – il a quand même braqué l’agence de La Poste où il avait son compte et le magasin Norma qu’il fréquentait depuis plus de 15 ans… - Ghallamallah Belaïd « a apporté des éléments utiles à l’enquête », assure un policier. « J’ai dit la vérité dès le début et j’ai collaboré avec les enquêteurs. Malgré cela, j’ai pris 12 ans à Metz alors que le parquet en avait requis huit ». L’homme, qui assure que Guittoune était l’instigateur des faits, présente le profil rêvé par tous les avocats de la défense : posé dans le box, décrit comme travailleur, sans aucune addiction, rongé par le remords et, cerise sur le gâteau, bibliothécaire en détention. Titulaire d’un bac, d’un niveau BTS, cet homme de 42 ans d’origine algérienne, arrivé en France à l’âge de 9 ans et frappé par un père tyrannique, qui n’hésitait pas à le brûler avec des mégots, a monté son entreprise d’électricité en 2004. « Pourquoi bascule-t-il en 2009 ? », se demande, comme tout le monde, son avocat, Me Xavier Iochum. « En raison de problèmes financiers. 30.000 € de dettes puis 50.000 € avec les intérêts… ». Réquisitions, plaidoiries et verdict aujourd’hui.
Posted on: Tue, 01 Oct 2013 09:49:36 +0000

Trending Topics



Recently Viewed Topics




© 2015