novembre 2013 Cabale contre Talon et Ajavon:Azannaï et Fikara - TopicsExpress



          

novembre 2013 Cabale contre Talon et Ajavon:Azannaï et Fikara dénoncent du faux et du mensonge au sommet de l’Etat Les députés Candide Azannaï et Saka Fikara s’insurgent contre « le faux et le mensonge » entretenus au sommet de l’Etat. Face à la presse hier mercredi 27 novembre 2013 au Bénin Marina Hôtel, ils ont étalé les agissements du gouvernement et de son chef qui ont pour seul objectif de persécuter les hommes d’affaires Patrice Talon et Sébastien Ajavon. Les conférenciers ont à l’occasion mis en garde le Chef de l’Etat. Face aux « actes anti patriotiques » et violations répétées de la loi, le député Candide Azannaï a invité le Chef de l’Etat à revenir sur le droit chemin. « Nous avons intérêt à ce que la loi soit respectée. Et nous avons le devoir de combattre Yayi. S’il ne sait pas faire, nous allons raccourcir son mandat. S’il doit transformer l’Etat de droit en Etat de police, nous allons raccourcir son mandat », a déclaré l’Honorable Candide Azannaï hier jeudi au cours d’une conférence de presse conjointement animée avec le député Sacca Fikara. Pour les deux parlementaires, le Chef de l’Etat a toujours dans son viseur Patrice Talon et Sébastien Ajavon. A les entendre, lundi dernier, à la faveur d’une réunion au palais de la Marina, qui se voulait secrète, avec les députés de la majorité présidentielle, Yayi Boni a sollicité la collaboration du Parlement pour « régler ses comptes » avec ces hommes d’affaires qui ont refusé de se mettre au pas. Ils ont montré qu’au cours de la fameuse rencontre, Yayi Boni a remis en cause des décisions issues d’un Conseil des ministres présidé par l’ancien Premier ministre Irénée Koupaki et qui porte sur la Société de développement du coton (Sodeco) dont l’homme d’affaires Patrice reste l’actionnaire majoritaire. Yayi refuse de reconnaître lesdites décisions, soulignent les conférenciers, alors que sa signature est sur le décret portant sur la Sodeco. « Ce qui est grave, le Chef de l’Etat dit aux députés qu’il ne sait rien du dossier Sodeco. Il est allé jusqu’à dire qu’il était au Ghana le jour du Conseil des ministres », a déploré le député Azannaï. Et de poursuivre : « Yayi dit qu’il va nommer un nouveau Directeur général pour diriger la société Sodeco. Et il a dit qu’il va le faire alors que la Sodeco est régie par la religion de l’Ohada ». Pour lui, le gouvernement est dans « le faux et le mensonge ». Le gouvernement a également recouru au mensonge et à la violation systématique de la loi, en ce qui concerne le conflit qui l’oppose à l’homme d’affaires Sébastien Ajavon (Lire ci- dessous le propos liminaire des conférenciers). Selon Candide Azannaï, le Chef de l’Etat a fait croire aux députés de la majorité que l’opérateur économique a bâti sa fortune sur la fraude de la Tva et déclaré qu’il ne maîtrise rien du dossier Cajaf-Comon/Fisc. Cabale… Pour les deux conférenciers, une véritable cabale est orchestrée contre les opérateurs économiques nationaux. Au Port de Cotonou, ont-ils fait observer, le gouvernement a décidé de « dépiécer le Programme de vérification des importations (Pvi, Ndlr) et de donner la pièce sensible à la société Segub ». En concédant la certification des valeurs en douane à la Segub à travers un contrat gré à gré, Yayi Boni a décidé de se séparer d’un opérateur économique national, Patrice Talon et de tout donner à un investisseur étranger. Selon eux, le gouvernement doit arrêter de mentir et veiller plutôt à l’application de la loi et respecter les opérateurs économiques nationaux. Allégresse Sassé Introduction liminaire Mesdames, Messieurs les journalistes, Une rencontre importante s’est déroulée au Palais de la Présidence de la République le 25 novembre 2013 dernier. Outre les parlementaires de la majorité, il y avait la présence de plusieurs membres du Cabinet du Président de la République Monsieur Yayi Boni. Plusieurs membres du Gouvernement avaient assisté à ladite rencontre présidée en personne par Yayi Boni. Pendant plus de trois heures, le Président Yayi Boni, s’en est pris vertement à Monsieur Sébastien Ajavon, puis à Monsieur Patrice Talon. Retenez seulement que les mots du Président de la République Monsieur Yayi Boni sont indicibles même si le fil conducteur tout le long de cette séance maussade de lavage de cerveau entièrement raté qu’il a imposée à ces députés qui en étaient visiblement dépités, était ponctué de menaces d’anéantir, et de détruire et de finir ses deux citoyens pourtant tous, béninois comme vous et nous, et nous osons le croire, comme Boni Yayi lui - même... Dans le cadre de la coopération entre nos deux Partis politiques, le Président Sacca Fikara du Mouvement pour la Démocratie et la Solidarité ( Mds ), et moi - même au nom du Parti Restaurer l’Espoir ( Re ), avions décidé de vous rendre compte de cette rencontre au Palais de la République au regard du caractère très inquiétant du rapport qui nous en a été fait. Je vous présenterai au nom donc de nos deux formations politiques, l’objet de notre présent entretien selon le plan ci - après : 1 - Synthèse des propos de Yayi Boni. 2 - Synthèse de la réaction de quelques députés lors de leurs prises de parole au cours de ladite séance. 3 - Dangerosité des propos de Yayi Boni. 4 - Notre Appel 1 - Boni Yayi charge P. Talon et S. Ajavon : a / Sur la fausse polémique déclenchée par Yayi Boni contre la Sodéco : Pour le Président de la République, Monsieur Yayi Boni, le dossier Sodéco, n’a pas été traité par lui. Il n’en connaît rien ; comble de l’ironie, et déclare même être hors du territoire national quand le convention qui en est la base a été signée. Il s’agit donc d’un montage mafieux, d’un acte de magouille dans son dos, d’un arrangement faux, illégal et contre les intérêts du Pays aux dires de Yayi Boni. Exhibant un papier, Boni Yayi interpelle le Député Grégoire Akoffodji sur ce que sa signature faisait au bas d’un tel document. Et à celui - ci subitement tout déconfiguré , et subitement en sueur froide , Ministre à l’époque de l’avènement de la Sodéco a dû reconnaître qu’il a avait agi en exécution d’une décision prise en Conseil des Ministres... Et au Président Boni Yayi d’indexer et d’en accuser de toutes les compromissions, l’Ancien Premier Ministre Koupaki , alors Ministre d’Etat, Chargé de la Coordination de l’Action Gouvernementale et de l’Evaluation des Politiques Publiques... Yayi Boni évoque les actions en justice devant la Ccja, et menace de ne jamais payer ni les frais de justice, ni les frais d’arbitrage devant cette Cour pourtant prévue en cas de litiges dans le cadre de l’exécution de la convention et du contrat sur la Sodeco. Yayi Boni annonce sa ferme intention de nommer en Conseil des Ministres un nouveau Directeur à la tête de la Sodeco... Il se prêt à voir celui qui viendrait en faire subir quelques conséquences au Bénin, face aux idées agitées selon lesquelles, les mesures entreprises par lui pouvaient être déboutées devant cette Ccja... b / Sur le dénigrement de Sébastien Ajavon : Yayi Boni reprend ses vieux prétextes et soupçons contre Sébastien Ajavon relatifs aux rumeurs autour de la Tva. Il qualifie d’ illusions les conceptions que le Président Sébastien Ajavon du Patronnât national a du partenariat Privé / Public. Il informe avoir sanctionné dans cette affaire de Tva qu’il déclare toujours frauduleuses et volées, les responsables de Douanes de l’époque, le Diplomate qui entre temps, avaient certifié la sortie effective des produits sur lesquels, le Groupe de Sébastien Ajavon réclame le remboursement des sommes encaissées par les caisses de l’Etat . La ligne directrice des charges de Yayi Boni contre Sébastien Ajavon est dans le même registre de l’innocent, du dernier venu ignorant tout et déplorant l’avidité et le haut degré de corruption d’ un opérateur qui résiste à se soumettre aux exigences de transparence fiscale . Il jure ne rien connaître de ce dossier en réalité, et que dans les faits, l’ensemble du dossier Ajavon n’est qu’un conflit entre cet individu et les fonctionnaires en charges du fisc ... c / Sollicitation de la caution politique de la Majorité parlementaire : Pour Yayi Boni, il y a danger du fait des actes anti - économiques et des magouilles anti - fiscales de ces deux faussaires insatiables que sont Sébastien Ajavon et Patrice Talon. Il accuse la complicité de l’Administration et des légèretés tapies dans le Gouvernement qui aboutissent a son issue à des contrats préjudiciables à l’intérêt de la Nation. Il se déclare obliger de prendre des mesures dont la nomination sans délai en Conseil des Ministre d’un nouveau Directeur à la tête de la Sodeco. Dans une longue litanie de jurons, il demande le soutien des députés dans son combat contre les hommes d’affaires sans vertu dont le prototype est incarné par Patrice Talon et Sébastien Ajavon. Très pathétique, il se dit devant un blocage qui ne lui offre d’issue que de procéder comme il les informe, parce que selon lui, tous les textes pris par l’Etat dans le cas de Sodeco seraient le résultats de frauduleuses légèretés ... 2 - Trois réactions de trois députes : Nous évoquerons tour à tour les interventions de Nago Mathurin, Domingo Cyriaque, Aholou - Kèkè Hélène... a / Nago : Un fait remarquable, le Président de l’ Assemblée Nationale, se dit confus devant tout ce que le Président Yayi Boni venait de déclarer. Mathurin Nago souhaite que toutes les informations, toute la documentation en support aux propos qu’il vient d’entendre soient mises à la disposition des députés pour leur permettre d’apporter le soutien approprié. Mais, conseille - t - il , il vaudra mieux que les jeux soient calmés et que les voies judicieuses soient explorées. Il se dit prêt à accompagner en conséquence les efforts du Président autant que faire se peut. b / Domingo : L’Honorable Cyriaque Domingo, s’est étonné en se demandant que dans le cadre des polémiques sur le PVI/NG, le Président Boni YAYI, après avoir dit tout le bien de ce Pvi/Ng et après avoir sollicité l’adhésion de tous à cette réforme, a été à la surprise de tous, celui qui s’est mis devant pour dénoncer après coup, ce même Pvi / Ng. Mieux au plus fort des polémiques engendrées par cette machine arrière devant le Pvi/Ng, c’est le Président Yayi Boni lui - même qui est revenu dire devant les Télévisions et partout qu’il n’était pas au courant de cet accord alors même que sa signature était bien apposée sur le décret portant Pvi /Ng. Aujourd’hui nous voilà encore devant une autre affaire : la Sodeco. Le même Président nous dit qu’il n’a jamais signé ce dossier, qu’il n’en était pas informé. Cela pose un problème chaque fois que le Président Yayi Boni dise n’être au courant de rien, alors même que les décisions sont sous le sceau du Conseil des Ministres. Qui prend alors de telles décisions à l’insu du Président Yayi Boni ? Et pourquoi le Président les signe et c’est seulement après l’éclatement des problèmes qu’il clame son ignorance, brandit son innocence et nie tout des tenants et des aboutissants desdits dossiers ? Il y a quelque chose en dessous qu’il conviendra de chercher à comprendre... c/ Aholou - Kèkè : Il est clair que nous devons soutenir le Président Yayi Boni. Des lois, des conventions, et des contrats existent. Lorsque des lois existent, on ne peut et on ne doit que prendre leurs voies. Toutes autres voies exposent à des risques sérieux, et il n’est pas souhaitable que du fait d’une seule personne qui de plus est béninois, fils de ce pays, on fasse courir des risques à tout le Pays. Elle conseille la saisine de la justice et au besoin en procédure de référer aux fins de la nomination d’un administrateur provisoire dans la mesure où, à son avis, et au regard de la loi, des dispositions de l’Ohada, il ne serait pas indiqué que Yayi Boni fasse nommer un nouveau Dg à la tête de la Sodeco en Conseil des Ministres, comme elle vient d’entendre dire... 3 - Dangerosité des propos de Yayi Boni : La question ici, n’est pas que le Président de la République ignore à ce point l’existence des dispositions de la Constitution et des lois. Ils n’ignorent non plus l’existence des conventions et contrats. Il a une parfaite conscience du chainage légal et réglementaire qui encadre les activités en système démocratique et surtout dans la gouvernance des affaires dans l’espace Ohada. Mais l’intérêt de notre rencontre, est l’examen des conséquences du déploiement de la conscience du mal contre la Loi, dans le leadership au sommet d’un État de démocratie plurielle fondé sur les principes de l’Etat de droit. Le Président ne connait jamais rien et est toujours absent, alors même que ses signatures et celles de toutes les personnalités prévues et autorisées à engager l’Etat figurent sur tous les documents qu’ils exhibent après coup, comme frauduleux. En conséquence, de son propre chef, il les bafoue en se mettant hors des balises de la Loi et de la Justice. Le mal ici, c’est la sollicitation de l’appui de parlementaires, donc des élus à s’associer et à appuyer les initiatives présidentielles de violations de la Constitution, de violation des lois, de violation des conventions et de violations des contrats entre le Privé et l’Etat, et entre Privés parce que simplement, lui Yayi Boni, a des comptes personnels à régler. Nous devons tirer un parallèle entre ce coup de force économique et le coup de force politique qu’a constitué le prolongement Ad vitam aeternam par exemple, du mandat des Maires en offense au calendrier électoral pourtant légal. La sollicitation du soutien des Députés de la Majorité Présidentielle pour cautionner un coup de force économique est abjecte. Le cautionnement législatif d’actes illégaux peut faire désespérer la démocratie... Un coup de force quel qu’il soit est quelque chose d’illégal qui n’est pas conforme à la loi, qui n’est pas conforme au droit, qui n’est pas conforme aux conventions, qui n’est pas conforme aux contrats. Aucun opérateur politique ne peut et ne doit cautionner aucun coup de force de n’importe quelle manière contre aucun opérateur économique ; les coups de force économiques préfigurant les coups de force politiques chaque fois que des velléités de basculement de l’Etat de droit vers un État de police deviennent manifestes comme c’est le cas en ce temps - ci. De cette même manière que aujourd’hui, Yayi Boni sollicite l’appui de l’ Assemblée Nationale parce qu’il n’entend respecter aucune loi et ni se soumettre à aucune décision de justice, de cette même manière, il prépare psychologiquement l’opinion, au nom soit disant de l’intérêt général, à des coups de force politique rocambolesques qu’il contraindra des députés et des membres des Institutions de contre pouvoir à soutenir. Nous ne répéterons jamais assez que c’est sous un cautionnement de même nature que la mandat illégal actuel des Maires est rendu légal ... Le risque du systématisation de coup de force dans la gestion quotidienne est fort si ensemble nous ne dénoncions pas et nous ne nous mettions pas en ordre de bataille contre toute imposture quel que soit le domaine de sa survenance économique ou politique... En conséquence, il convient de mettre en garde le Président Yayi Boni contre tout coup de force et de le tenir personnellement responsable de toutes conséquences nuisibles aux droits garantis par la Constitution et préjudiciables à l’intérêt général. A vos questions, nous apporterons des détails qui expliquerions davantage notre appel aux respect en toute circonstance de la l’égalité au nom de la paix et de la concorde nationale. Devant la conscience des conséquences du mal, de la faute, de l’acte illégal, il n’y a de solution que le recul et la soumission à l’autorité de la loi. Tout pouvoir qui se soustrait à la loi, défie de ce seul fait, la Souveraineté et doit cesser de s’exercer au nom du Peuple. Ce message doit être clairement décrypté par le Président Yayi Boni qui met en balance son mandat à vouloir se croire et agir comme si nous étions dans un État voyou et hors la loi. Il n’y a de compétence pour le dossier Sodeco que la Ccja. Nous vous remercions avec l’assurance qu’à travers vos questions nous aborderons d’autres détails qui nous édifierons tous.
Posted on: Fri, 29 Nov 2013 05:47:47 +0000

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