11.11.13 (05:14) - Belle soirée hier - 18:00, je suis très excité depuis 24 h, appréhension-peur-joie (de rencontrer enfin les gens de lAn Zéro), ça ménerve dêtre comme ça - autisme - comment expliquer, je men veux dêtre un sauvage pareil et ça fait longtemps que jai laissé tomber ça, la lutte fatigante permanente et inutile contre lautisme. Je ne sais plus combien dannées je me suis consciencieusement bourré la gueule pour pouvoir fréquenter des groupes, cest loin. Ba. Mon ami MisterNiC (je lai supplié de memmener) est chez moi, une discute comme dab passionnée, il me laisse Essi & Copeaux de F. Deligny, expérience dun groupe dautistes qui vit sans règles, vers lArdèche ou truc ; au final on se rejoint à lunivers, lui est en vélo moi en caisse, ma fille est passé me prendre. Moi qui me paume presque entre ma cuisine et la salle de bain, je trouve de suite - les antennes magiques jappelle, non plus jexplique pas ça ma jamais questionné. Là bas, ambiance complice, regards complices, sourires complices, mode harmonie ; mais, je sais toujours pas qui est No Lies, je nai pas vu Cédric, et ça na aucune importance - cest les longueurs dondes qui importent. On regarde un reportage sur Marinadela, qui semble plus anodin sur le coup quaprès quelques heures de sommeil - en fait, le script est génial, avec une ouverture sur une réunion ordinaire du village ( ils se sont battus depuis 79 sous Franco pour récupérer leur terre et sorganiser en auto-gestion), à propos de choix des cultures, les hommes, les femmes ; et une dernière séquence où le mot le plus utilisé est amour, flamboyant. Marinadela, les fêtes sont la colonne vertébrale de son âme - comme le bassiste dun groupe de rock ou de jazz, ce village a une âme, encore saignante des gens qui se sont sacrifiés pour lui. Utopie, rêve, possible, sur les murs, dans les bouches. Je me dis en sortant quil semble plus évident de sattaquer à une dictature quà ce pouvoir rampant, tout aussi dictatorial mais pire, abêtissant - hé oui, ce sont les peuples opprimés les plus innovateurs, cest connu ça. Les ceusses comme nous, les évolués, ça consomme cest tout. Ah ces fiottes qui se battent pour avoir un pouvoir politique, pouvoir-mon-cul, ils perpétuent le mythe de lenfant-roi et se servent de ce pouvoir en trompe-l’œil comme aphrodisiaque, anxiolytique et je nsais quoi encore. Et nous sommes prisonniers de ces idéologies de merde, qui nous font croire que 1+1=10, 9 pour ma gueule 1 pour les restes, le monde. Lhumanité. Prisonniers plus ou moins confiants, plus ou moins conscients, plus ou moins complices, de la glisse, entre leurs diagonales béton. Jai failli métouffer et mourir dans le vomi des services sociaux (défense-de-lenfance), jai pris une grande leçon depuis, dhumanisme justement, jai appris que je ne suis pas seul - au delà de celles et ceux que jappelle mes anges, jai trouvé une famille. Ma famille. Celles et ceux qui cherchent, toujours, sans violence, sans cesse. Love. Vers 22:00, je rentre, seul, je marche vers le métro. Je ne suis pas un pleutre, ni un lâche ; au delà de 3 personnes, jai du mal, je crois avoir maintes fois tenté de le dire ici, je pouvais pas rester discuter. Passons. Je repense à ce que ma dit MisterNiC, avant : nous parlions de lécriture, il me dit que le fait décrire peut changer le court réel des choses, et que lui, parfois, sy refuse à cause de cela ; je lui réponds que moi jy ai trouvé un sens parce que je le fais en pensant à des personnes précises et distinctes, de chair, je le pense comme un don, je cherche le cadeau. Le gâteau. Avec cerise rouge au dessus, comme il se doit. Et puis jai pensé à Aïgo ; ce dimanche aprem on a passé un long moment au téléphone, Co et moi, elle était à bout, pleurait, ce qui nest pas son genre - cest une louve, tu comprends - no comment. Toujours les mêmes causes les mêmes merdes, quand tes à terre tas limpression quils cherchent à ty noyer, se noyer dans la terre cest se faire enterrer. Tu es présent à chaque seconde de ma vie mon chéri mon trésor - comme prévu je reprends des forces jai 2 avocats plus celle de Paris tu vas voir nous les regarderons se noyer, eux, dans la honte - je vais mettre fin à notre drame, tu peux avoir confiance. Hé, Co, tu nes pas seule, mon amie, ne crois surtout pas cela. - Lundi, 06:30, je me lève, café, infos - typhon + le reste en Philippine, dizaines de milliers de mort ; alors, en 2011, 1 truc du genre, dévastateur-mortel, lié au climat ; 2012, 2 ; cette année, cest le 3eme. Finance, rien ne change, on apprend que les bonus vont continuer daugmenter. Le jeu de dupe ne sarrête jamais, ou de sa belle mort, de vieillesse. Merci No Lies, et les autres, jai oublié ton nom, ou je le connais pas, cétait un moment important dans ma vie ; on lâche rien-que-dalle les mecs ok ? Mail suit dans votre boîte. +2P -2N.
Posted on: Mon, 11 Nov 2013 18:57:11 +0000
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