7 août 2013Querelle entre Fcbe dans la 6ème circonscription électorale:Pascal Koupaki visé Entre le n°2 du gouvernement Pascal Koupaki et Yayi Boni, plus rien ne va. Tout comme entre ce dernier et la 1ère secrétaire parlementaire Claudine Prudencio, membre de la majorité présidentielle. Le chef de l’Etat est à la manœuvre pour diminuer l’influence de la députée dans la 6ème circonscription électorale, zone originaire du 1er ministre. Ce faisant, il réduira les marges de manœuvre de Pascal Koupaki, probable candidat à la présidentielle de 2016.Quelques ténors de la majorité présidentielle n‘entretiennent plus la bonne camaraderie entre eux. La situation qui prévaut dans la 6ème circonscription électorale en est la parfaite illustration. De plus en plus, l’honorable Claudine Prudencio, 1ère secrétaire parlementaire, considérée comme tête de pont des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) dans la zone a du mal à s’imposer aux autres. Elle voit son leadership contester par des groupes organisés, qui multiplient des initiatives en prenant le devant des opérations sur le terrain. Ceux-ci seraient manipulés par l’actuel ministre de l’Economie maritime, Valentin Djènontin. Avec son costume de membre du gouvernement et occupant l’un des portefeuilles les plus en vue dans cette équipe, il n’accepte plus la tutelle de Claudine Prudencio. La bataille fait rage entre les différentes parties, mettant du coup en scène les ténors d’une majorité présidentielle déchirée, qui n’affichent plus la cohésion. Après une série d’évènements qui révèlent une certaine dichotomie au sein de la famille du président de la République, ce dernier a tenté de réconcilier les camps opposés au cours d’une rencontre au Palais de la Marina. Seulement, le naturel était de retour au lendemain de cette rencontre. C’est ainsi que la Coordination Fcbe de So-Ava a été installée en l’absence de nombreux membres influents, voire de leaders reconnus dans la 6ème circonscription, à commencer par Claudine Prudencio. N’y étaient pas non plus invités, Emmanuel Koï, Dansou Dossa, l’ancien maire d’Abomey-Calavi, Liamidi Houénou de Dravo. Un bis répétita, allusion faite à l’installation de la Coordination Fcbe d’Abomey-Calavi et celle des jeunes de Godomey. En analysant de près ces faits, on en vient à relever que l’image qu’offrent les Fcbe est la conséquence immédiate de la manière dont le chef de l’Etat gère ses hommes. Chacun des protagonistes estime être le meilleur rassembleur. Or, dans la 6ème circonscription électorale, Valentin Djènontin n’ est pas un élu. Il a été coopté par le chef de l’Etat pour entrer au gouvernement. A l’opposé, Claudine Prudencio a bénéficié de la confiance des populations pour se retrouver à l’Assemblée nationale. S’il est question de privilégier un critère pour choisir un leader, beaucoup devraient montrer leur penchant pour la confiance placée par les populations et non le chef de l’Etat.Koupaki, la vraie cibleAvec un peu de recul, on comprend que Yayi Boni ne fait plus confiance à Claudine Prudencio, Vice-présidente du Parti, Union pour le développement d’un Bénin nouveau, (Udbn), alors que le 1er ministre Pascal Irené Koupaki en est le président. Et comme rien n’arrive jamais au hasard, entre ce dernier et le président de la République, la collaboration a pris un coup. Selon certaines sources, le 1er ministre est en désaccord avec son chef et aurait choisi de claquer la porte. C’est sans doute, ce qui fait le malheur de Claudine Prudencio au sein de la majorité présidentielle. La crise persiste entre les Fcbe sans que Yayi Boni ne s’impose comme l’homme de la situation pour ramener la paix et éviter que la maison brûle un peu plus. Tout ceci amène à une conclusion : au lieu de siffler la fin de la pagaille, le président de la République tire plutôt les ficelles de la crise. Chose étonnante qu’il faut souligner, c’est qu’au cours de la rencontre dite de réconciliation au Palais de la présidence entre les protagonistes de la crise, Yayi Boni a presque désavoué Claudine Prudencio. Pour beaucoup, il a décidé de mettre la 1ère secrétaire parlementaire en compétition avec ses nouveaux hommes de confiance avec pour objectif de la réduire avant les différentes élections, surtout la présidentielle de 2016. Un rendez-vous auquel Pascal Irené Koupaki pourrait participer, mais pas sans compter sur les premiers soutiens comme celui de Claudine Prudencio. Celle-ci est sur le point d’être sacrifiée sur l’autel des calculs politiques du chef de l’Etat qui, il faut le souligner noir sur blanc, a l’intention de se représenter en 2016, via la révision de la Constitution. Si la 1ère secrétaire parlementaire est sa cible, c’est parce qu’il sait qu’en la ramenant au bas de l’échelle, il réduira les marges de manœuvre de Pascal Koupaki, qui coïncidence pour coïncidence, est originaire de la 6ème circonscription électorale. C’est bien cela les dessous de la crise dans cette zone. Fidèle Nanga
Posted on: Wed, 07 Aug 2013 06:43:11 +0000
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