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A la découverte d’ « un mercenaire en col blanc » au Togo Plein feu sur Charles Debbasch qui a mis son génie au service exclusif du mal Kokou SAYA Le Togo étant le pays africain par excellence où le pire a élu domicile et où les sales coups et les basses besognes se cuisinent quotidiennement, Charles Debbasch ne peut pas trouver malheureusement meilleur point de chute que ce pays. Sûrement, pour une fin de carrière. Il y excelle d’ailleurs irrésistiblement dans les mauvais rôles, sans doute, obnubilé par le gain facile. L’argent n’est-il pas ce bon serviteur mais mauvais maître dont on parle tant ? Pendant que Bill Gates, dont Debbasch ne connaît pas le dixième de la célébrité mondiale, met son génie et sa fortune au service du développement de l’homme et de la science, quant à Charles Debbasch, il fait le choix de la nuisance et de la déshumanisation. Professeur agrégé de droit à 24 ans, il faut être hyper doué et un génie pour y arriver ! Qui est ce toubab très doué aux immenses capacités intellectuelles qui a préféré le Togo, un pays où il fait mal vivre pour des millions de ses propres fils qui côtoient la misère au quotidien et que les régimes du père et du fils tiennent en mépris ? Peut-on être un génie de la trempe de Debbasch et choisir de vendre son âme au diable en se mettant au service des dirigeants togolais ? Ensemble, allons à la découverte de cet homme ! Au plan intellectuel et familial Celui qui, depuis le début des années 90, a fait le choix d’être l’ennemi numéro un des Togolais, est né le 22 octobre 1937 en Tunisie. En octobre prochain, il fêtera ses 75 ans de vie. Nous avons fait le choix de dresser un petit parallèle entre le génie américain de l’informatique et ce génie français du droit. C’est au cours de la recherche que nous nous sommes aperçu que tous les deux ont vu le jour en octobre et malheureusement pour nous, ils n’ont pas le même signe astrologique. Pour mémoire, Bill Gates est né le 28 octobre 1955. Charles Debbasch est aujourd’hui veuf et père de cinq enfants dont l’un, Rolland, était, il y a quelques années, recteur de l’Académie de Lyon. Nous ignorons s’il l’est toujours. Charles Debbasch, à 24 ans, avait déjà réussi à son concours d’agrégation en droit, concours auquel le gueulard Fambaré Natchaba avait encore échoué il y a une dizaine d’années. De quoi imposer respect. Mais, que vaut un homme bardé de diplômes et de tous les titres et superlatifs les plus laudatifs de ce monde, s’il choisit délibérément comme support de tout cela, le déshonneur fondé sur un négativisme à toute épreuve ? Ne dit-on pas qu’une bonne réputation vaut mieux qu’une ceinture dorée ? Debbasch, lui, originaire d’un pays comme la France, tatillonne en matière d’éducation et de morale, n’en a cure. « Ce mercenaire en col blanc » a enseigné le droit administratif et les institutions politiques pendant environ cinq ans en France et dans des universités étrangères. Il est auteur de plusieurs ouvrages de droit administratif et constitutionnel. Il peut revendiquer à juste titre la paternité de la spécialité du droit des médias en France. Charles Debbasch fut président de l’Université d’Aix-Marseille III dont il a été l’un des fondateurs. Il a été également doyen de la Faculté de droit d’Aix-en-Provence. Il fut membre du barreau de Paris. En 2005, il sera condamné en France à deux ans d’emprisonnement dont un an ferme, pour avoir détourné les œuvres d’art de la fondation Vasarely. De ce fait, il sera radié en septembre 2005 du barreau où il avait toujours son nom, et ce, malgré les poursuites au pénal contre sa personne. Il convient de signaler que Charles Debbasch a été le conseiller de plusieurs artistes. Il a fait l’objet à partir de 2005 d’un mandat d’arrêt international. Ce qui lui coûtera une brève arrestation en Belgique en mai 2007. Charles Debbasch au plan public Debbasch a exercé plusieurs fonctions publiques comme privées. En France, il a eu à participer au cabinet de l’ancien ministre de l’Education nationale, Edgar Faure et deviendra sous Valery Giscard d’Estaing, conseiller à l’Education et la Culture. Il sera à l’origine de la naissance du Musée Yves Brayer. Il tentera en 1983 une aventure politique dans son pays en participant aux élections municipales. Ayant un goût prononcé pour les médias, il assumera l’une après l’autre, les charges médiatiques suivantes : vice-président de France 3, directeur général et ensuite président du groupe « Le Dauphiné libéré ». Il créera plus tard dans la région du Rhône-Alpes et celle de Provence, douze (12) stations de radio qui seront intégrées aux réseaux « Skyrock » et « Fun Radio ». Aujourd’hui et depuis quelques années, en guise de confirmation de cette vocation, c’est lui qui pilote le site officiel de la République du Togo, et ceci, sous le pseudonyme de Koffi Souza. A titre de rappel Debbasch a acquis depuis quelques années la nationalité togolaise pour les magouilles. Comme il fallait s’y attendre, un homme de mauvaise moralité comme lui et abonné aux viles pratiques, ne peut que s’illustrer négativement dans un organe d’information. Et le maître de la désinformation sur le site gouvernemental, c’est lui ; juste pour plaire au pouvoir. L’homme est connu dans les cercles des dictateurs africains qui oppriment leurs peuples. Il a été le conseil de plusieurs chefs d’Etat africains et l’auteur de nombreuses constitutions en Afrique. Comment cela serait-il possible, si ce n’est pas généralement dans le mauvais sens ? L’Afrique indépendante a suffisamment fait ses preuves dans la formation d’éminents juristes capables de bonnes choses, au point de se passer des services des mercenaires du genre de Charles Debbasch. Il a été souvent sollicité pour apporter sa touche dans le tripatouillage des constitutions en vue de permettre à des dictateurs de se maintenir au pouvoir, même au prix de la vie des citoyens qui ne rêvent que d’une gouvernance démocratique dans leur pays. C’est le cas entre autres, du Togo où il fut conseiller juridique d’abord d’Etienne Gnassingbé Eyadèma et puis aujourd’hui conseiller spécial de son rejeton avec rang de ministre. Charles Debbasch, sous le roi Hassan II du Maroc, avait été, à la demande de ce dernier, de 1981à 1985, chargé de former celui qui deviendra l’actuel gardien du trône, Mohamed VI, au droit comparé. Il a assisté l’ancien président ivoirien, Houphouët-Boigny et plus tard, son dauphin constitutionnel, Henri Konan Bédié en tant que conseil. Le président Omar Bongo Ondimba a eu également à bénéficier des services de ce juriste, de même que Habib Bourguiba de Tunisie. Il avait passé un contrat avec Denis Sassou Nguesso pour contribuer à la rédaction d’une nouvelle constitution au Congo-Brazzaville. Debbasch et ses dossiers sombres Nous l’avons dit plus loin, alors qu’il était chargé de présider la Fondation Vasarely, il avait opéré un détournement des œuvres d’art du grand peintre décédé, d’une valeur de plus de 400 mille Euros. Il fera l’objet de poursuites judiciaires. Dans un premier temps, il sera détenu provisoirement dans une prison du 28 novembre 1994 au 15 février 1995. Cette affaire connaîtra plusieurs rebondissements jusqu’au 11 mai 2005, où il sera condamné par la Cour d’Aix-en-Provence à deux ans de prison dont un an ferme pour abus de confiance, condamnation assortie d’une forte amende. Auparavant en 1980, il avait été condamné par la Cour d’appel de Paris pour contrefaçon. Par ailleurs, selon « Le Monde », un journal français, une enquête menée autour de la personne de Charles Debbasch avait révélé l’encaissement suspect d’une somme de 1,2 million d’Euros en espèces sur un compte ouvert au Luxembourg, puis transférée en direction de trois sociétés domiciliées ailleurs. Cette enquête avait conduit à une mise en examen pour « blanchiment et organisation frauduleuse d’insolvabilité ». En février 2005, à la mort du Gal Gnassingbé Eyadèma, il a été l’auteur de l’acrobatie politico-juridique qui avait porté Faure au pouvoir en quelques heures, après avoir fait de lui d’abord un député, ensuite le président de l’Assemblée et enfin le président de la République. Rappelons que Faure était avant le 5 février 2005 ministre dans le gouvernement de son père. Fort de cette entourloupette au Togo, il fut sollicité au Niger par Mamadou Tandja (ou c’est le pouvoir togolais qui le lui avait proposé ?), lorsque l’ancien président, prenant son pays pour le Togo, avait voulu contre vents et marées, modifier la constitution nigérienne pour se maintenir au pouvoir. La suite, tout le monde la connaît. La malhonnêteté étant congénitale chez cet intellectuel, il est dans toutes les malversations. C’est ainsi que du temps de Jacques Dupuydauby au Togo avec son entreprise Progosa, ce filou de Debbasch avait tout mis en œuvre pour escroquer 406 millions de francs CFA par an à Progosa. Ceci est une révélation de M. Dupuydauby. Parallèlement, il usait de trafic d’influence avec la société STM qu’il a créée et à la tête de laquelle il avait placé l’un de ses protégés du nom de Patick Pihan. Par un tel dispositif, il siphonnait allègrement Progosa. Et, au total, c’est 406 millions de francs que l’escroc international Debbasch pillait directement ou indirectement à Progosa. Le jour où M. Dupuydauby avait laissé entendre à Debbasch qu’il allait y voir clair avec le sieur Faure Gnassingbé, à partir de ce jour, ce charlatan blanc qui était devenu presque tout pour celui-ci, mit tout en œuvre pour qu’une telle rencontre n’eût jamais lieu. C’est une révélation du patron de Progosa, Jacques Dupuydauby en personne. Le cupide homme des coups bas qui, apparemment, n’aurait pas existé, si la vie n’était bâtie que sur la morale et sans la possibilité d’une cohabitation avec l’immoralité, rappelons-le, s’était entendu le 6 février 2005 avec Faure Gnassingbé pour créer des problèmes à Fambaré Natchaba en projetant de faire déposer des armes à son domicile de Lomé ou de Mango. Ceci a été révélé par une éminente personnalité qu’ils connaissent bien tous les deux. Pour couvrir ce « mercenaire en col blanc », l’actuel chef de l’Etat aurait écrit au début de l’Eté 2006 à Chirac pour lui suggérer d’inscrire le nom de Charles Debbasch sur la liste des amnistiés du 14 juillet. Comme quoi, qui se ressemblent, s’assemblent. Il paraît que le destinataire se bornera à accuser juste réception. L’amnistie lui aurait-elle été finalement accordée ? Selon les informations, il arrive à séjourner de temps en temps en France sans être inquiété. Aux antipodes, Bill Gates, un autre génie Il est né le 28 octobre 1955 aux USA d’une mère professeur et présidente de la direction de quelques entreprises et banques, et d’un père avocat d’affaires. En 1968, à 13 ans, il fonde avec quelques amis, le Lakeside Programmers Group. En 1975, alors qu’il n’avait que 20 ans, en compagnie de son ami Paul Allen, il a fondé la société de logiciels de micro-informatique Microsoft. Son entreprise acheta le système d’exploitation QDOS pour en faire le MS-DOS, puis conçut Windows, tous deux en situation de quasi-monopole mondial. En 2001, Bill Gates a appelé le G20 à augmenter son aide aux pays pauvres. Il est devenu l’homme le plus riche du monde de 1996 à 2007 et en 2009. En mars 2011, sa fortune personnelle est estimée à 56 milliards de dollars. Le 27 juin 2008, il a quitté Microsoft pour se consacrer à la « Bill & Melinda Gates Foundation », une fondation humanitaire créée en 2000. Elle a pour objectif, d’apporter à la population mondiale des innovations en matière de santé et d’acquisition de connaissances. Gates a dépensé 25,26 milliards de dollars pour vacciner 55 millions d’enfants dans le monde. En 2006, il a annoncé vouloir consacrer 95% de sa fortune pour lutter contre les maladies et l’analphabétisme dans les pays du sud. En 2005, pendant que Debbasch oeuvrait au Togo pour le pire en prolongeant la souffrance des populations, Gates était désigné par le magazine Time « Homme de l’année 2005 ». En mars 2005, il fut honoré par la Reine Elisabeth II pour sa contribution aux entreprises britanniques et pour les efforts déployés à combattre la pauvreté dans le monde. Voilà comment un surdoué comme Debbasch a choisi de se mettre exclusivement au service du mal, pendant que Gates, un autre génie du monde moderne a pour préoccupation le bien, rien que le bien et avec les honneurs que cela confère. Journal La Nouvelle
Posted on: Mon, 05 Aug 2013 11:58:54 +0000

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