AFP – le 23 octobre 2013 Dans un espace flambant neuf de la - TopicsExpress



          

AFP – le 23 octobre 2013 Dans un espace flambant neuf de la Kigali City Tower, Lee Il-mo jongle avec son ordinateur portable, son Smartphone et sa tablette numérique. Avant, pour utiliser internet, il devait consommer une boisson dans un café, désormais laccès est gratuit. Sur cette ambitieuse route, se dressent cependant encore dimportants obstacles : la fourniture délectricité laisse encore à désirer et si le Rwanda a fait des progrès en matière de lutte contre la pauvreté, il devra aussi réduire le fossé entre Kigali et les milieux ruraux pour permettre laccès au matériel informatique à une population au pouvoir dachat très faible. Main doeuvre insuffisante En attendant, pour réaliser son Smart Kigali, le gouvernement compte sur le secteur privé. Le wifi gratuit à Kigali n?a rien coûté au gouvernement, explique M. Nsengimana. Cest une contribution volontaire du secteur des télécommunications. Du côté du privé, l?enthousiasme est là, mais plus mesuré: Smart Kigali est réellement un test, il va permettre de donner aux gens un aperçu des progrès à venir, dit Alex Ntale, directeur de la Chambre des Nouvelles technologies de linformation et de la communication du Rwanda. Mais ce ne sera pas éternel, quelqu?un va devoir payer un moment ou un autre.(?) Les entreprises cherchent leur modèle économique.(?) elles essaient de voir si le marché est effectivement là, explique-t-il. Si elles ne trouvent pas de modèle économique, c?est leur droit d?éteindre les machines. Smart Kigali a-t-il réellement les moyens de transformer le Rwanda en centre daffaires régional? A long terme, peut-être, estime Mark Bohlund, économiste spécialiste de lAfrique subsaharienne chez IHS Global Insight, même si à court terme, dit-il, léconomie rwandaise demeurera dépendante des revenus du tourisme. Lidée serait dabord de servir de tête de pont à lEst, riche mais instable, de la République démocratique du Congo (RDC) voisine. Car le Rwanda restera confronté à la concurrence de la première économie régionale, le Kenya, leader en matière de paiement mobile et qui héberge déjà des géants des nouvelles technologies comme Intel, Google et Microsoft. Elettra Pauletto, analyste chez Control Risks, juge elle que le Rwanda a encore des progrès à faire avant d?attirer de gros investisseurs. Car, si le pays est lun des moins corrompus dAfrique et classé 3e en Afrique sub-saharienne par la Banque mondiale pour son amélioration de lenvironnement des affaires, il reste très faible en matière de suivi des entreprises nouvellement créées, juge-t-elle. De plus, poursuit-elle, les qualifications demeurent faibles, même si elles saméliorent et le Rwanda ne bénéficie pas encore d?une réserve de main d??uvre suffisante pour attirer les gros investisseurs.
Posted on: Wed, 23 Oct 2013 21:02:45 +0000

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