Adieu la FOMAC version CEEAC et bienvenue à la version Union - TopicsExpress



          

Adieu la FOMAC version CEEAC et bienvenue à la version Union Africaine Le glas de cette fin anticipée a sonné hier sous l’égide du premier ministre, en présence de la représentante spéciale de l’UA à Bangui, Madame Youssouf Awa. En principe, le mandat de la FOMAC version CEEAC courait encore, mais ses limites et incapacités à tenir parole et à garantir la vraie sécurité sont criardes que toutes les voix se sont élevées pour exiger son départ. Les reproches qui lui sont faits sont (entre autres) : la non maîtrise de l’excès de zèle du contingent tchadien qui a outrepassé ses missions en soutenant ouvertement leurs frères rebelles de la séléka ; le gros mensonge du général Akaga qui, avant la rentrée de la séléka à Bangui, avait lancé un ultimatum trompeur à la séléka de ne pas franchir la ligne rouge limitée à damara, faute de quoi elle s’attirerait la foudre des Etats de la CEEAC. Malheureusement, les banguissois étaient surpris de voir la séléka entrer le 24 mars à Bangui au vu et au su du général Akaga et ses hommes sans que personne ne caresse sa gâchette ; il y a aussi le fait de voir des éléments de la FOMAC voler des voitures des centrafricains parqués à M’poko sous sa sécurité pour être vendus nuitamment ; et un autre reproche aussi flagrant est le fait de voir les éléments de la FOMAC aller marchander ses services de gardiennage au profit des sociétés de la place en violation de leur mission initiale : celle de garantir la sécurité à tous les centrafricains sans distinction ni privilège et sans exiger une autre contrepartie monnayable du moment que le budget de 50 milliards alloués gracieusement par les Etats frères de la sous région (CEEAC) les mettait à l’abri de tout souci jusqu’à la fin de leur mission. Des faits qui ont étonné les centrafricains et suscité leur méfiance à l’égard des éléments de la FOMAC. Mais les centrafricains ne sont jamais ingrats pour autant, ils leur doivent des reconnaissances fraternelles et méritées, pour leurs bons et loyaux services rendus quand même mais à moitié. Qu’ils rentrent joyeux retrouver leurs familles, amis et terroir. Vivement que ceux qui restent associés aux nouveaux venus, changent de mentalité pour s’adonner entièrement et strictement à leurs nobles missions de sécurisation, d’assistance et de soutien aux centrafricains et au Centrafrique terre d’accueil, d’hospitalité légendaire et de paix. Puisse le nouveau commandement se mettre vraiment à l’écoute des centrafricains encore en larme. Tous prient Dieu pour que le Tchad ne fasse pas partie de cette nouvelle mission. Les centrafricains les remercient pour tout, mais souhaitent rompre le lien de cette collaboration si sensible et périlleuse. Assez d’humiliation subie. Mieux ils partiront, mieux cela vaudra pour la préservation des bonnes relations séculaires et historiques de depuis l’époque coloniale aux indépendances entre le Tchad et la RCA. Au revoir la FOMAC/CEEAC, au revoir contingent tchadien et bienvenue à la FOMAC/Union Africaine (MISCA). La Rédaction
Posted on: Thu, 01 Aug 2013 10:02:56 +0000

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