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Allemagne : feu vert des délégués du SPD pour négocier une coalition avec les conservateurs BERLIN - Les délégués du Parti social-démocrate allemand (SPD) ont avalisé dimanche à Berlin à une écrasante majorité la décision de leurs dirigeants dengager des négociations avec les conservateurs de la chancelière Angela Merkel en vue de former un gouvernement. Nous voulons commencer des négociations en vue dune coalition et nous accrocher à lobjectif de les mener à bien, a déclaré Sigmar Gabriel, président du SPD, lors dune conférence de presse à lissue dun vote conforme à ce qui était attendu. Il a réitéré sa promesse dorganiser un référendum auprès des quelque 470.000 adhérents pour faire approuver un éventuel accord de coalition. Ce qui ne va pas de soi. A lheure actuelle une grande partie des militants sont opposés à une grande coalition semblable à celle du premier gouvernement Merkel (2005-2009), qui a abouti à un effondrement électoral du parti. Les Allemands pourraient donc être de nouveau appelés aux urnes. Sur les 229 délégués appelés à se prononcer sur lentrée officielle dans des négociations avec les Unions chrétiennes CDU/CSU, 196 ont voté pour, 31 contre et 2 se sont abstenus, a détaillé M. Gabriel. Il na pas donné de date limite pour parvenir à un résultat avec les conservateurs, grands gagnants des élections législatives du 22 septembre, mais a indiqué avoir comme but de rendre possible la formation du gouvernement avant Noël. En 2005 il avait fallu presque deux mois pour trouver un accord de coalition. Le chef du SPD a également rappelé que linstauration dun salaire minimum généralisé de 8,50 euros par heure, un des chevaux de bataille du parti, restait une condition sine qua non pour une coalition avec le CDU et sa petite soeur bavaroise CSU. Ce salaire minimum, dans un pays qui en est dépourvu, était une des promesses phares du SPD pendant la campagne des législatives. Les conservateurs plaident au contraire pour un tarif différencié, négocié par les partenaires sociaux par branche et par région. Mais les conservateurs, qui ont largement remporté les législatives du 22 septembre avec 41,5% des voix, devant le SPD (25,7%), sont contraints de trouver un allié pour gouverner, et de faire des concessions. Selon certains sondages, en cas de nouveau scrutin les amis de Mme Merkel pourraient être gênés par le nouveau parti anti-euro Alternative für Deutschland (AfD), qui réussirait cette fois-ci à entrer au Bundestag, au détriment des conservateurs. Dans un texte adopté dimanche par ses délégués, le SPD liste dix revendications sur lesquelles le parti refusera de transiger. Nous allons mener des discussions âpres afin davoir au bout du compte un gouvernement capable dagir, affirme le document, qui précise toutefois que pour cela, des compromis sont aussi nécessaires. La hausse dimpôts pour les plus nantis, mesure qui figurait dans le programme électoral du SPD, ne fait pas partie des thèmes retenus. Outre le salaire minimum généralisé, le parti entend toutefois défendre ses positions sur les retraites, avec notamment le réajustement des pensions entre louest et lest du pays, sur légalité hommes-femmes en matière davancement professionnel ou encore sur le développement des infrastructures en Allemagne. Le but des négociations en vue dune coalition doit être une nette amélioration pour les citoyens (...) dans notre pays, explique le texte. Je suis sûr que nous arriverons à des compromis équitables, a déclaré à lagence de presse allemande DPA le secrétaire général de la CDU, Hermann Gröhe.
Posted on: Sun, 20 Oct 2013 20:42:20 +0000

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