Assemblée générale annuelle de l’ANRAS du 28 juin - TopicsExpress



          

Assemblée générale annuelle de l’ANRAS du 28 juin : Affligeante et sous haute tension….. Vendredi 28 juin, s’est tenue à Castelmayran (82), l’assemblée générale annuelle de l’ANRAS. Une AG à l’image de la déliquescence de cette association puisque seuls siégeaient 7 administrateurs (président compris) sur les 17 actuellement (et ce, alors que les statuts en imposent 27 minimum). La très grande majorité d’entre eux ayant délibérément choisi d’esquiver ce rendez-vous qu’ils estiment à haut risque alors que dans un fonctionnement démocratique normal, ce ne devrait être que le rassemblement annuel de l’ensemble des membres et des salariés de l’ANRAS. Des salariés qui n’étaient visiblement pas les bienvenus (alors que l’AG leur est statutairement ouverte) et qui se sont cependant invités alors que les dirigeants associatifs mettent tout en œuvre depuis des mois pour les éviter. Des représentants des établissements et des syndicats venus en délégation pour interpeller cet employeur fuyant qui porte, depuis plus de six mois, l’entière responsabilité de la crise qui n’en finit plus de secouer l’ANRAS toute entière. Seuls 2 membres adhérents, anciens administrateurs démissionnaires, assistaient à cette AG. Constat accablant donc pour cette entreprise de plus de 1700 salariés et qui démontre son total dysfonctionnement et la désaffection dont elle est l’objet… La tension était donc plus que palpable dans la salle exigüe de la médiathèque de Castelmayran d’autant que les forces de police étaient présentes (une tradition bien établie à l’ANRAS) et que le conseil d’administration, comme à son accoutumée, avait requis l’intervention d’un huissier de justice qui a assisté à l’ensemble de l’AG…. Une AG affligeante tant dans sa forme que dans son contenu. Les salariés atterrés n’ont pu que constater, malgré la crise ouverte, l’incapacité de ce président et des rares membres du conseil d’administration présents, à la moindre remise en question, à la moindre analyse objective de la situation, au moindre geste d’ouverture et d’apaisement. Des administrateurs enfermés dans leur bulle, totalement déconnectés de la réalité de la situation et qui n’ont de cesse de brandir en étendard leur « dévouement » et leur statut de « bénévoles » qui justifieraient seuls à leurs yeux, leur légitimité d’employeur mais aussi leur impossibilité à assumer une telle charge. Un président et un bureau du CA (3 personnes en tout) agressifs, sur la défensive, dans le déni total des difficultés, ne supportant pas d’évidence les prises de paroles et les interventions des salariés ou des rares adhérents présents qui devront s’imposer pour s’exprimer et faire entendre un autre discours que celui surréaliste dans la situation actuelle, du président, enfermé dans une auto satisfaction autistique qui a stupéfait l’assistance. Pour l’ANRAS, ça ne change pas, tout va bien ! Alors que l’hémorragie des administrateurs continue : trois nouvelles démissions annoncées dont celle de l’ex président et d’une administratrice du bureau (lors du dernier conseil d’administration du 13 juin, 3 autres démissions avaient déjà été annoncées…) Alors que les 5 organisations syndicales, le CCE, toutes les IRP des établissements, 25 directeurs d’établissements sur 27 sont mobilisés depuis des mois contre la politique associative… En vain. Alors que plusieurs Présidents de conseils généraux se sont publiquement positionnés pour faire part de leur très vive inquiétude. Alors que le directeur général vient d’être licencié en toute opacité et que le président dans le même temps loue son action…. Alors qu’une pétition signée par près de 1000 salariés et qui a été remise au président (sans que cela ne suscite aucune réaction) porte l’exigence d’un changement en profondeur des pratiques et de la politique… Jusqu’où faudra t’il aller pour être enfin entendus ?? L’ANRAS s’installe de fait dans une véritable guerre de tranchée, refusant obstinément d’entendre l’aspiration d’une immense majorité de salariés, employés, cadres, directeurs d’établissements, au changement et d’en tirer les conclusions qui s’imposent. Elle prend donc la lourde responsabilité, dans une fuite en avant, d’un bras de fer contre ses propres salariés mais aussi contre les organismes de tarification. Cette attitude indigne et irresponsable démontre, s’il en était encore besoin, que ces dirigeants associatifs sont aujourd’hui totalement discrédités, en interne comme en externe, et n’ont pour seule légitimité que leur volonté acharnée et incompréhensible à s’accrocher coûte que coûte à la tête de cette association au risque réel de l’entraîner toute entière à sa perte. Et cela, nous ne l’accepterons jamais ! Rien donc n’est réglé, bien au contraire ! Les salariés, leurs représentants, les syndicats n’auront donc d’autre choix que de reprendre la lutte dès la rentrée de septembre et ne lâcheront rien tant qu’ils ne seront pas entendus dans leur détermination légitime à retrouver une association apaisée, démocratique, respectueuse de ses salariés et des valeurs, aujourd’hui foulées au pied, qui ont présidé à la destinée de l’action sociale et du secteur depuis un demi siècle. Le 4 juillet 2013
Posted on: Sun, 14 Jul 2013 13:10:38 +0000

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