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Autopsie dun complot..! (Page à modifer) Aimer cette page..! Ibn Khaldoun a aussi longuement parlé des Dhouaouda et ( des branches tribales qui en découlaient : les Ouled Assakar ibn Sultan, les Ouled Mohamed ibn Messaoud ibn Sultan et les Ouled Sebâa Yahia ibn Sultan) car il a vécu pendant six ...Voir plus Ce dernier est issu des Riah, une tribu Hilalienne fondée par Mirdas( Midghacen) Ben Riah. Pendant des siècles, les Emirs eL Bedoui seront issus de cette famille. Le nom de Bou-Okkaz, porté depuis le 15ième siècle, leur vient dAli Ben Sakhri ( Sakr= Aigle ou Hassoun ...etc), dont lhabitude de porter un baton lui valu ce pseudonyme. Lorsque les Turques interviennent en Algérie, son fils Ahmed (le fils de Ali dit Ben Sakhri), ibn Yacoub Ibn Ali, ibn Ahmed Ibn Amr Ibn Mohammed Ibn Messaoud (Serhane Mssaoud) ibn Sultan, leur fait sa suomision en 1541 et Hassan Agha le nomme Cheikh el Arab. Ahmed-Ali ben Sakhri est décédé en 1541. 13. Le Premier Cheikh el Arab En 1541 Ahmed Abu Akkaz (Bouakkaz) ibn Ahmed-Ali ibn Sakhri fut convoqué à Constantine par le Bey turc pour être investi du titre de Cheikh el Arab (Cheikh des Arabes). La première mission du nouveau Cheikh fut la protection dun détachement dofficiers turcs en route vers Biskra en 1550 (Léon lAfricain avance lannée 1531 comme date dentrée des Turcs à Biskra sous le commandement d’Hassan Agha), puis vers Touggourt et Ouargla en 1552. Il est décédé en 1581 et fut enterré dans le cimetière de Sidi el Messaoud à el Eulma (ex. St Arnaud) sur la route de Ferdjioua, à 1km environ de ses quartiers dété del Belâa. 14. Ahmed Ibn Ahmed-Ali Bouakkaz ibn Sakhri Dans son livre sur lhistoire du Sud Constantinois (1860), le colonel Charles V. le décrit comme un chef fort et courageux qui régna sur les Dhouaouda (les tribus des Ouled issa, des Ouled Saoula(Souleim) et des Ouled Sebâa) dont les terres - dit-il - sétendaient à cette époque sur tout le Constantinois ( ex Numidie ou provence de Constantine). Ahmed ibn Ahmed Ibn Ali Bouakkaz ibn Sakhri engagea, en 1581, les tribus hilaliennes aux côtés des Ottomans contre les Espagnols. Sa 1ère armée se positionna à lEst dAlger près de Bordj Menaïel ; elle laissa, jusquà nos jours, dans cette région une tribu appelée les Skhara. Sa 2e armée défendit le côté Ouest d’Alger et dans cette région, un village porte aujourdhui le nom de Douaouda, Dawawida). A sa mort, en 1623, trois de ses fils lui succédèrent : - Ali Bouakkaz ibn Ahmed (investi en 1623). - Ahmed ibn Ali Bouakkaz ibn Ahmed (investi en 1660). En l an 1647 le Pacha Youcef d Alger procède à l investiture du premier gouverneur de Ksentina en la personne du Bey Ferhat Ibn Mourad ( 1647 à 1652) auquel succèdera un de ses fils en l occurrence le Bey Mohammed Ibn Ferhat Ibn Mourad ( 1652 à 1666). La période administrative Ottomane à Biskra capitale des Ziban( ziban pluriel de Zab qui est un groupe dOasis) débuta par l installation en l an 1660 d un caidat turc. Cest un repère historique coincidant avec lextinction du protectorat zianide de Tlemcen qui a tenté vainement de soumettre à son influence les tribus zibanaises. - Mohamed Sakhri ibn Ahmed ibn Ali Bouakkaz (investi en 1700) Ce dernier (Mohamed Sakhri) fut contemporain du Bey turc Redjeb de Constantine qui maria sa fille Oumhani à ibn el Guidoume, un des fils du Cheikh el Arab Mohamed Sakhri. Mohamed est décédé en 1709 et fut enterré à Sidi Khaled (à 10km environ de Ouled Djellal) où se trouvaient ses quartiers dhiver. 16. Ahmed ibn Mohamed Sakhri Il sest marié à un âge avancé avec la veuve de son frère ibn el Guidoume, Oumhani fille de Redjeb le Bey de Constantine qui fut accusé par le Diwan turc dAlger (le Dey dAlger) de fomenter une sécession avec ses beaux-parents et alliés les Dhouaouda pour sapproprier le Constantinois. Il fut destitué puis exécuté en 1790. Son successeur, Kheireddine Bey convoqua Mohamed ibn Sakhri , le frère de Cheikh el Arab Ahmed ibn Mohamed Sakhri et son fils Ahmed et les garda prisonniers à Djenen Zeitoun à Constantine, puis les exécuta pour trahison au pouvoir turc. Une année plus tard, le Cheikh el Arab mobilisa toutes les tribus hilaliennes et déclara la guerre aux Turcs. Le Bey demande du renfort au Diwan dAlger(Dey dAlger) qui lui envoya une armée de 6000 hommes dirigés par les caïds Youssef et Châabane. Une grande bataille eut lieu entre les deux armées près de Sétif, à Guedjel, où les Turcs furent vaincus et le bey contraint de senfuir à Annaba doù il embarqua vers Alger. Après cette défaite, le Diwan turc dAlger( Dey dAlger) destitua Kheiredine. et négocia une réconciliation avec les Dhouaouda. Le Cheikh el Arab, Ahmed ibn Mohamed Sakhri mourut en 1790 laissant deux épouses : - Radjradja, fille dibn el Haddad - cheikh de la zaouïa proche de Medjana en Petite Kabylie - avec ses 3 enfants : Mohamed, Fatma el Bellilia (épouse de Bendjellab sultan de Touggourt) et Ferhat ibn Ahmed ibn Mohamed Sakhri surnommé Ferhat ibn Sayed. - Oumhani, fille de Redjeb - Bey de Constantine et veuve dibn el Guidoume, frère du Cheikh el Arab - avec ses 4 enfants, tous issus dibn el Guidoume. Après le décès du Cheikh el Arab, Radjradja et ses trois enfants partirent vivre à Sidi Khaled (près de Ouled Djellal - terre natale de Hiziya) chez leurs cousins Ouled Sakhri. Oumhani, lépouse turque, sétablit avec ses quatre enfants à Djenen ibn Arous, près dOuralal, quartiers du défunt Cheikh el Arab dans les Ziban. Vers la même époque passa une caravane de pèlerins marocains avec, à leur tête, el Yazid héritier du trône du roi du Maroc Sidi Mohamed ibn Abdallah el Aloui. El Yazid, invité de haut rang du cheikh Dhabbah ibn Sayed(1) ibn Sakhri dans les quartiers des Dhouaouda à Sidi Khaled, demanda à ce dernier la main de sa soeur Aichouche. Après avoir assisté à la cérémonie du mariage à Fès, Dhabbah revint avec de nombreux cadeaux dont un magnifique pur-sang arabe quil offrit plus tard, en 1790, à Salah Bey de Constantine en visite à Biskra. Les grands chefs et les sages des Dhouaouda mirent longtemps avant de désigner un nouveau Cheikh el Arab : lobstacle majeur fut Oumhani fille du Bey Redjeb, cavalière sans pareil, jouissant du soutien dun grand nombre de partisans parmi les personnalités des Dhouaouda qui voulaient que lun de ses fils soit désigné comme Cheikh el Arab. 17. Ferhat ibn Sayed Ferhat est né en 1786. En 1821, des délégations de toutes les tribus Riah se dirigèrent vers la localité de Sidi Khaled (pays de Hiziya) pour saluer le nouveau Cheikh el Arab quils venaient enfin de désigner : le jeune Ferhat ibn Ahmed ibn Mohamed Sakhri, surnommé Ferhat ibn Sayed, fils de Radjradja. Après la signature du Traité de Tafna (1838) entre le général français Bugeaud et lémir Abdelkader, ce dernier écrivit à toutes les tribus arabes et au Bey de Constantine, Ahmed ibn Mohamed Chérif el Kolli, leur demandant aide et soutien. Lappel de lémir fut mal interprété par Ahmed Bey qui y vit une incitation à la rébellion contre le pouvoir turc et accusa les Dhouaouda dêtre de connivence avec lémir Abdelkader. Le jeune Cheikh( 2)el Arab, quant à lui, répondit favorablement à cet appel en se rendant à Médéa prêter son soutien à lémir Abdelkader qui le désigna comme son Khalifa (représentant) à Biskra et toutes les régions avoisinantes du Sahara. Ferhat ibn Sayed fut contraint de déclarer la guerre au Bey Ahmed car ce dernier avait passé outre le traité signé entre Khireddine Barberousse et les Dhouaouda en nommant son oncle maternel, Bouaziz Bengana Cheikh el Arabsur les tribus du Sahara. Ferhat Ibn Ahmed Ibn Mohamed est né en 1786. En 1821, des délégations de toutes les tribus Riah ( Bou-Okkaz ), se dirigèrent vers la localité de Sidi Khaled (pays de Hiziya) pour saluer le nouveau Cheikh el Arab quils venaient enfin de désigner : le jeune Ferhat ibn Ahmed ibn Mohamed, surnommé Ferhat ibn Sayed, fils de Radjradja. Ferhat ibn Sayed fut tué par traîtrise en 1842 après avoir été attiré dans un guet-apens par un certain Kouider ibn Naim el Bouzidi de la tribu Bawazid ou Loubazid (Adarissa). Ce dernier remit le lendemain même à Bouaziz Bengana - caché près del Outaya, nord ouest de Biskra, le sceau, lépée et les deux oreilles coupées du jeune Cheikh el Arab. Le 20 novembre 1842, Bouaziz Bengana informait le Gouverneur Général le maréchal Valée à Alger de la mort de Ferhat ibn Sayed dans une bataille rangée avec la tribu des Bouazid. Larmée coloniale française envahit aussitôt Biskra et désigna Bouaziz Bengana à la tête des tribus arabes Cheraga (région Est de Biskra ou Zab oriental). Plus tard, le maréchal Valée annoncera de nouvelles mesures en mettant fin au titre de Cheikh el Arab. Ali ibn Ferhat ibn Sayed - encore jeune enfant à lépoque - fut nommé Bey de Souf et de Touggourt. Ainsi mit fin le pouvoir colonial français à une autorité tribale vieille de plusieurs siècles et cest vers cette époque quest née Hiziya, fille des Dhouaouda, louée par Benguitoun et chantée par Khelifi Ahmed. J’ouvre la porte à tout apport historique supplémentaire et à un forum de discutions pour enrichir le document…..A ce stade je ne cite aucune référence biographique jusqu’a ce que j’aurais toutes les données recevables. Somme toute vous conviendriez avec moi qu’il est difficile de remonter l’histoire faute de références et documents à mon porté de main, l’administration coloniale a tout annihilé pour laisser le grand vide. Si chacun y met le sien petit à petit on reconstruira ce qui a été détruit. Bien sur le Soussi de solvabilité et d’honnêteté doit nous guider sans relâche et sans corruption pour mener à bien l’œuvre et atteindre l’objectif assigné…… Merci de me lire et de me prêter attention. BIBLIOGRAPHIE : (1)Sayed, Saiyed, Saeid, Saad, Sid, ou si par abréviation : sieur, seigneur. Sidi : monseigneur. Abd : serviteur; rhaman : miséricordieux. Abd-el-Rhaman : serviteur du miséricordieux. (2) Cheikh : vieux, vénérable; et, par suite, chef. Histoire de Constantine sous la domination turque de 1517 à 1837 : Par Eugène Vayssettes MONOGRAPHIE DE LAURES PAR LE LT. COLONEL DELARTIGUE, DU 3° ZOUAVES CONSTANTINE 19O4 Chronique des beys de Constantine : Par Mouloud Gaïd Histoire des Beys de Constantine : Ramdane Tchulak Bey (1567-1574) Par : Denis Mourad Chetti faisçal ben Hassoun Ali ben Soltane ben Sad ( Saied, Seigneur...) passe le Wiikend chez la famille des Ath Smail( Tribu des Ath Abbés dit ouled Sidi Yahia) el Ghobrini(Kabylie). ( Faire un commentaire) ( Page à modifier) Autopsie dun complot..! Le fondateur de la confrérie est Si Mohammed Ben Abderrahmane (1) El Guechtouli El Djerdjeri El Ahzari (Abou Khabrin), dont les ancetres sont originaires des Aurès, lieu dit Oued-Guechtane. Il est né vers le commencement du XVIIIe siècle dans le Djurdjura (tribu des Ait Smail, confédération des Guetchoula) et mort à la fin de ce même siècle (1793 ) au moment où la confrérie à laquelle il avait donné son nom (Abderrahmane) était en plein développement . Ses successeurs étendirent rapidement l’influence des Rahmanya dans le Tell, simultanément à cette évolution, les doctrines de Sidi Abderrahmane étaient propagées à l’est et au sud de l’Algérie . Si Mostefa Ben Bachtarzi El Kouroughli de Constantine investi du titre de Khalifa par Si Abderrahmane ( MHammed Ben Abderrahmane), fondateur de la Rahmania, lui-même donna à l’ordre, une importance très grande et son livre « Les présents dominicaux » où sont consignés les préceptes et les règles des Rahmanya était devenu le bréviaire de ses nombreux mokhadim . Parmi ceux-ci, il faut signaler le pieux Sidi Mohammed Ben Azzouz, originaire de l’oasis d’El Bordj dans les Ziban ( W.de Biskra) qui fit de nombreux élèves parmi lesquels il convient de citer : Sidi Ali Ben Amor, mokhadem de la zaouia de Tolga, mort en 1842; cheikh El Mokhtar Ben Khelifa des Ouled Djellal ; Sidi Saddok Bel Hadj Masmoudi, fondateur de la zaouia de Sidi Masmoudi (il fut le principal instigateur de la révolte de 1879. Il est mort à la maison centrale d’El Harrach en 1862). La zaouia de Sidi Masmoudi fut détruite en 1859 par le général Desvaux; mais elle fut reconstruite à Timermacine et nous est resté toujours très hostile; le faux chérif d’El Hamma en 1879, Mohammed Ben Abderrahmane était un khouan sorti de cette zaouia . Avec Sidi Embarek Ben Kouider ; Sidi Abd El Hafid de Khanga Sidi Nadji , il fut accusé d’avoir pris part à l’insurrection de 1859 qui aboutit au combat du 17.09. à Seriana mais en réalité sa conduite n’a jamais été bien élucidée . Son fils Si Mohammed El Ahzari Ben Abd El Hafid est chef d’une petite zaouia de Kheirane dans l’Ahmar Khaddou ; comme son père il vit dans la retraite et l’isolement au milieu de ses Khouan qui ne font pas parler d’eux. En 1819, Si Mohammed Ben Azzouz, fondateur de la rahmania de Tolga, laissa sa succession à son principal mokhadem, Si Ali Ben Amor au détriment de son fils Mostefa qui à son tour hérita la succession de Ali Ben Amor en 1842, date de décé de ce dernier. En outre Mohammed Ben Azouz a confié à Sidi Ali Ben Amor l éducation de son fils Si Mustapha, qui a passé plusieurs années à la zaouia de Tulga en tant qu étudiant. Les sujets offerts aux étudiants étaient non seulement la Quran, le hadith, et la fiqh mais également la littérature arabe classique, le kalam ou la théologie et les sciences mystiques ...etc. Mais en 1843 à la prise de Biskra Mostefa Ben Azzouz se réfugia à Nefta en Tunisie où il fonda une zaouia. Les mokhadim de son père s’affranchirent à leur tour de son pouvoir spirituel et 04 d’entre eux devinrent les directeurs de branches secondaires . De là 06 congrégations indépendantes ayant chacune leurs règles et leurs adhérents: Si Mostefa Ben Bachtarzi laissa à sa postérité, la zaouia de Constantine, le Cheikh El Hadj Mohammed Es Said héritier de la baraka de son aieul en a la direction . Son domaine s’étend principalement tout autour de Constantine, à El Milia, la Meskiana, Oum el Bouaghi, Oued, Marsa, Attia, Collo, Jemmapes, le nombre de ses adeptes est d’environ 11.000. Sidi M’hammed ben Adberrahman dit Abderrahmane, fils d Abi Ziane, fils d Abderrahmane, fils de Si Ahmed Tounsi fils de Sidi Hend Atounsi (Ourkho) dit Sakhri, hocine ben Bouzaiane(Abi Ziane), ou Dali Ali, période turque , dit aussi El-Guejtouli ( el-Guechtouli), El-Djerdjeri. Il est le fils de lancien chef des Bel Qadi (Bel= Ben ou fils); Kadi= Khadhi= jurisconsulte) En Kabylie autonome, avant la colonisation française, régnait du point de vue religieux la confrérie Rahmania. Elle est un mélange entre la tradition amazigh Gouramienne (avant lislam) et le mysticisme islamique (soufisme dIbn Arabi de Cordoue). Le saint fondateur de la Tariqa Khalwatia-Rahmania (1720 et 1793),appelé Abderrahmne ou Sidi M’hammed Ben Abderrahmane , fils d Abi Ziane, fils d Abderrahmane, fils d Ahmed , fils de Sidi Hend Atounsi (Ourkho), dit aussi Amar Bel Qadi Bou khtouch, dit El-Guejtouli, El-Djerdjeri, El-Azhari est né vers 1720 dans le village des Aït Smaïl dans la région de Boghni en Kabylie. Il appartenait à la tribu des Guejtoula (Guechtoula) d’où le surnom d’El-Guejtouli, El-Djerdjeri pour le Djurdjura d’où il venait et El-Azhari pour l’université d’Al-Azhar où il va étudier vers l’âge de vingt ans. Dés son jeune âge, il étudia le Coran et dans les années 1740 dans la Zaouïa du Cheikh Sidi Hussein Ibn Arab des béni Iraten, une Zaouïa du Djurdjura surnommé Montagne de la lumière (Djebel El noure), en raison du très grand nombre de centre de rayonnement spirituel et religieux que comptait cette région. Mais rien ne valait un voyage en Orient pour approfondir sa science et compléter ses connaissances. M’hammed ben Abderrahmane ( Abderrahmane) ben Abi Ziane va alors à l’université d’Al-Azhar en Egypte pour étudier. A Al-Azhar, il a comme maître reconnu, le Cheikh Mohamed Ibn Salem Al-Hafnaoui, c’est lui qui va l’initier à la Tariqa Khalwatia. La Khalwatia est une pratique soufie. Elle tire son nom du mot «khalwa» qui signifie retraite, et pour la Tariqa Khalwatiya, la retraite spirituelle du pratiquant en est le principe fondamental. En référence à la retraite spirituelle du prophète Mohamed (âlih eçalat wessalam), dans la grotte de Hira ( https://facebook/photo.php?fbid=606279642752375&set=a.415516778495330.94572.415513918495616&type=1&theater), et à la retraite du prophète Moussa (âlih essalam) sur le mont Sinaï. Le Khalwi doit se retirer, avec très peu de nourriture, dans une retraite dune durée illimitée et dun minimum de trois jours, dans une grotte ou alors dans une pièce fermée, pour se consacrer uniquement à la prière, la méditation, la récitation du Coran et le dhikr parl’invocation des quatre vingt dix neuf (99) noms d’Allah. Si Kamel Eddine el-Beskri ( décédé en 1748), soufi voyageur et poète, célèbre pour son Wird-Essahar, initié par le Syrien Si Abdou Latif Al-Halabi (Alep), El-Khawati(Khalwathi), est à l origine de l introduction de la tariqa en Egypte. Il initia à son tour le doyen de la prestigieuse université d El-Azhar, Si Ben Salem Al-Hafnaoui (décédé en 1767) qui initia à son tour, Sidi MHamed Ben Abderrahmane( Abderrahmane Ben Abi-Ziane), fondateur de la Tariqa Rhmania-Khawatia) Sidi M’hammed Ben Abderrahmane ( Abderrahmane) Ben Abi Ziane ben Abderrahmane Ben Ahmed Ben Sakhri ou Hocine Ben-Bouziane ( Abi Ziane) dit Sidi Hend Atounsi ou (Ourkho), ou aussi Dali Ali, période turque, dit El-Guejtouli, El-Djerdjeri, adopte cette Tariqa et s’y attache à un point tel que son maître Al-Hafnaoui l’envoie en mission prosélytique, au Soudan, en Turquie, au Hedjaz et en Inde, pour y enseigner et dispenser cette pratique Khalwatia. Son voyage dura pendant six années Après trente ans d’absence, il revient enfin chez lui et s’installe d’abord dans son village des Aït Smaïl, en 1770. Il fonda, en 1774, la première Zaouïa Khalwatiya du Maghreb qui bientôt rayonnera sur toute l’Algérie et au-delà. Il rédigea de nombreux ouvrages peu connus du grand publique, dont la plus part demeurent sous forme de manuscrits. C’est ainsi que Sidi M’Hammed ( Abi Ziane) dit abderrahmane avait introduit la Tariqa Khalwatia en Algérie. Par la suite, Il décida de s’installer à Alger pour y fonder une autre Zaouïa à la Daïra El-Hamma où il enseigna et prêcha avec grand succès, durant une vingtaine d’années. Cette Zaouïa, devenue un lieu privilégié de la Khalwa de ceux qui viennent demander linitiation. Le cheikh aura pour disciples Sidi Abderrahmane Bacha Tarzi El Kosantini qui propagera la Tariqa dans le Constantinois et dans tout lEst du pays, Sidi Ibn Azzouz El Bordji ( Wilaya de Biskra), Sidi Ameziane El Haddad, chef spirituel de la révolte dEl Mokrani, Sidi Ahmed Tidjani fondateur de la tariqa Tidjaniya et bien dautres. Vers la fin de sa vie, suite à une accusation conflictuelle par les Oulémas de la Cité laccusant de bidaa (innovation impie) ; la population du Djurdjura manifeste son soutien à Sidi M’hammed Ben abderrahmane ( Abderrahmane ) et le gouvernement turc, peu soucieux de susciter une situation aux conséquences imprévisibles, fit rendre un arrêt favorable au cheikh. Avant sa mort, en 1793, le maître retourne à Aït Smaïl et six mois plus tard après son retour, il réunit ses adeptes et leur désigna son successeur Sidi Ali Ben Aïssa. Il renda l’âme le lendemain de cette investiture et l’âge de 73 ans. Ses disciples l’enterrent tout naturellement dans le cimetière du village. Mais pour éviter de créer un pôle de rassemblements dans une zone rebelle (blad Sibaa ou sib3a), le gouvernement (makhzen) Turc résolut de récupérer la dépouille du saint pour l’enterrer dans la grande Zaouïa d’Alger. Alors et à cet effet, un groupe de khouans algérois se rendit à Aït Smaïl. Il se heurta à lopposition déterminée des Amazighrs, mais prétendit quand néanmoins avoir rapporté le corps du saint qui fut inhumé au Hamma, où on lui construisit un mausolée et une mosquée. Les Aït Smaïl décidèrent de trancher ce conflit en ouvrant sa tombe. Et la légende populaire affirme que lon retrouva la dépouille telle quelle fut enterrée. Depuis, Sidi Mhammed Ben Abderrahmane ( Abderahmane ou Abi Ziane) est surnommé Bou Quabrine (le saint aux deux tombeaux) pour témoigner dun de ses nombreux prodiges Aujourd’hui Sidi M’hammed Ben Abderrahmane ( Abderrahman ), surnommé Bou Quabrin, figure sur la liste des «Awliya çal’hine» d’Alger, puisque son nom a été donné à un quartier, plus encore, à toute une daïra de la wilaya d’Alger ( Sidi MHammed), afin de conserver sa mémoire et le garder en exemple. Le royaume de Koukou “revisité” à Oran algerie1 L’anthropologue anglais et président de la Society for Algerian Studies, M. Hugh Roberts a levé jeudi à Oran le voile sur le royaume de Koukou, établi entre le 16 et 17ème siècle en Kabylie et qu’il a considéré comme “un moment particulier de l’histoire de l’Algérie”. Le conférencier, qui a interven... vitaminedz/photos/7/7205-embleme-de-la-tariqa-rahmania.jpg vitaminedz Lédifice Lédifice actuel, remplaçant une construction plus ancienne qui depuis 1611 abritait le tombeau du marabout a été bâti en 1696, sous le dey El-Hadj-Ahmed (qui régna de 1695 à 1698) puis transformé à nouveau en 1729 à lépoque dAbdi-Pacha (Kourd Abdi, dey dAlger de 1724 à 1732). Depuis 2005 la rénovation de lédifice et des dépendances a été entamée pour prendre fin en 2009. Il se compose dune mosquée, avec un gracieux minaret à étages de colonnettes, où brillent des revêtements de faïences de diverses couleurs, dune koubba dont les murs sont recouverts de faïences et dex-voto, renfermant le tombeau du saint, surmonté dun tabout (chasse de bois sculpté et doré ornée de nombreux étendards de soie) et quelques autres tombes, et de divers locaux à lusage de loukil (gardien) et de son personnel. La mosquée est entourée dautres tombeaux où reposent plusieurs personnages fameux: (1)Ouali Dada qui, daprès la légende, déchaîna la tempête qui anéantit la flotte de Charles-Quint, le marabout Sidi-Mansour ben Mohamed ben Salim, mort en 1644 et qui reposa jusquen 1846 auprès dun platane sur la place de la Jénina, avant dêtre déplacé sur ordre de lautorité militaire. Lors du transfert, les honneurs furent rendus par un détachement de zouaves qui escorta le convoi jusquà la mosquée. Le platane fut abattu en 1853 pour cause de maladie et les indigènes furent convaincus que larbre navait pu survivre au déplacement du tombeau de Sidi-Mansour, Ahmed, le dernier bey de Constantine, Sidi Abd-Allah, Youcef Pacha (pacha dAlger de 1634 à 1637), le dey El-Hadj-Ahmed (Ahmed le Pèlerin), Hassan Pacha (pacha dAlger de 1791 à 1798, année où il meurt de la gangrène) et sa fille, la princesse Rosa, Sidi Ouada, le dernier architecte de la mosquée, où une inscription rappelle que les derniers travaux de construction du monument ont été réalisés en 1730 sous la direction de loukil Sidi Ouada et du Pacha Abdi. Sidi Abderrahmane ben Mohamed ben Makhlouf At-Thaalibi - Wikipédia fr.wikipedia.org Sidi Abderrahmane ben Mohamed ben Makhlouf At-Thaalibi (de son vrai nom Ibn Zeïd Ibn Makhlouf Abderrahmane Et Thaâlibi – de la tribu des Thaâlba), saint patron de la ville d’Alger, né en 1384 dans le village thaälba situé sur la rive des Issers, en Kabylie, est un penseur et théologienmusulman dAfr... Dans le cimetière jouxtant la Kouba (coupole), fut inhumé aussi (1)Sidi Ouali Dada, venu d’Orient et qui, selon la légende, souleva les navires de Charles Quint, grâce à un coup de bâton dans les flots de la mer. Selon la légende, la tempête fut déclenchée par (1)Ouali Dada et (2)Sidi Betka, qui se mirent à battre la mer avec des bâtons, et Sidi Bougdour, qui frappa sur des pots et des marmites. Dans ce sanctuaire, élevé extra-muros de l’ancienne médina vers la fin du XVIIe siècle, trônent aussi le tombeau à petite qoubbâ de Lala Aïcha (petite-fille de Sidi Abderrahmane), les tombes d’autres personnalités de haut rang de l’époque ottomane tels Khedeur Pacha (1605), Youcef Pacha (1687), Ali Khodja, avant-dernier dey d’Alger (1818), Ahmed Bey de Constantine (1848), ainsi que d’autres figures illustres comme Mohamed Bencheneb(1869-1929), Abdelhalim Ben Smaya ou l’illustre miniaturiste enlumineur, Mohamed Racim (1896-1975). La medersa construite dans un style néo-mauresque en 1904 par l’administration coloniale jouxte le mausolée qui, initialement, était érigé, lui, intra-muros de la médina d’Alger. Au XIXe siècle, lensemble se trouvait encore à lextérieur des remparts dEdzayer (vieil Alger), vers le bas de la cité, séparé dun mur denceinte par un étroit chemin, dont il fallait gravir la forte pente en gradins pour pénétrer par la porte principale ornée de zelliges et de claustras. Il existe un autre mausolée en son honneur dans la ville de Cherchell. Les Cherchellois auraient tenu à ce que son corps soit dans leur villle et ly aurait transféré. ala-ouzarf-hadjret-ennous/cherchell.htm (1)Sidi Ouali Dada, venu d’Orient, dou Sidi( Sad, Saied, Sayid, Seigneur...), Ou( fils, Ibn , Ben...), ali(Ali), fils d Ahmed, fils de Omar, fils de Muhammed, fils de Masud. c était en lan (1305-1306) de notre ère. (2)Sidi Betka, dit Abou Yahia( frère d Ali), fils d Ahmed fils de Omar, fils de Muhammed, fils de Masud, cétait en l an (1305-1306) de notre ère.
Posted on: Thu, 21 Nov 2013 15:49:14 +0000

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