BASTIAN BAKER en RUSSIE!!! :) Le canton de Vaud charge Bastian Baker de séduire les touristes russes. letemps.ch/Page/Uuid/a2091894-ced1-11e2-a06e-793e5fce14b9%7C0 L’office du tourisme du canton a organisé mercredi soir une soirée de promotion à Moscou pour attirer une clientèle affluente. En vedettes : le vin, la gastronomie, le bien-être et les paysages. Une leçon de dégustation de vin, une courte vidéo promotionnelle et une prestation exclusive de la star pop helvétique Bastian Baker furent au programme de la soirée organisée dans un bar branché de la capitale russe. L’Office du tourisme du canton de Vaud a été servi par la météo: la chaleur étouffante de ce début de juin conditionnait la quarantaine d’invités à rêver des berges verdoyantes du lac Léman, des sommets vaudois, et à épancher leur soif avec un gouleyant vin blanc spécialement importé pour l’occasion. «Nous visons avant tout la classe moyenne supérieure russe», indique Andreas Banholzer, directeur général de l’Office de tourisme vaudois. «C’est une clientèle en progression constante», poursuit sa collègue Cindy Queloz, chargée des relations avec les médias. «Grâce à l’afflux de Russes, de Chinois et d’Indiens, nous compensons en partie le reflux de touristes européens.» Avec 60625 nuitées en 2012, les hôtels enregistrent une progression de 4,9% par rapport à 2011. Leur fréquentation a triplé depuis 2000. En revanche, la durée moyenne de séjour stagne, depuis 2009, à 3,2 journées dans le canton. «Nous observons la même tendance pour la Suisse dans son ensemble, souligne Natalia Vart, directrice pour la Russie de Suisse Tourisme. Le canton de Vaud représente 10% du tourisme russe vers la Suisse en 2012, et croît au même rythme que les autres régions, soit 12% [en nombre de visiteurs] l’année dernière. Cette année, nous attendons une croissance au mois égale à 10%». Parmi les destinations préférées des Russes, la Suisse arrive au 14e rang pour le premier trimestre 2013, et au 9e rang parmi les pays européens. Mais pourquoi les Vaudois organisent-ils séparément leur promotion? «Nous travaillons indépendamment de Suisse Tourisme parce que nous voulons avoir notre propre visibilité, explique Andreas Banholzer. Notre marque principale, c’est le lac Léman. Puis la gastronomie, le bien-être, le luxe et le ski.» Pourquoi avoir mis l’accent sur le vin? «L’année dernière, à Moscou, nous avons organisé une soirée thématique sur la gastronomie à l’ambassade de Suisse. Cette année, c’est le vin, car nous savons que cela plaît aux Russes», répond Andreas Banholzer. Le succès de la dégustation confirme ces propos. «Notre vin est tellement bon que nous en consommons 95%», a plaisanté devant les invités Guy Chanel, directeur marketing du groupement de stations Villars-Gryon. «Il faut venir chez nous pour le boire!» Présent avec la délégation suisse, le viticulteur Denis Bovard a nuancé ces propos: «Exporter des bouteilles en Russie? Pourquoi pas… Notre capacité de production nous le permet. Reste à trouver des importateurs.» La stratégie de l’Office du tourisme passe par trois destinations: Lausanne, Montreux-Vevey et Villars-Gryon. Le tourisme hivernal est déjà bien développé. Guy Chanel voit déjà une seconde génération de Russes dans ses stations. «Ils ont beaucoup changé. Il y a 15 ans, je voyais des oligarques au visage toujours fermé. Aujourd’hui, ce sont des familles. Ils ont appris à sourire, et ce sont de très bons clients qu’on arrive à fidéliser. Si, au début, la clientèle russe n’allait que dans les 5-étoiles, elle s’élargit et descend dans les 4-étoiles et même 3-étoiles.» Andreas Banholzer cherche désormais à développer les autres saisons et d’autres pôles d’intérêt, comme les services médicaux, les casinos ou le shopping. «Pour l’instant, les cliniques travaillent surtout avec Suisse Tourisme, ou en direct avec des agences de voyages russes. Elles sont un élément de la promotion, mais nous ne les avons pas encore intégrées, car elles suivent leur propre stratégie.» Pour Tatiana Molodsova, directrice d’une agence de tourisme moscovite spécialisée dans les séjours en Suisse, «même si ce n’est pas un pays de tourisme de masse, la Suisse possède un important potentiel. Nos clients sont, en général, des gens qui ont déjà voyagé en Europe, en Autriche et en Italie. Seuls 3% de nos clients ne sont jamais allés à l’étranger». Le frein constaté par les acteurs du marché, c’est le coût. La Suisse est et reste plus chère que ses concurrents directs.
Posted on: Thu, 06 Jun 2013 21:11:36 +0000
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