Bon,...je recommence, puisque jai perdu mon texte: Bonjour à - TopicsExpress



          

Bon,...je recommence, puisque jai perdu mon texte: Bonjour à toutes et tous, surtout les amoureuses et les amoureux. Non, je ne cherche pas laventure, je suis en plein dedans depuis plus de 50 ans!... Eh oui! je suis moult fois grand-père déjà et même arrière-grand-père! Mais tout de suite, je vous propose le chapitre 1er ( si je parviens à le copier-coller ou plutôt à transférer le fichier ) à lire, mais pas à reproduire - ce texte est protégé - à lire dis-je donc, librement et gratuitement, de Cupidon est un con, mais lamour existe. Cupidon (etc....) ...est le titre dun livre, dont je suis lauteur, édité sur papier. Je vous en reparlerai plus loin, si je parviens à partager avec vous au moins ce premier chapitre. A plus tard jespère... Voici le chapitre 1er de Cupidon est un con, mais lamour existe: Chapitre 1 Sous le violent coup d’une énorme angoisse, comme par bribes lumineuses, des images de sa Louloute traversent la mémoire endolorie de Michel. Des images qui remontent à plus de quarante ans : du haut de ses seize ans, dressée sur la pointe des pieds, regard tendu par-dessus la foule, Louise, sa Louloute, cherche à croiser les yeux de celui qu’elle reconnaît entre cent, et qu’elle a juré d’avoir, lui, Michel ! Michel que leurs petits-enfants, aujourd’hui, appellent Papymiel, à partir d’une drôle de contraction de l’un d’entre eux à l’âge des premiers bafouillages. Fier de sa trouvaille qui poussait à rire, Paulin répétait en effet à l’envi : Papy Mi’el ! Papy Mi’el ! tout en trottinant vers son grand-père. Se rappelant ceci et cela, Papymiel ne peut s’empêcher de sourire. Un sourire hélas trop fugace… Il lui revient aussi à l’esprit, un peu comme une mouche dans le lait, cette inavouable pensée – une pensée qu’il a bel et bien eue, juste un instant mais il l’a eue, et il en éprouve une honte non bue ! – inavouable pensée qui remonte moins loin… peut-être vingt ans après le mariage. C’était en pleine secousse de quelque violente crise, en plein milieu de quelque orage, dans l’obscurité de quelque nuit sans lune, en plein doute qui se voulait certitude de malheur, en pleine douleur de désamour, entre elle et lui, Michel et Louise : Aaaaaah ! si on venait m’annoncer sa mort, cette nouvelle me libèrerait ! Je n’en peux plus ! Notre union n’est décidément qu’une erreur de jeunesse ! Faute d’avoir la brune, j’ai misé sur sa cousine. Pas plus. Mais au fond, il n’y a pas eu d’amour véritable entre nous. Voilà ! voilà la vérité. Je me suis fait avoir ! En outre, hommes et femmes, nous ne sommes pas faits pour vivre ensemble. Nous sommes seulement faits pour nous rencontrer. Elle m’épuise. J’aimerais pouvoir changer de femme aussi facilement qu’on change de chemise, tout en restant bons amis à la rigueur, pourquoi pas ? Les enfants ?!... Ils sont forts, les enfants, ils supportent très bien, pourvu qu’on soit là, au moins à tour de rôle, pourvu qu’on les aime... Oui, c’est mieux de se séparer, si on ne s’aime pas, si on ne s’aime plus, si on en a marre, plutôt que de tricher, plutôt que de simuler un couple uni... si on s’est trompé comme je me suis trompé… C’était il y a plus de vingt ans. Et aujourd’hui, là, au chevet de celle qui est devenue Mamilou pendant qu’il devenait Papymiel, il se traite tout net d’imbécile. Qu’est-ce qu’on peut être con quand on est jeune ! Quand on est jeune et qu’on souffre…Heureusement - et il s’en félicite - dès le départ, Michel avait clairement et définitivement écarté, pour lui, toute idée de divorce. Même si un jour plus rien n’allait entre eux, plus rien n’allait ou semblait ne pas aller - ce qui ne manquerait pas d’arriver ! - il ferait tout pour raccommoder la relation. En ce cas-là, c’est la seule solution qu’il reste, selon lui, hors le reniement : tout faire, jusqu’à l’impossible, pour trouver au minimum un mode de vie supportable pour les deux, en espérant mieux, si affinités retrouvées. Utopie ? Alors pourquoi la plupart des laissés-pour-compte retrouvaient-ils quelqu’un pour les désirer ? Pour tomber amoureux d’elles ou d’eux ? N’était-ce pas là le signe qu’il y avait toujours du charme en elles ou eux ? Voilà un constat qui ne manquait pas d’étonner Michel, jusqu’à l’amuser : alors même qu’il pensait toujours aimer la mère de ses enfants, il pouvait se voir distrait par quelque sirène de passage. Attrait du nouveau. Ce tout nouveau-tout beau. Dans le même temps, un autre distrait, un autre rêveur - ou prédateur - portait un regard d’envie sur son aimée, un moment oubliée… « Je lorgne la voisine, résumait-il, pendant que mon voisin a les yeux rivés sur la nuque de celle que je néglige. » Michel avait cette conviction chevillée en lui : l’amour, sa vie, son déclin, sa renaissance, sa durée dépendaient de lui. De son vouloir et de l’application à aimer qui en découlait. À Louise aussi, la seule idée du divorce était étrangère. Le divorce n’était pas exclu. Il ne faisait tout simplement pas partie de son horizon. Ni de sa terre, ni de son ciel. Le divorce n’existait pas. C’était à la fois simple, rassurant, ou quelque part effrayant. Une sorte de déni. Elle savait que la durée du couple passe par la souffrance. Elle ne croyait pas, au moins pour elle, à un bonheur possible en dehors du couple et des enfants. On comprend mieux ainsi son projet de famille nombreuse. Même si, à certains égards, un seul enfant ou dix, ce soit la même chose. À seize ans, Louise souhaitait donc avoir un jour une demi-douzaine d’enfants, et l’annonçait ! Elle cherchait pour eux un père qui partagerait avec elle cette vision, pour vivre ensemble cet idéal, parents et enfants. S’aimer jusqu’à la mort, et par-delà ! Non pas emmurés, verrouillés, mais volontairement ensemble, comme une équipe soudée au camp de base, en vue d’une périlleuse ascension. Une véritable aventure ! Curieusement, Louise envisageait les choses ainsi alors même qu’elle ne croyait pas à la fidélité de l’homme, quel qu’il fut. Enfant, Louise avait longtemps et tellement craint la séparation possible entre son père et sa mère ! À cause de l’infidélité évidente de son père. Mais elle aimait son père. Quant à Michel, il voyait la famille comme il l’avait connue et ne pouvait la concevoir autrement que tous ensemble, pour manger, boire, rire et faire la fête, ou pleurer ensemble, fut-ce occasionnellement, convaincu que l’amour unit tout autant que l’unité soutient l’amour. Sachant d’instinct que tout cela a un prix. Le prix de la souffrance, le prix du doute. La vérité définitive ne pouvant être éventuellement dite qu’à la fin, à l’heure du bilan. Et voilà que cette heure semble venir frapper à son cœur ! Alors oui, Michel mesure là, tout à coup et sans conteste, que le bonheur a bien été au rendez-vous, même s’il n’a pas toujours été évident et reconnu, même si leur vie à deux a subi des temps de ciel bas, des passages en tunnel, des traversées de nuit sans étoile, des heures d’averse et de grêle. À la vérité, Papymiel souffre d’autant plus vivement que ces ombres lui rendent plus évidentes que jamais les clartés d’un bonheur partagé en compagnie de Mamilou. Une moitié, sa femme, devenue soudain inerte, sans regard, sans voix, sans souffle, sans vie. Comme plongée dans le coma. Comme morte ! En vain, Michel gémit : Amour, mon amour… réponds-moi ! Mon amour, où es-tu ? L’amour est là, en lui, bel et bien là, mais en larmes ! Qui aurait pu prévoir ce qui arrive ? Peut-être Louise, qui voulait surtout vivre mais savait envisager le pire. Elle se trouve en équilibre, comme sur un fil. Personne ne peut dire de quel côté elle va basculer. La mort ?!... La mort, aujourd’hui ou dans vingt ans… Mais la mort, un jour…. À chaque instant possible. Le passage du monde sensible au monde insensible. C’est bien cela la mort de quiconque, à plus forte raison la mort d’un être cher, d’un être aimé. Une irrémédiable rupture. Moment d’éternité, hors du temps, où l’on se moque du soleil et de la lune, des oiseaux et du vent. Où les faux-semblants, les faux-fuyants sont balayés. Où seule la vérité est réalité. Aussi pure et tranchante qu’une lame de rasoir. Instant crucifiant. Rien d’autre n’a de sens. Rien d’autre ne fait le poids ! La terre est soudain dévastée, déserte à perte de vue, sans prairies ni pâquerettes, sans mésanges ni loriots. J’aimerais, ma mie, je voudrais qu’on nous laisse en paix, toi et moi, nous deux pour toujours. Qu’on nous laisse dormir, mon visage contre ton visage. Qu’on me laisse avec toi, promener à jamais dans tes rêves. Que ta main dans la mienne, nous allions du côté des champs de lavande. Ou le long des sentiers, sous les hêtres de Leïza, face au soleil couchant. Que je marche près de toi, grisé par ton parfum, ébloui par ton rire, troublé par ton regard. Ne me quitte pas, ma mie ! Surtout, ne me quitte pas ! Tu as promis… Nous sommes si bien ensemble ! Malgré tout, oui, malgré les douleurs de toutes sortes, malgré les séismes eux-mêmes… N’oublie pas aussi nos petits blessés de la vie. Tu sais de qui je veux parler : Paulin et Cilou… Et tous les autres ! Ils t’aiment. Ils ont besoin de toi, leur maman, leur mamie... Fin du chapitre 1er. ........................................ Bon, jy suis arrivé! Sous peu suivra le chapitre 2, etc... Mais dores et déjà sachez que si ce texte a été publié par un jeune éditeur, il a été pratiquement aussitôt retiré du catalogue de cet éditeur, qui avoue avoir mal apprécié les difficultés auxquelles il se trouvait confronté. Et je ne suis pas le seul à me retrouver le bec dans leau... Jai alors décidé de livrer à la lecture libre et gratuite le contenu de ce récit, qui reste interdit à toute reproduction sans autorisation de moi-même, lauteur. Ce texte sadresse aux amoureuses et amoureux, désireux de conclure pour une vie de couple et de famille heureuse. Jai longuement travaillé là-dessus, non pour faire du fric, mais pour me rendre éventuellement utile. Utile, si jen juge par ce quen a dit un jeune homme en couple: Très touché et ému par endroits, jai vu là une belle invitation, dabord à la réflexion individuelle, puis au dialogue avec ma jeune compagne... Cest très important de pouvoir profiter de lexpérience de ce vieux couple... Une jeune étudiante amoureuse, a dit aussi: Ce que jai eu sous mes yeux jusquà ce jour est bien loin de ce que rapporte ce récit-témoignage... On y trouve des éclairages, des explications précieuses, des pistes pour réussir sa vie de couple. Et ça, ça mintéresse au plus haut point ! Alors, je suis heureux de partager avec tous les amoureux intéressés, le fruit de mon travail. On peut me joindre - et ce sera à chaque fois une joie pour moi - par mail: [email protected] On peut me joindre, sans la moindre hésitation, pour quel motif que ce soit. Et éventuellement aussi, - mais pas obligé surtout ! - pour obtenir ( cest plus présentable pour offrir, par exemple ) le texte imprimé sur papier ( livre de 134 pages, format 15/21 ), expédié comme une lettre, par La Poste, pour 10 euros, tout compris, pour la France métropolitaine. Commander par mail ( adresse ci-dessus ). Nota: si je peux paraître discret sur certains points, cest que je tiens à respecter au mieux celles ou ceux qui pourraient être reconnus à partir du texte et qui pour des raisons qui leur appartiennent, ne tiendraient pas, justement, à être reconnus. Tous les faits sont tirés de la réalité. Bonne lecture et merci à celles et ceux qui manifesteront leur intérêt dune façon ou dune autre. A très bientôt pour la suite... Louis.
Posted on: Fri, 01 Nov 2013 19:42:09 +0000

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