CONGO/PRESSE : LES JOURNALISTES VIOLENTÉS À L’ASSEMBLÉE NATIONALE Mardi 2 juillet 2013, c’était l’ouverture de la troisième session ordinaire de l’assemblée nationale, au palais des congrès, à Brazzaville. Si la séance s’est déroulée sans anicroche, à l’extérieur de la salle, les journalistes et autres agents de la presse, et même des députés arrivés en retard, étaient aux prises avec les gendarmes les empêchant l’accès dans la salle, sous prétexte que le président de l’assemblée nationale y était déjà. Le moins qu’on puisse dire est que les journalistes ont été empêchés, violemment, à faire leur travail. Et ce n’est pas la seule fois. Très souvent, les journalistes sont interdits d’accès dans la salle des sessions de la Chambre basse, sous le fallacieux prétexte qu’ils ne sont pas en costume ou en tenue de ville ou qu’ils sont arrivés en retard. L’accès aux sources d’informations est garanti par la constitution (article 19). Par ailleurs, la vie des institutions publiques est soumise au droit de regard des citoyens, au nom de la transparence et la presse participe, évidemment, à garantir ce droit. Si l’on comprend les mesures de sécurité prises pour faire respecter l’ordre et la discipline, on ne peut pas comprendre que la force publique soit là pour empêcher la presse à faire son travail.
Posted on: Mon, 08 Jul 2013 09:47:54 +0000
Trending Topics
Recently Viewed Topics
© 2015