Ce matin Rodger Brulotte parle de la liberté de parole dans le - TopicsExpress



          

Ce matin Rodger Brulotte parle de la liberté de parole dans le Journal de Montréal. La liberté de parole n’est pas gratuite La constitution du Canada et des États-Unis nous donne la liberté de parole… mais par contre, elle n’est pas gratuite. La liberté d’opinion et d’expression est une nécessité, mais il y a aussi des restrictions. Le risque de calomnie et de diffamation doit être considéré lors d’une citation publique. Cette semaine, l’ancien joueur vedette du baseball majeur, Jack Clark, a laissé sous-entendre lors de son émission de radio qu’Albert Pujols avait utilisé des produits pouvant améliorer ses performances, selon les informations qu’il avait recueillies auprès de son ancien entraîneur. La liberté d’information ne doit ­jamais être retirée, mais la vérité est primordiale. Albert a nié cette information et il étudie la possibilité de poursuivre Clark devant les tribunaux. Les dirigeants de la station de radio à Saint. Louis ont congédié Jack Clark à la suite de ses commentaires et devant la menace d’une poursuite. Le voltigeur des Dodgers, Skip Schumaker, a déclaré que les joueurs qui ont utilisé des stéroïdes devraient être bannis du baseball à vie. Encore une fois, je respecte sa liberté d’expression, mais par contre, il devrait être constant dans ses commentaires. Son entraîneur des frappeurs avec les Dodgers et auparavant avec les Cards de Saint. Louis, Mark McGwire, a été impliqué dans le scandale des stéroïdes. Alors, pourquoi Skip accepte-t-il de travailler avec McGwire? L’un des meilleurs jeunes joueurs du baseball majeur, Mike Trout des Angels de Los Angeles, a déclaré cette semaine à New York qu’Alex Rodriguez devrait être banni à vie comme tout autre joueur qui utilise des produits pouvant améliorer ses performances. Le droit de liberté d’expression lui donne le privilège de s’exprimer, mais il doit réprimander les bonnes personnes et non pas faire un commentaire gratuit sans aucune réflexion. Au lieu de crier sur tous les toits qu’Alex Rodriguez doit être suspendu à vie, il devrait demander l’abolition de son syndicat, qui a toujours défendu les joueurs fautifs. Cela a pris plusieurs conventions collectives avant que l’Association des joueurs accepte que le joueur soit testé. Lorsque les journalistes ont rencontré Trout à la suite de son commentaire, il les a dirigés vers le représentant syndical de son équipe. Curieusement, son droit d’expression lui a été retiré sans aucune plainte de sa part. Dans les années 1980, le baseball vivait une crise majeure avec la consommation de narcotiques. Plusieurs joueurs, dont certains des Expos, consommaient de la cocaïne. Le cas le plus médiatisé chez les Expos est celui de Tim Raines. Il a connu une carrière qui lui permet aujourd’hui de cogner à la porte du Panthéon du baseball. En analysant sa carrière, comme la majorité des joueurs qui ont consommé de la cocaïne, il a connu des saisons exceptionnelles sous cette influence. «Que celui qui n’a pas pêché lance la première pierre.» Le voltigeur des Angels, Josh Hamilton, a eu beaucoup de problèmes personnels dus à sa consommation de narcotiques. Cette semaine, il a déclaré qu’il était d’accord avec les déclarations de son coéquipier Mike Trout. Encore une fois, il a la liberté de s’exprimer, mais il a aussi le devoir de réfléchir avant de le faire. Il n’y a aucun doute que je suis contre l’utilisation de stéroïdes! Le problème sera réglé seulement lorsque l’Association des joueurs et les propriétaires du baseball uniront leurs efforts pour ce faire. Penser avant d’agir Combien de fois dans la vie oublions-nous de penser avant d’agir! L’un des joueurs les plus impopulaires dans le ­baseball majeur, le receveur des Rangers, A.J. Pierzynski, a oublié de penser avant d’agir alors que son lanceur avait un compte de deux balles et deux prises et que l’arbitre du marbre, Ron Kulpa, a déclaré le tir une troisième balle. A.J. n’était pas d’accord et l’a laissé savoir à l’arbitre. Le tir suivant a été jugé hors cible, ce qui a mis fin au match parfait du lanceur. L’arbitre l’a suivi jusqu’au monticule et finalement l’a expulsé du match. En deux temps trois mouvements, deux personnes ont oublié l’importance d’un match afin de se justifier. Ils ont omis de penser avant d’agir alors que le lanceur avait toujours un match sans point ni coup sûr. Mois d’août difficile Les courses aux championnats deviennent de plus en plus difficiles au mois d’août. La fatigue s’accumule et les blessures ne cessent d’augmenter. Présentement, les Pirates affrontent les Cards de Saint. Louis, qu’ils devancent au premier rang. Le mois d’août a mal commencé pour les Pirates, qui ont été balayés dans une série de trois matchs contre les Rockies du ­Colorado. La course sera difficile pour Pittsburgh, car la direction n’a pas amélioré la formation, malgré la perte de leur meilleur releveur, Jason Grilli. Le mois d’août est sans aucun doute un cauchemar pour le meilleur releveur de l’histoire du baseball, Mariano Rivera. Je ne me souviens pas de la dernière fois que j’ai vu Mariano saboter trois matchs d’affilée. Cette mauvaise séquence va aider Mariano à le convaincre qu’il a pris la bonne décision, celle de mettre fin à sa carrière à la fin de cette saison. Mariano est un chic type. Pensez-y, le ­p’tit gars des Loisirs Saint-Eusèbe, Rodger Brulotte et le gars de Pointe-aux-Trembles, ­Denis Casavant, de RDS, dans le stationnement du stade des Yankees à Tampa Bay, en train de suivre une clinique sur l’art de lancer de la part de l’un des meilleurs lanceurs de l’histoire du baseball. Mariano nous a expliqué comment il lançait sa fameuse balle rapide coupée et surtout sa philosophie face à un frappeur. Lors de mes rencontres suivantes avec Mariano, il a toujours répondu à mes questions avec un énorme respect. Nous avions beaucoup de plaisir à discuter de soccer et de boxe. Nos discussions de boxe étaient surtout concentrées sur Roberto Duran, le grand ami du journaliste, Guy Émond. Mariano était très intrigué à savoir comment un gars du Québec, Guy Émond, pouvait être un si grand ami de Roberto Duran et de Joe Frazier. Je lui ai tout simplement répondu que, sans aucun doute, il serait devenu l’un de ses amis, car Guy aime les gagnants.
Posted on: Wed, 14 Aug 2013 11:32:20 +0000

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