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Conscience sociale... "LA RÉVOLUTION DES INSTITUTIONS Par François HARVEY, reporter et porte-parole du Mouvement des Québécois. SAINT-OURS, QUÉBEC, le dimanche 22 septembre 2013- Nous suggérerons que soit entreprise une révolution des institutions. En ce moment, elles évoquent une pyramide. Au sommet, on y retrouve les pouvoirs financiers et politiques, tellement intimement liés qu’on a peine à les dissocier et qui adoptent lois et règlements qui encadrent, restreignent les libertés du peuple, l’étouffent de taxes, et le répriment brutalement s’il ne se satisfait pas de ces conditions. Les lieux de décision sont les mêmes que ceux où sévissent la corruption et toutes les formes de trafic d’influence, ils sont pénétrés par les volontés des oligarques, dans notre cas le clan Desmarais, et négligent complètement l’expression populaire. Nous allons donc suggérer d’inverser cette pyramide. Par conséquent, la révolution accomplie, c’est le peuple qui occupera d’abord le sommet de celle qui prévaudra au sein de la nouvelle société québécoise. C’est lui qui, au niveau local, disposera de tous les pouvoirs pour décider de l’organisation des municipalités et des régions. Tous les impôts seront recueillis par les villes et villages qui seront les premiers à se servir. Les gens sauront où va leur argent, ils en suivront la trace, ils pourront prendre part au processus de décision concernant son administration. C’est au niveau des Conseils municipaux et des Conseils de bande que seront prises les décisions intéressants d’abord les communautés de personnes, et elles disposeront de tous les fonds nécessaires pour bien servir ces communautés. Les municipalités, les peuples autochtones auront pleins pouvoirs pour décider ou non et dans quelles conditions s’effectueront l’exploration et l’exploitation des ressources minières sur leurs territoires, étant bien entendu et une fois pour toutes que le Nitassinan au grand complet, incluant Anticosti, appartient en propre au peuple Innu. À un échelon en-dessous figureront les délégués de ces communautés, autrefois appelés députés, qui se réuniront pour présenter au Parlement et à leurs pairs les propositions émises par le peuple. C’est notamment ainsi, mais pas seulement par ce moyen, que les différentes régions du pays échangeront expériences et informations, et signifieront les grandes orientations générales qui seront soumises, pour approbation, à la population, par voie de référendums. Il y aura beaucoup de référendums; ce sera intéressant, les gens prendront ainsi une part active à la vie publique. Ils y seront d’ailleurs préparés dès l’école où l’enseignement de la vie en société occupera une large place. Les grandes sociétés privées seront démantelées, les alumineries, les papetières reviendront à la nation. Elles ont largement fait la démonstration du peu de soucis qu’elles entretiennent envers nos collectivités, notre environnement, notre morale, nos conditions de santé et de sécurité. Les firmes d’ingénierie telles Génivar, Dessau, BPR, SNC-Lavallin et les autres seront démontées, leurs actifs saisis, notamment pour rembourser les coûts des dommages qu’elles ont causés; l’impunité dont jouissent leurs dirigeants sera abolie, et des groupes plus petits d’ingénieurs, reconnus pour leur probité et leur sens de l’éthique et du travail bien fait, seront appelés à soumissionner pour les travaux publics à effectuer, les machineries appartenant au peuple, aux travailleurs qui les opéreront. L’enseignement fera une large place à une lecture éclairée de l’Histoire pour que les générations futures soient bien au fait des dommages colossaux causés par l’exploitation éhontée des richesses de la Terre à des fins de profit, de la cruauté et de l’absurdité des guerres du passé, et des efforts de notre génération pour renverser cette situation. Les enfants sauront que nous nous sommes battus pour leur offrir un monde viable et s’assurerons que jamais plus les conditions pour le rétablissement d’un désordre semblable à celui que nous aurons nettoyé ne se réunissent de nouveau. La question de l’utilité de la police au vu de la brutalité dont elle a fait preuve contre le peuple québécois sera posée. Le maintien d’un ou deux agents par village pour prêter secours en cas de besoin sera sans doute nécessaire. Mais les vastes corps anti-émeutes formés de brutes sans cervelle seront également démantelés. Les apprentis policiers feront l’objet d’examens psychologiques approfondis question de s’assurer que ne se glissent plus dans les effectifs policiers de psychopathes tels ceux qui y occupent aujourd’hui tant de place. Les policiers seront payés par les collectivités locales, ils ne jouiront plus d’aucune impunité, et ils seront désarmés. Ils n’auront plus le droit d’utiliser de gaz, de matraques, de bombes sonores, de drones, de teaser, ni de maltraiter quiconque en aucune circonstance. Ils devront en situation critique savoir user de psychologie, à défaut de quoi ils seront remerciés. Ils n’auront plus le monopole de la violence; on aura le droit d’utiliser contre eux la force nécessaire si on estime être abusé par eux, le fardeau de la preuve sera renversée en faveur du citoyen : il appartiendra toujours au policier ayant employé la violence de justifier que son usage était indispensable. Les Forces armées seront maintenues pour la protection du territoire national, pour les missions de paix là où ce sera nécessaire, mais elles ne seront plus impliquées dans une guerre à moins qu’une majorité absolue des citoyens les y autorisent. Nous prendrons grand soin de la santé et de la sécurité de nos soldats, tant pendant leurs missions à l’étranger qu’à leur retour au pays. Nous veillerons à leur santé physique et psychologique et leur offrirons tout le soutien nécessaire pour qu’ils puissent faire face aux difficultés de leur métier. Il sera clair qu’ils serviront d’abord le peuple, et seulement le peuple, et non plus les intérêts financiers de grandes corporations avides de mettre la main sur les ressources de quelque pays étrangers. Nos soldats ne sont pas des mercenaires; ce sont des patriotes professionnels prêts à sacrifier leurs vies pour leur pays, ils seront respectés en conséquence du début à la fin de leurs carrières militaires. Bien évidemment, ils seront invités à prendre part à la vie civile et aux décisions concernant leurs affectations. La médecine et les compagnies pharmaceutiques perdront leur monopole sur la santé des gens. L’éclosion de nouvelles pratiques médicales sera encouragée, les médecines douces publicisées, et les compagnies pharmaceutiques devront faire la démonstration du coût réel d’un médicament et de son efficacité avant que sa distribution soit autorisée au prix ainsi établi. Les scientifiques seront mis au service des gens et non plus de l’État qui, actuellement, les musèlent et détournent leurs travaux au profit de l’oligarchie en se servant de nos taxes et de nos impôts. Notre société se libérera rapidement et tout naturellement de l’emprise du pétrole. Une infinité de découvertes scientifiques nous ont appris combien il était facile et abordable d’utiliser d’autres formes d’énergies. Nous cesserons de polluer et d’être pollué au profit d’un clan de bandits et de paranoïaques atteints de la folie des grandeurs qui veulent faire de notre société leur empire, quoiqu’il nous en coûte, en dépit de notre volonté et de manière anti-démocratique, en pratiquant à grande échelle la corruption et l’abus de pouvoirs. Notre société sera ouverte aux autres, aux étrangers, qui seront intéressés à s’y intégrer car elle sera accueillante, tolérante, et les invitera à participer activement aux décisions politiques qui intéressent tout le monde. Voilà à peu près à quoi ça pourra ressembler quand nous aurons complété le grand nettoyage que nous avons entrepris. Ça vaut donc la peine de continuer."
Posted on: Sun, 22 Sep 2013 12:39:26 +0000

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