Dans son autobiographie intitulée «As bad as I want to be», - TopicsExpress



          

Dans son autobiographie intitulée «As bad as I want to be», «Aussi mauvais que je veux l’être», Dennis Rodman, 50?ans, star déchue du basket américain, aujourd’hui ruiné, déclarait de manière quasi prémonitoire: «J’éprouve le besoin de répondre à mes envies, mes pulsions. J’aime le jeu, je peux boire une nuit entière. Je peux mourir demain, je n’ai pas peur, je ne veux pas m’éteindre sans avoir brûlé tout ce que j’ai en moi.» Pauvreté, gloire puis déchéance, trop d’argent gagné facilement avant le retour à la case départ. Il y a dans ces destins à la fois fascinants et pathétiques, un côté moralisateur dont l’Amérique est friande. Après Mike Tyson et Whitney Houston, voilà donc Dennis Rodman, avec le point commun d’être Noirs, comme pour entretenir les vieux clichés. Surdoué et suicidaire, brillant et dépressif, Dennis Rodman fut, des années durant, l’une des plus grandes stars de la NBA, avec ses deux faces, son côté schizophrénique. Côté face: un talent fou qui lui a valu, outre d’être considéré comme le meilleur défenseur du monde, de décrocher cinq titres de champion avec Détroit et trois avec les Chicago Bulls de Michael Jordan, de 1996 à 1998. Côté pile: une image de bad boy, illustrée par ses tatouages, ses piercings, ses cheveux aux teintes excentriques, sa signature, qu’il a toujours alimentée, revendiquée, dont il s’est amusé à jouer avec le cynisme qui le caractérise. Sa carrière ne l’a jamais empêché de se livrer à tous les excès: nuits trop arrosées, violence, amours éphémères. En 1994, une courte liaison avec Madonna lui vaut la une de la presse mondiale. Soif, besoin d’être remarqué dont il est conscient et qu’il explique dans son autobiographie par «un profond sentiment d’insécurité» qui, parfois, lui a donné «des idées de suicide». Il jette ses dernières liasses «Rodman était à la fois un coéquipier modèle et un gangster. C’est ce qui l’a rendu si populaire dans une Amérique qui a toujours adoré les extrêmes», relève Jon Ferguson, écrivain et entraîneur. Ces derniers jours, ultime baroud d’honneur, Dennis Rodman a été vu dans une boutique chic de Las Vegas, en train de s’offrir des vêtements hors de prix tout en lançant des liasses de billets en l’air, comme il le faisait à l’époque de sa gloire. Quatorze saisons en NBA lui avaient permis d’empocher des dizaines de millions dollars. Aujourd’hui, à 50?ans, devenu alcoolique, il est ruiné. Michelle Rodman, sa troisième épouse, lui réclame en vain 860?000?dollars de pensions alimentaires non payées, pour leurs deux enfants de 9 et 10?ans. En jouant sur la corde sensible, Peggy Williams, l’avocat de la star, a récemment pris sa défense dans le Los Angeles Times. «Dennis Rodman est malade, au bord du gouffre, incapable de travailler. Et son état ne cesse d’empirer.» Lors de sa dernière saison en NBA, en 1999, Rodman avait été viré des Los Angeles Lakers au bout d’une dizaine de matches, coupable de performances indignes et de comportements jugés inacceptables. Depuis, sa vie s’est transformée en lente mais inexorable descente aux enfers. Par tous les moyens et les plus pathétiques, il a essayé de continuer à monnayer ce qui lui restait de notoriété. Il est allé cachetonner, à 30?000?dollars le match, dans des pays où le basket ne fait pas recette, Canada, Finlande, Angleterre. Partout, les salles, habituellement peu garnies, se sont remplies pour voir l’idole réduite au rôle d’animal de foire. Aux Etats-Unis, Rodman a participé à plusieurs émissions de télé-réalité, de type «La Ferme Célébrités», regroupant acteurs désœuvrés et playmates défraîchies, stars déchues en quête comme lui d’un passé à jamais envolé. Mais c’est dans la rubrique fait divers qu’il a surtout continué d’exister. A Las Vegas, ville de tous les excès, ville miroir pour lui, il a été condamné pour violence envers une employée d’un casino, puis conduite en état d’ivresse à la sortie d’un bar à strip-tease: il faisait des acrobaties au guidon de sa moto. En 2008, il avait été condamné chez lui, à Newport Beach, à 3 ans de mise à l’épreuve pour avoir frappé sa femme. Ces dernières années, la police a dû intervenir à plusieurs reprises dans sa propriété pour le calmer. «Je n’ai jamais réussi à dompter le cheval sauvage qui est en lui», avait déclaré un jour Greg Popovitch, qui fut son entraîneur chez les Spurs de San Antonio. Le basket aurait pu lui éviter un destin noir auquel la pauvreté semblait le condamner, l’argent et la gloire ont, au contraire, précipité sa chute. Son père avait quitté le domicile alors qu’il avait à peine 3?ans. C’est sa mère et ses deux sœurs aînées qui l’ont élevé dans une banlieue glauque de Dallas, au Texas. Balayeur, laveur de voitures Adolescent, Rodman a travaillé comme balayeur et laveur de voitures pour ramener de l’argent à la maison. «J’ai passé mon enfance à rechercher comment m’échapper. Grandir dans les rues de Dallas m’a appris à me battre. J’aurais pu devenir SDF, trafiquant de drogue.» Son talent de basketteur reconnu sur le tard, il n’a atteint le sommet qu’à 35?ans, en 1996, lorsqu’il fut engagé par la plus mythique des équipes, les Chicago Bulls, où Michael Jordan venait de faire son retour. «Quand Phil Jackson, l’entraîneur, m’a demandé de rejoindre les Bulls, je lui ai répondu que je n’en avais rien à foutre. Il m’a dit: «OK, bienvenue, tu es des nôtres», raconte-t-il dans son autobiographie. Il brosse, dans le même ouvrage, un portrait vitriolé de la NBA, où «50% de la vie tourne autour du cul et le reste autour de l’argent». Il y explique pourquoi, à ses yeux, les Noirs ont toujours dominé ce sport. «Les Noirs vivent le basket comme la guerre, les Blancs comme un jeu.» Sa vie de noceur ne l’a jamais empêché de briller sur les parquets. «Peu importe si Rodman ratait un entraînement, s’il arrivait fatigué par sa nuit, on savait qu’il allait jouer son rôle sans faute dès le coup d’envoi», racontait un jour un de ses ex-coéquipiers. Pas le jouet de Madonna Madonna, lors de leur idylle, l’amenait régulièrement au match au volant de sa Cadillac. Leurs relations furent tumultueuses. «Un jour, alors que je jouais une partie de cartes à Las Vegas, elle m’appelle en gueulant comme si quelqu’un venait de mourir. «Je suis en période d’ovulation, ramène ton cul à New York.» J’ai pris l’avion, mais je n’ai jamais accepté d’être son jouet», raconte Rodman. L’homme avait ensuite épousé une certaine Carmen Electra, sirène siliconée d’«Alerte à Malibu» aux côtés de Pamela Anderson. Le divorce suivit quelques?jours plus tard. Quand on interroge Dennis Rodman sur le film qui, en ce moment, est tourné sur sa vie, il répond: «J’espère être encore de ce monde quand il sortira.»
Posted on: Wed, 17 Jul 2013 07:24:31 +0000

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