De quel droit de réserve parle-t-on ? Alors que des membres - TopicsExpress



          

De quel droit de réserve parle-t-on ? Alors que des membres d’un gouvernement, des officiers des structures de la Force publique et des magistrats sans foi ni loi, ont organisé un complot et sali sur les médias nationaux et internationaux l’honneur d’un officier même lorsque l’affaire n’était pas encore jugée, de quel droit de réserve parle-t-on ? Mais le droit de réserve n’est-il pas le corollaire de toutes les mesures prises par le commandement pour défendre les intérêts d’un militaire face à la délation et la calomnie populaire ? Peut-on être ses délateurs, ses calomniateurs et exiger de l’officier qu’il se taise et qu’il n’assure pas sa défense partout où cela est nécessaire ? En évoquant ce droit de réserve, ce groupe de délateurs et de calomniateurs, commanditaire de cet article, montre les limites intellectuelles de ses capacités. De quelle défiance vis-à-vis du pouvoir et donc du chef suprêmede l’armée parle-t-on ? Quand on sait que ce complot est ourdi par le pouvoir et lorsque le chef suprême de l’armée auquel il est fait allusion se tait, alors que c’est lui qui a commandité l’enquête sur les faux billets et m’a reçu personnellement dans sa maison pour en parler. Comment peut-on à des niveaux pareils gérer de telles absurdités et parler de défiance ? Jamais dans mon existence humaine, nul ne m’a fait autant de mal que ce pouvoir Quant à rompre avec le pouvoir que j’ai servi pendant plusieurs années et qui m’aurait aidé à m’enrichir, mais qui, en réalité, n’a fait que me persécuter durant toute ces années et a fini par faire montre d’une ingratitude sans pareille dans l’histoire des hommes ; si cet interview a RFI doit en être la cause, il appartient à ce pouvoir de choisir. Car, jamais dans mon existence humaine, nul ne m’a fait autant de mal que ce pouvoir. A une situation exceptionnelle, des pouvoirs exceptionnels La sortie de la guerre du 5 juin avait créée une situation exceptionnelle dans ce pays et avait déstructurée les services de la République, c’est le président Sassou qui, le 15 octobre, nous a appelé par téléphone satellitaire, nous a proposé de reconduire le colonel Louémbé aux affaires en ce qui concernait l’armée et de maintenir Tchitchéllé comme préfet élu du Kouilou. Nous avions à l’époque rejeté sur le champ ses propositions parce qu’une frange de la troupe, qui avait beaucoup souffert de la marginalisation à Pointe-Noire et qui avait vu le colonel Louémbé agir contre les intérêts du président Sassou tout comme le colonel Tchitchéllé, trouverait cela inacceptable et désobéirait. Il m’a alors demandé, à moi le colonel Marcel Ntsourou, de prendre la paternité de l’exercice temporel du pouvoir civil et militaire dans la région et à un autre collaborateur d’assumer la direction de la sécurité. Ce n’est donc pas à ma demande mais à la sienne. Il ne s’agissait pas alors de fonctions réglementées par un texte que ces vulgaires voyous osent exiger maintenant que la situation du pays s’est normalisée. Il s’agissait de pouvoirs exceptionnels. Au sujet de la maison que j’occupe Pour la gouverne de ce groupe d’imbéciles, la résidence militaire que j’occupe aujourd’hui, n’est pas une résidence de fonctions. C’est ma résidence d’officier et cela conformément au statut des officiers des forces armées congolaises qui dit : « l’officier a droit à un logement ». Je l’ai aménagée et je l’occupe depuis mon retour de Pointe-Noire et j’y suis depuis que j’étais directeur central de renseignements militaires, commandant des écoles et secrétaire général adjoint du conseil national de sécurité et bien évidement, j’y resterais jusqu’à la fin de ma carrière et de mon statut de militaire. Là encore, ce groupe de voyous, s’est totalement trompé. Des esprits comploteurs qui étaient convaincus de ma condamnation à la prison ferme Le reste de cet article est une série d’élucubrations d’esprits comploteurs qui souhaitaient la condamnation du colonel Marcel Ntsourou, et qui d’ailleurs ont été convaincus, et ce, après avoir 17 mois durant manipulé les magistrats, changé de cour d’Appel, poussé le président de la cour suprême à la forfaiture, corrompu les magistrats de la chambre d’accusation et enfin corrompu les jurys de la cour criminelle, mais qui sont surpris par la résistance de ce qui reste des magistrats professionnels qui ont refusé les responsabilités de condamner un innocent. Aujourd’hui, ils se confondent dans des pourvois illégaux et espèrent de nouveau utiliser une cour suprême totalement instrumentalisée pour essayer de rattraper rapidement ce qu’ils n’ont pas pu mettre en œuvre. Ils s’imaginent en hommes forts ! Dans leurs hallucinations et leurs délires fous, ils s’entrevoient en hommes forts manipulateurs de la justice et le colonel Ntsourou en fuyard devant toute leur puissance. Ils imaginent le colonel Ntsourou s’enfuyant dans un petit véhicule comme si soudainement, il n’avait plus de partisans, tremblant de peur et changeant de véhicule chez un oncle et chez un ami, tous deux fictifs, à Kombo et à Ngo et l’imaginant, après Lékana, tenter de traverser la frontière où un général imaginaire présent de leurs esprits malades, l’attendrait. Bien sûr, comme cette comédie grotesque ne pouvait s’apparenter à la vérité et anticipant sur leurs mensonges, les sponsors de cette feuille de choux ont déjà pris la précaution de demander à l’auteur de cet article d’écrire ce qui suit : « toujours est-il que l’officier est resté chez lui, le troubadour est sûr qu’il se donnera le beau rôle de contester nos révélations puisqu’il n’a pas mis son projet à exécution ». Le colonel Ntsourou est innocent des faits qui lui sont reprochés, qui a dit qu’il veut fuir le pays ? Et comme pour se consoler de ses turpitudes, l’auteur de cet article tout bêtement exhibe des complices qu’il maîtriserait et dont-il n’a pas voulu donner les noms dans cet article mensonger. Puis, après comme s’il sortait d’un long rêve qu’il a lui-même vécu, il se pose des questions : « si le colonel Ntsourou est innocent des faits qui lui sont reprochés, pourquoi cherche-t-il alors à fuir le pays ? ». Et je lui réponds : « le colonel Ntsourou est innocent des faits qui lui sont reprochés, qui a dit qu’il veut fuir le pays ? « Pourquoi tient-il un langage arrogant, manquant de respect même aux magistrats qui, pourtant, ont risqué de s’écarter de la règle du droit lui donnant un verdict qui lui a permis de retrouver la liberté ?» Le colonel Ntsourou fait la part d’honnêteté entre des magistrats dignes de ce nom qui ont constaté son innocence, qui ont requis son acquittement et qui se sont battus au sein de la cour pour éviter le triomphe des complots savamment ourdi par des officiers extrémistes sous la houlette du conseil national de sécurité, je cite : Ndenguet, Obara, Obouandé et autres. Epaulés par des membres du gouvernement : Yoka, Mboulou et Okiemy. Et, par des magistrats : Essamy Ngatsé, Oko Ngakala, Bouka, Akiera, Lenga et Itsa. Le colonel Ntsourou reconnaît le courage des présidents Apesse, Bayi, Kiba et Moukala Moukoko qui ont fait preuve à des échelons divers d’honnêteté professionnelle et de résistance acharnée contre les pressions du politique et d’autres magistrats instrumentalisés. Il leur rend hommage dans cette justice pourrie pour être sorti de l’ornière et lui avoir permis de retrouver sa liberté. Le rédacteur de cet article a bien su trouver la conclusion de sa feuille de chou « en tous cas de notre analyse, son histoire sent le complot qui le rend nerveux ». En réalité, ce n’est pas le colonel Ntsourou que ce complot rend nerveux mais ses commanditaires qui, depuis qu’il est hors de la Maison d’Arrêt ne dorment plus et agitent toute la République, le voyant en permanence dans leurs rêves et même dans la réalité et rêvant à tout prix le revoir en prison. Mais ce rêve fou se confronte à une réalité lucide, le colonel Ntsourou est un homme libre et totalement. Si les comploteurs avaient pu lui tendre un piège à la DSGT gardée par deux bataillons de police et de gendarmerie, aujourd’hui l’affaire est toute autre ! Le colonel Ntsourou sait que le fameux pourvoi de Mr Elangui a été fait pour permettre à une cour suprême instrumentalisée et qui s’est déjà illustrée par une tricherie énorme et par la forfaiture de son président de s’en saisir et de renvoyer l’affaire vers une nouvelle cour criminelle totalement à la merci des comploteurs pour qu’elle le condamne à la prison ferme. Quel homme ayant déjà passé 17 mois dans une détention illégale et ayant été libéré peut-il, en connaissance de cause, accepter de se présenter devant une cour composée de bourreaux qui ont pour seul objectif de le condamner à la prison ferme ? Même le plus stupide des hommes ne tomberait pas dans un pareil piège. Le colonel Ntsourou sait que tout ceci est illégal mais qu’un groupe de comploteurs veut utiliser illégalement la justice pour en découdre avec lui. Que cette procédure tout à fait illégale n’est qu’un moyen pour ce groupe de parvenir à ses fins. Le colonel Ntsourou sait que les articles 9 et 10 de la constitution de la République du Congo lui font obligation de désobéir à tout ce qui est illégal. Cette procédure est illégale, le pourvoi est illégal, la cour suprême qui a agit dans l’illégalité complète à travers l’ordonnance du 30 mai 2013 et dont le président à légiférer par ordonnance sous la base d’un article 35 inexistant pour saisir la chambre d’accusation et ensuite la cour criminelle, s’est complètement disqualifié et ne peut juger cette affaire. Cette affaire est considérée par Marcel Ntsourou comme clause Partant, l’affaire est considérée comme clause et toute tentative d’en faire usage pour porter atteinte à la liberté des citoyens est illégale et donc appellera à la mise en œuvre des articles 9 et 10 de la constitution cités plus haut. Le colonel Ntsourou est donc dans son droit le plus absolu de prendre toutes les mesures nécessaires pour mettre en application ces articles de la Constitution permettant aux citoyens de ne pas accepter le triomphe de l’illégalité. Ayant le droit de mon coté, je ne peux donc penser à fuir le pays bien au contraire, ma seule pensée est celle d’appliquer avec force, conviction, courage et dignité, avec mes amis, toutes les prérogatives que génèrent ces articles 9 et 10 de la Constitution et l’article 48 des règlements militaires et l’article 12 de l’ordonnance N°4-2001 du 5 février 2001 portant statut général des militaires et des gendarmes recommandant la désobéissance. Le colonel Marcel Ntsourou . Que Dieu bénisse le Congo.
Posted on: Tue, 15 Oct 2013 15:03:48 +0000

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