Dictateur cherche public désespérément. Par Mohamed Isse Le dictateur Guelleh ne semble toujours pas remis des cinglants camouflets essuyés successivement à Londres et à Bruxelles. En témoigne le dispositif déployé et le volume de l’enveloppe budgétaire débloqué pour la préparation de son accueil à Paris. Tout est fait pour rassembler le maximum de figurants-flagorneurs pour la photo d’accueil à substituer à celles des manifestations traumatisantes dans la mémoire centrale de ce pauvre dictateur. A cette fin, les ambassades de Djibouti en Europe ont été transformées en ANPE, avec des guichets « spécial accueil ». La mission proposée pour le jour j consiste à brandir le portrait du dictateur en scandant « bien venue IOG », jusqu’à extinction de voix pendant des heures à raison de 50 euros de l’heure. Sur le terrain l’agence de recrutement mobile importé spécialement de Djibouti et dirigée par le très collabo secrétaire dEtat à la Jeunesse et aux Sports, Badoul Hassan Badoul sillonne toute l’Europe à la recherche des têtes pour la photos d’accueil. On l’a signalée d’abord à Nantes puis à Bruxelles entrain d’écumer les bars et les cités à la recherche de « commandos des comptoirs ». Mais à y voir de près et compte tenu de l’agression qui a visé notre ami Houssein Ibrahim Houmed pendant la présence de l’équipe Badoul à Nantes on est droit de se demander si la mission de celle-ci se limite vraiment à la réalisation de la photo d’accueil. Au demeurant, pour l’équipe Badoul comme pour les ambassadeurs la prise paraît bien maigre à comparer de frais des restaurants, hôtels, voyages et bottes de kath. Pou le moment seuls quelques réfugiés somaliens et des étudiants menacés de suppression de bourse se trouvent dans le filet. Un nouveau renfort serait attendu de Djibouti. Qu’est-ce qu’un dictateur ne ferait pas pour le plaisir de ses beaux yeux ! © Mohamed Isse
Posted on: Tue, 03 Dec 2013 01:54:19 +0000
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