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Découpage territorial : Le torchon brûle entre la Majorité et l’Opposition en RDC 20/09/2013 07:45:00KongoTimes! Font size: Decrease font Enlarge font image Parlement - Les parlementaires Congolais Même si la Constitution de la République prévoit 26 provinces, la matérialisation de celles-ci pose problème. Raison pour laquelle quelques délégués au groupe thématique Décentralisation et renforcement de l’autorité de l’Etat ont suggéré que le découpage territorial se fasse globalement, pendant que l’autre groupe estime que compte tenu des difficultés d’ordre logistique, le découpage devrait s’effectuer par étape. Par ailleurs, dans le groupe thématique Gouvernance, démocratie et réformes institutionnelles, le torchon brûle entre la Majorité et l’Opposition. Cette dernière a brossé un tableau très sombre de la gouvernance en méconnaissant tous les efforts faits jusque-là par le Gouvernement. Une affirmation qui s’est révélée fausse pour une opposition qui est reconnue, qui a un statut, mais qui peine à se trouver un porte-parole. Personne ne donnait aucune chance aux Concertations initiées par le Chef de l’Etat Joseph Kabila et qui ont pour objet de réunir de toutes les couches sociopolitiques de la Nation afin de réfléchir, d’échanger et de débattre, en toute liberté et sans contrainte, de tous les voies et moyens susceptibles de consolider la cohésion nationale, de renforcer et d’étendre l’autorité de l’Etat sur tout le territoire national en vue de mettre fin aux cycles de violence à l’Est du pays, de conjurer toute tentative de déstabilisation des institutions et d’accélérer le développement du pays dans la paix et la concorde. C’est dans cette perspective que les travaux se déroulent normalement dans tous les sites choisis jusque-là pour réfléchir sur les cinq thématiques proposées. Et ce, à la grande satisfaction de tout le monde, surtout du Présidium qui a fait la ronde le mardi dernier. En dépit de cette satisfaction, disons quand même que les sujets qui fâchent surgissent de part et d’autre et exigent des Congolais un dépassement pour concourir aux objectifs de ces Concertations. Car ils doivent aider par une réflexion sereine et responsable, à concevoir les réformes nécessaires pour mieux assurer l’intégrité du territoire et la souveraineté de l’Etat, garantir la sécurité des personnes et des biens, approfondir et consolider la démocratie, améliorer la gouvernance politique et sociale, et rendre la croissance économique plus forte, durable et socialement bénéfique pour nos populations. C’est ainsi que dans le groupe thématique Décentralisation et renforcement de l’autorité de l’Etat, quatre sous-groupes ont été formés en atelier à savoir, le renforcement de l’autorité de l’Etat, l’aménagement du territoire, le renforcement de l’autorité coutumière et la décentralisation. Le découpage territorial Cependant, dans l’atelier relatif à la décentralisation où le découpage territorial fait l’objet de discussions, les différents participants débattent sur la problématique de la viabilité de 25 provinces et la Ville-province de Kinshasa pour constituer 26 provinces de la République démocratique du Congo. Il est évident que le découpage territorial est consacré dans la Constitution de la République quand elle stipule que « La République démocratique du Congo est composée de la Ville de Kinshasa et de 25 provinces dotées de la personnalité juridique ». Cette disposition est à la base des divergences d’autant plus qu’elle prévoit 26 provinces, pendant que la matérialisation de celles-ci pose problème. C’est alors que quelques délégués et participants dans cet atelier ont suggéré à ce que le découpage territorial s’opère in globo, c’est-à-dire globalement, tandis que l’autre groupe estime que compte tenu de difficultés d’ordre logistique, le découpage devrait s’effectuer par étape, c’est-à-dire les provinces qui sont prêtes à cette démarche peuvent le faire, tout en tenant compte de la retenue à la source des recettes des provinces. Cette dernière est la pomme de discorde entre les participants dont certains ont décrié la méthode actuelle de procéder la retenue, qui devrait, en principe se faire à la source plutôt que d’envoyer toutes les recettes puis ne rétrocéder à la province que 16%. Comme pour dire que dans l’atelier Décentralisation, les préoccupations des uns et des autres sont fondées. Il revient à la plénière de décider si la République est prête ou pas d’aller au découpage. La problématique de la délimitation et de la loi de programmation, à en croire l’un des participants, a été mal votée à la Chambre haute du parlement. Elle doit être revue peu avant de procéder au découpage, car la loi de limitation votée au Sénat est conflictuelle. L’opposition critique la gouvernance Par ailleurs, dans la thématique Gouvernance, démocratie et réformes institutionnelles, le torchon brûle entre la Majorité et l’Opposition. Cette dernière a brossé un tableau très sombre de la gouvernance en méconnaissant ce que le Gouvernement a fait jusque-là. Ce tableau n’a pas été jugé correct par la Majorité. A en croire Cherubin Okende, les travaux dans ce groupe n’évoluent pas comme l’aurait souhaité les participants et même le Présidium. « Je pense qu’il y a encore de petits réglages à faire notamment les divergences sur les sémantiques qui semblent plomber l’évolution de nos travaux. Les divergences auxquelles font allusion ce groupe est relatif à l’absence totale de la démocratie à en croire l’opposition qui bloque l’évolution des travaux. Cette affirmation est fausse d’autant plus que cette opposition est reconnue dès lors qu’elle a un statut, mais traîne le pied pour se choisir son porte-parole. Il a demandé à l’opposition de jeter un coup d’œil en République sœur du Congo et celle du Rwanda, de l’Ouganda la démocratie et elle constatera que la Rd Congo est très loin », dit-il. Pour sa part, Ernestine Nyoka Kayiba, déléguée aux Concertations souligne que lorsqu’elles ont examiné les termes de référence (la gouvernance politique, l’impunité, la corruption, la concussion, la justice et le système d’appui au processus électoral), une mouture avait été faite par la modération. Sur base de cette mouture, quelques amendements ont été faits par la Majorité, l’Opposition, la Société civile, les experts et la diaspora. Et de poursuivre que le bureau de la modération avait harmonisé les termes de référence sur base desquels tout le monde a fait les exposés. « Je sais que l’opposition a brossé un tableau assez sombre de notre gouvernance. Tout ce qu’elle a relevé était négatif, alors que nous-mêmes lorsque nous avions brossé, il y a des points sur lesquels on s’est entendu par exemple sur la justice, les tracasseries policières, les défaillances au niveau de l’administration publique où la corruption bat son record. Sur ce point-là, il n’y avait pas de divergence d’opinions, car tout le monde est allé dans le même sens et on ne peut pas dire à ceux qui gouvernent que depuis que vous êtes là vous n’avez rien fait. Nous avons travaillé, nous avons fait sortir les éléments significatifs à mettre ensemble », nous a-t-elle fait savoir. Hier dans l’après-midi, les participants de la Gouvernance, démocratie et réformes institutionnelles se sont penchés sur le système démocratique en République démocratique du Congo en vue de mettre ensemble les recommandations de ce groupe. En somme, Michel Bongongo l’un des co-modérateurs a souligné à la fin de la journée ce qui suit : « Dans le groupe thématique gouvernance, démocratie et reformes institutionnelles, les travaux se poursuivent normalement et pour le moment nous avons décidé de nous pencher sur les propositions et solutions que nous devons dégager des différents états de lieux présentés par chaque composante. Nous avons décidé que chaque composante garde son état de lieu, c’est-à-dire, la photographie de la situation, la lecture personnelle de la situation du pays », a-t-il fait connaître au regard de la problématique de l’opposition face aux sémantiques y relatifs. Et d’ajouter qu’en ce qui concerne les solutions à envisager pour résoudre les problèmes qu’ils ont dégagé dans ces états de lieux, le groupe a décidé de se mettre au travail pour que les solutions soient consensuelles qui puissent leur permettre de recréer la cohésion nationale en République démocratique du Congo. Il sied de souligner que l’Ordonnance présidentielle du 26 juin 2013 renseigne qu’à l’issue de leurs travaux, les Délégués aux Concertations Nationales remettent au Président de la République, par le biais du Présidium, les conclusions auxquelles ils ont abouti, assorties des recommandations formulées sur des questions visées à l’article 10 de la présente Ordonnance. Le Président de la République rend compte desdites conclusions et recommandations à la Nation devant l’Assemblée Nationale et le Sénat réunis en Congrès, en présence des Chefs des Corps Constitués et des Invités. [L’Avenir]
Posted on: Fri, 20 Sep 2013 13:53:14 +0000

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