Développement du système éducatif Nabni plaide pour une évaluation permanente des enseignants Publié le 25 septembre 2013 L’initiative Nouvelle Algérie bâtie sur de nouvelles idées, poursuit son cycle de rencontres et de diffusion de ses chantiers de réflexion et propositions, prévus dans le rapport projeté à horizon 2020. Le tour était, hier, au chapitre de l’éducation, de la formation et de la recherche, présenté à l’hôtel Hilton d’Alger par Elies Chitour, membre du comité de pilotage de l’initiative. Le débat s’est articulé sur cinq principaux axes : l’amélioration de l’employabilité des jeunes issus du système éducatif, le niveau de formation des enseignants, la décentralisation de la gestion des établissements, la complémentarité entre secteurs privé et public et l’orientation de la recherche universitaire vers les projets de développement du pays. Les lacunes du système de l’enseignement, à l’image de l’absence de formation professionnelle et de l’enseignement de filières « sans débouchés réels », ont été soulevées lors de l’exposé. Le suivi des diplômés dans la vie active fait également défaut dans le pays, constatent les membres de Nabni, qui plaident pour former « le mieux possible ». L’animateur de la rencontre appelle à l’évaluation permanente des enseignants mais aussi et surtout, insiste-t-il, à intéresser ces derniers à la formation continue. L’absence de formation adéquate crée, souligne M. Chitour, un sentiment de frustration chez l’étudiant, ce qui entraîne un manque de confiance en soi. L’apport du privé dans le développement du système éducatif reste, par ailleurs, insignifiant. Selon Abdelkrim Boudraâ, membre de l’initiative sur les 25.000 établissements scolaires existant en Algérie, seules 250 écoles sont de droit privé. L’apport du privé est de 0,25%. Le même intervenant relève, en ce qui concerne l’enseignement supérieur, l’inexistence du privé : « Les investisseurs privés sont en attente de leurs agréments. » Un autre intervenant au débat, qui s’est présenté comme « ami de Nabni », estime, lui, que l’investissement dans le secteur n’est pas seulement l’affaire du privé, mais aussi celle des banques, invitées à s’impliquer dans le domaine. Comme solutions permettant un sursaut dans le système de l’éducation, le comité de Nabni propose, notamment, l’implication de la société civile dans la définition des solutions à dégager, une approche intégrant l’ensemble des segments du système éducatif (formation professionnelle et enseignement supérieur) et l’évaluation des actions menées au plan local. M. Kechad
Posted on: Thu, 26 Sep 2013 16:27:35 +0000
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