"D’autres ont rappelé que l’échec de la vente du groupe gazier Depa, dont l’unique acquéreur potentiel, Gazprom, s’était retiré la semaine précédente, mettait l’État grec dans une situation difficile. Face au tollé soulevé par la mesure, on se demande parfois s’il ne s’agit pas d’un coup tordu pour faire éclater la coalition ou planter un coup de couteau dans le dos de la Troïka. À moins qu’il ne s’agisse tout simplement d’un cas de collusions éhontées à l’échelle nationale entre une partie du gouvernement et les chaînes privées, DOL et Pegasus, qui seraient les principaux bénéficiaires de l’affaire. (...) Les syndicats clament pourtant que les chaînes publiques étaient excédentaires. Les sources de ces analyses sur la gabegie du service public en Grèce posent en outre de sérieux problèmes d’objectivité, comme le montrent les exemples évoqués par Daniel Schneidermann dans son édito de ce matin : Quatremer cite l’éditorialiste Yannis Pretenderis, qui travaille chez To Vima, un journal qui a pris position pour la Troïka, et le quotidien Kathimerini, propriété de l’armateur Alafouzos, qui possède également la chaîne privée Skai, évidemment intéressée à la fermeture de l’audiovisuel public grec."
Posted on: Sat, 15 Jun 2013 20:05:54 +0000
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