Ecran de fumée Tshisekedi à New York Pour un tête-à-tête avec - TopicsExpress



          

Ecran de fumée Tshisekedi à New York Pour un tête-à-tête avec Kabila le 30 septembre Il semble que rien n’est impossible lorsqu’il s’agit de la Rdc. En termes claires, il n’est pas impossible que le leader de l’Udps se rende à New York et qu’il puisse y rencontrer le Secrétaire général de l’Onu. Ce ne sera d’ailleurs pas une grande première. L’opinion sait que dans la période précampagne électorale en 2011, Etienne Tshisekedi s’était rendu à New York. Le secrétaire général de l’Onu, Ban Ki-Moon l’avait accueilli. La photo de la poignée de main avait non seulement fait la ronde des rédactions à Kinshasa, mais aussi, dans les milieux de l’Udps, elle était présentée comme une des prémices de la victoire aux élections de 2011. Le secrétaire général de l’Onu est là pour tout le monde. Un leader politique de la trempe de Etienne Tshisekedi qui aimerait le rencontrer, ne se ferait pas renvoyer si l’agenda du Secrétaire général de l’Onu le permet. Pourquoi Tshisekedi à New York ? L’information qui circule dans les milieux de l’Udps et qui se lie sous le manteau ou qui alimente les débats dans ce qui reste encore de résidus de « Parlements débout », n’a rien d’une demande de rencontrer le patron de l’Onu pour des raisons personnelles. Il est plutôt question d’un tête-à-tête entre le leader de l’Udps et le Chef de l’Etat congolais, Joseph Kabila. La rencontre serait une initiative de la communauté internationale dont le but serait la recherche de la paix en Rdc. C’est le côté cocasse de l’information-rumeur. En quelle qualité Tshisekedi serait-il parti à la recherche de solution au problème congolais au niveau de l’Onu ? On précise même que cette rencontre qui aura lieu le 30 septembre 2013, se tiendra en marge de l’Assemblée générale de l’Onu. On ne précise pas si le leader de l’Udps attendra dans les couloirs pour y rencontrer Ban Ki-Moon et Joseph Kabila. Sauf s’il y a des gens qui œuvrent dans le monde de rêve, il n’y a que les Chefs d’Etats et les chefs de gouvernement qui sont invités à l’Assemblée générale de l’Onu. Même si le Secrétaire général de l’Onu peut prendre l’initiative d’inviter Etienne Tshisekedi à New York, la raison pour le faire n’est pas croyable. Qu’u’il le fasse en vue de l’associé à Joseph Kabila dans le but de trouver des solutions au problème congolais, cela étonnera tout le monde. On peut donc comprendre que cette information n’a aucun fondement. Pour y croire, il faut d’abord croire qu’effectivement, Etienne Tshisekedi et Joseph Kabila auraient un conflit personnel. En outre, il faut croire que ce conflit serait à la base de ce que la Rdc connaît comme problème à l’Est. Par conséquent, pour que le M23 dépose les armes, que le Rwanda et l’Ouganda cesse d’instrumentaliser les groupes armés à l’Est de la Rdc, il faut que Tshisekedi rencontre Joseph Kabila et fument tous deux le calumet de paix. Enfin, il faut être le dernier des naïfs pour croire que le Secrétaire général de l’Onu, après avoir organisé les pourparlers de Kampala et encouragé les Concertations nationales qui se tiennent maintenant à Kinshasa, puisse organiser à New York un sommet entre Joseph Kabila et Etienne Tshisekedi dans le but de réussir là où l’Accord cadre d’Addis-Abeba, les pourparlers de Kampala et les Concertations nationales ne pourront réussir. Plus grave, on fait croire que Mary Robinson non seulement appuierait la démarche, mais aussi et surtout, y tiendrait comme à une vraie panacée. On ne sait pas où et quand l’Envoyée spéciale du Secrétaire général de l’Onu avait fait cette déclaration. Mary Robinson aurait dit, prétend-on, dans cette rumeur, que sans cette rencontre au sommet entre Kabila et Tshisekedi, la Rdc sombrerait dans la violence. Plus loin, en suivant cette littérature-fiction, on comprend que c’est un rêve chimérique ressorti d’une auto-consolation. Car, finalement, au lieu d’attendre cette rencontre à laquelle Joseph Kabila aurait déjà souscrit, la source donne la parole au peuple congolais à qui elle demande de régler le problème dans la rue. Une vieille chanson que plus personne en Rdc ne veut reprendre même en singleton. Qu’un jour on nourrisse le rêve de voir, d’entendre tous les Congolais reprendre cette chanson en chœur, ce sera la fin du monde. Car, en effet, le temps joue contre cette chimère. Pour faire crédible, ce n’est pas pour la première fois que les institutions internationales et certaines personnalités sont abusivement mises en scène pour la cause « de la vérité des urnes ». Chaque événement mondial est un prétexte pour remettre en selle ce discours insoutenable. Lorsqu’on ment au nom de la communauté internationale ou de quelques-uns de ses fonctionnaires, comment veut-on qu’ils vous prennent au sérieux. C’est le cas de ce discours mis dans la bouche de l’Envoyée spéciale de Ban Ki Moon dans la région des grands lacs. Il semble que Mary Robinson aurait déclaré que « l’autorité congolaise est en lambeaux, il faut trouver rapidement une solution politique afin de rétablir la confiance entre les gouvernés et les gouvernants ». C’est un tremplin pour plonger dans du déjà entendu. La suite c’est qu’il faut une solution urgente à la cause de cette crise que personne ne sait définir sinon en présentant des agendas particuliers. Puisque tel individu avait telle ambition et qu’il n’a pas pu la réaliser, le pays est en crise. Le rétablissement de l’autorité de l’Etat passerait donc par l’impérium de Tshisekedi. Cet impérium, sera-t-il d’un don de Saint-Esprit ? Sinon, il passera par où, par quels mécanismes pour entrer dans Tshisekedi? Quelles en seront les manifestations extérieures afin que ceux qui verront croient que la main de Dieu est sur Tshisekedi, son fils bien aimé qu’il a choisi pour régner au Congo en tout temps et en toutes circonstances ? Messianisme quand tu nous tiens ! La source udpsienne du sommet Kabila-Tshisekedi à New York à l’initiative de Ban Ki-Moon se veut formel : « La solution se trouve donc sur l’avenue Petunias. Pendant qu’on maintient le Peuple dans le coma en lui injectant une forte dose de thème démagogique du genre « cohésion nationale », le M23, lui, cherche à internationaliser le conflit ». De quoi ne plus rien comprendre. Le Secrétaire général de l’Onu qui convoquerait Kabila et Tshisekedi à New York est un des soutiens aux concertations nationales. Le Conseil de sécurité de l’Onu dont il est responsable a voté la résolution en soutien à l’Accord cadre d’Addis-Abeba. Et la Cirgl est une pièce clé de cet accord. Voilà que la source udpsienne accuse la Cirgl de jeter de l’huile au feu et donc d’internationaliser le conflit. Tel discours, c’est de la trahison. Cette source n’ose même pas accuser le Rwanda qui, par sa création du M23 et l’aide qu’il apporte à ce mouvement, a internationalisé le conflit. C’est plutôt la Cirgl qui est venue éteindre le feu que cet udpsien accuse de mettre le feu aux poudres. Non assistance en personne en danger On peut en rire. Mais il y a un vrai problème. Les milieux de l’Udps ont besoin d’assistance. Ne pas le faire, serait de la « non assistance en personne en danger ». On ne peut pas laisser une bonne portion de Congolais proche de l’Udps vivre dans un véritable mythe de la caverne. S’il y a un message à envoyer à New York, c’est celui de solliciter tous les organismes de l’Onu de comprendre qu’en plus de la guerre à l’Est, il y a une menace de génocide psychologique à l’Udps. C’est peut-être la thématique qui manque sur l’agenda des concertations nationales. Il se peut que ce soit la raison pour laquelle l’Udps ne trouve intérêt ni aux institutions ni aux concertations nationales. Car, en effet, personne ne semble comprendre le vrai problème de ce parti politique. Pour attendre de lui toute participation nationale, il faut d’abord le guérir du messianisme dégradant. Qui s’en occupe ? La Colombe
Posted on: Fri, 20 Sep 2013 11:19:24 +0000

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