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Editorial Chacun sa route ! Écrit par Courrier / Imasindia Vendredi, 08 Novembre 2013 Passera, passera pas ? A constater les résultats préliminaires au scrutin 1er tour de l’élection présidentielle du 25 octobre 2013, il s’avère que Madagascar va traverser une deuxième fois une période délicate. L’histoire serait-elle en passe de se répéter dans le pays ? En effet, le schéma ressemble à quelques différences près à celui de 1998, mais avec des acteurs différents. Pour aller droit au but : sauf changement de dernière minute, le second tour définitif dans cette course à la présidentielle devra bel et bien avoir lieu et se jouera entre le candidat de l’ancien dictateur et le candidat du régime transitoire. Ce sera le match décisif entre Marc Ravalomanana représenté par Jean Louis Robison et Andry Rajoelina représenté par Hery Rajaonarimampianina. Après une première victoire en 2009, le locataire d’Ambohitsorohitra pourrait être tenté de qualifier le choc du siècle prévu le 20 décembre 2013 que d’une simple formalité pour continuer le chemin déjà tracé symbolisé par le fameux « iny làlana iny ». Néanmoins, il devra faire attention, dans la mesure où il s’agit d’un match décisif pour lequel le camp adverse fera tout son possible pour poursuivre sa route incarnée par « tohizo ny làlana ». De plus, ce dernier n’a toujours pas digéré sa défaite lors du match aller. Une chose est sûre, chaque camp sortira les grands moyens pour persuader le plus de supporters afin de remporter la victoire finale. Les enjeux sont de taille et les électeurs auront un choix très important à faire dans ce deuxième tour à l’élection présidentielle malgache. Il s’agit de choisir le chemin du changement ouvert lors du soulèvement populaire de 2009, ou celui de la continuité dans les anciennes pratiques dictatoriales qui a aussi été fermé la même année, deux voies totalement opposées. Toutefois, plusieurs bailleurs dites « traditionnels », cest-à-dire les opérateurs indo-pakistanais et les patrons de grosses boites étrangères implantées dans l’ile depuis des décennies, voire depuis l’ère coloniale ne dorment plus actuellement, tandis que d’autres se mordent les doigts. Bon nombre d’entre ces derniers imaginent même actuellement de tracer leur chemin autrement, particulièrement en quittant la Grande Ile. Nul n’ignore en effet que plusieurs d’entre eux sont montrés du doigt pour avoir financé l’éviction de l’ancien dictateur du pouvoir. Ces mêmes bailleurs traditionnels ont par la suite profité de la transition pour se faire rembourser, au point de ternir l’image même du régime transitoire par leurs actions macabres. Ces derniers craignent surtout un éventuel retour de l’exilé d’Afrique du Sud qui ne manquera pas de régler ses comptes. Cependant, dans la logique des choses, le candidat de ce dernier ne devrait avoir aucune chance de remporter l’élection eu égard à l’alliance qui est en train de se former en face. Néanmoins, il appartient aux deux principaux candidats de convaincre les citoyens de voter pour chacun d’eux puisque chacun a sa route. newsmada/index.php/editorial/28414-chacun-sa-route-
Posted on: Sat, 09 Nov 2013 16:41:00 +0000

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