En Tunisie et en Égypte, les États-Unis avaient préparé la « - TopicsExpress



          

En Tunisie et en Égypte, les États-Unis avaient préparé la « relève de la garde » : des leaders neufs à son service à la place de leaders démonétisés. Le département d’État avait formé de jeunes « révolutionnaires » pour qu’ils se substituent au pouvoir en place. Aussi, lorsque Washington a constaté que ses alliés étaient dépassés par la rue, il leur a intimé l’ordre de céder la place à l’opposition qu’il avait préfabriquée. Ce ne sont pas la rue, mais les États-Unis qui ont chassé Zine el-Abidine Ben-Ali et le général Hosni Moubarak. Et ce sont toujours les États-Unis qui ont installé les Frères musulmans pour leur succéder. Ce dernier point est moins évident puisque les deux pays ont organisé des élections, mais la tenue d’un scrutin ne signifie pas sa sincérité. Cependant, une étude minutieuse montre que les dès étaient pipés... En Égypte, comme en Tunisie et en Libye, leur gouvernement a ouvert leur économie au capitalisme libéral. Il a confirmé l’entente avec Israël sur le dos des Palestiniens. Et a cherché à imposer, au nom du Coran, un ordre moral, jamais inscrit dans ce livre... La chute de Mohamed Morsi marque la fin de la prééminence des Frères musulmans dans le monde arabe. Et ce, d’autant plus, que l’Armée a annoncé sa destitution en s’entourant des forces vives de la société, incluant les « savants » de l’Université al-Azhar. L’échec de Morsi est un coup dur pour l’Occident et ses alliés, le Qatar et la Turquie. Dès lors, on peut logiquement se demander si elle ne marque pas la fin du « printemps arabe » et de nouveaux bouleversements en Tunisie, en Libye, et bien sûr en Syrie.
Posted on: Mon, 08 Jul 2013 14:03:16 +0000

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