Harlem « Bison » Gnohéré a les crocs ! Le «Harlem Shake» - TopicsExpress



          

Harlem « Bison » Gnohéré a les crocs ! Le «Harlem Shake» est déjà passé de mode, mais cela ne doit pas empêcher Bison Gnohéré de se secouer. Car alors qu’au Sporting Charleroi, certains avaient fait une croix sur les espoirs de voir l’attaquant français percer en Pro League, Felice Mazzu est bien décidé à lui donner une fameuse chance. « C’est un joueur que je connais bien et que j’ai tenté d’attirer plusieurs fois au White Star, déjà à l’époque où il jouait à Virton, révèle le coach carolo. Là, il n’est pas en forme, mais il bénéficie d’un programme individualisé pour résorber son retard physique. Il a le profil pour jouer un jour dans mon 4-4-2, malgré la concurrence de quatre autres attaquants. Mais avant cela, il doit remplir la part de son contrat. S’il garde sa mentalité actuelle, cela ira. J’ai aimé le voir brandir un poing rageur lorsqu’il a marqué contre Châtelet lors de notre premier match amical ». Cette dernière anecdote, a posteriori, gênerait presque l’ancien meilleur buteur de D2 (18 réalisations en 11/12). «Ce n’était que contre une P1, explique le puissant avant-centre en faisant la moue. Moi, ce que je veux, c’est marquer… lors de notre premier match de championnat à Bruges. J’ai du boulot, encore 4 kg à perdre, mais je veux revenir au premier plan. Car mon séjour à Westerlo m’a finalement fait plus de tort que de bien ». En Campine, où Charleroi l’avait prêté pour 6 mois, Gnohéré a dépéri. Footballistiquement parlant, car pour le reste… «Dès que cela n’a plus été, je me suis laissé aller. C’est mon problème. Il faut dire que je n’ai jamais été le bienvenu à Westerlo. Là-bas, personne ne me parlait en français. Même pas l’entraîneur (NDLR : F. Dauwen). Iachtchouk avait débarqué, aussi, mais lui s’est mieux intégré. Des gars comme Vandenbergh me considéraient comme un concurrent, pas comme un coéquipier. En mars, on est allé jouer à Lommel et on a perdu. Le coach m’a retiré et je n’ai plus joué. » Un gamin et un an de contrat Conscient qu’il se retrouve devant ce qui pourrait être son ultime chance de percer en Pro League, l’ancien Virtonnais ne veut rien galvauder. « D’autant que c’est ma dernière année de contrat, ce qui ne me laisse pas le choix». Pas plus que la prochaine arrivée d’un petit bisonneau au foyer des Gnohéré, prévue au mois d’août. « Je sens déjà que cela me change. On prend conscience de ses responsabilités».
Posted on: Tue, 25 Jun 2013 07:16:50 +0000

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